Un cimetière hanté

La vedlakent était silencieuse, et se retourna vers le nouvel arrivant lorsqu'elle entendit son pas fouler le sol. Son visage affichait un air grave. Puis elle se retourna à nouveau.

" Rien, murmura-t-elle, il n'y a absolument plus rien... Je ne peux y croire...
Uniquement des traces de magie trainant dans l'air...

Tout cela n'est pas normal... Cela ne peut être ainsi...
Et pourquoi ici précisèment ? Cela ne me dit rien de bon... "

Puis, après avoir éxaminé l'endroit, elle se retourna vers l'Orzhov :

" Et bien, Lord Darkmore. Vous plais-je à ce point, lança-t-elle en riant.
Mais alors que ce dernier allait répondre, un air sombre apparut sur le visage de la vedalken, et elle enchaîna, sans que le Prince des Esprits eut le temps de parler : Puisque nous ne sommes que tous les deux, il faut que je vous parle de quelque chose.
J'ai, sans m'en rendre compte, parlée de... De certains secrets disont, à propos d'un éventuel emprisonnement. Il faut que vous me promettiez, de ne jamais, ô grand jamais, parler, ni même évoquer ce sujet, et ne plus me questionner la dessus. Ni même à ce qui puis s'en rapprocher.
Il en va du bien de Ravnica. Et de ses habitants. Y compris du votre.

Nous avons tous nos secrets, tous quelque chose à cacher. Je ne révélerais rien, que ce soit à propos d'Anya, ni même des accidentelles morts des Pontifes. Même si je n'en sais pas grand chose, je me tairais. En contrepartie, je vous demande de ne jamais parler de ce que j'ai mentionnée ici. Et oubliez ce que je vous ai dit à ce sujet.
Il en vaudra mieux pour tout le monde : vous comme moi.

Ne vous mêlez pas des personnes et des choses qui vous dépassent...
Vous perdre serait... Dramatique. " Ajouta-t-elle sur un ton grave.

Le visage de Markus était grave lorsqu'il répondit à la vedalken.

"Pas un mot ne filtrera, soyez-en certaine. Cependant je dois savoir une chose."

Le Prince des Esprits se tut un instant, l'air d'hésiter avant de poser sa question. Mais son esprit fonctionnait à toute allure.

***Ces restes magiques... Tout comme dans le Marécage... Tout comme dans le tombeau du Nephilim... Il ne peut y avoir de tels hasards. Quelque chose se prépare. Et l'Azorius y est mêlée.***

"Que savez-vous de Ravnica ?" demanda-t-il finalement.

Aëlys la regarda en souriant. Une fois que l'orzhov lui avait dit qu'il ne dévoilerait rien, le visage de la vedalken avait changé du tout au tout.

" Vous voulez vraiment que je vous fasse un cours d'histoire de Ravnica ? Je pense que vous la connaissez aussi bien que moi...

Enfin, si vous insistez... Ravnica n'était qu'une simple ville avant de devenir ce qu'elle est actuellement. A force de multiples extensions, elle finit par devenir ce qu'elle aujourd'hui. Seulement neuf guildes se disputaient le pouvoir à travers tout Ravnica... Un pacte des Guildes fut alors signé, obligeant les guildes à établir une trève.

Depuis, chaque guilde essaye de récupèrer le pouvoir de Ravnica en utilisant les failles du pacte... Pour le plus grand malheur de la cité...

Ravnica s'étend également sous terre. Pratiquement partout en dessous de nos pieds se trouvent la citerraine, là où se rassemble les pires crapules de la pire espèce qui soit... En règle générale...

Et puis... Elle se tut, puis reprit, sur un ton légèrement différent : Il y a beaucoup à dire sur Ravnica, alors que voulez-vous savoir exactement ?
J'ai très bien compris que si vous me demandez ce que je sais, ce n'est pas pour que je vous donne une leçon d'histoire...
Vous n'êtes pas stupides, et je ne sais ce à quoi vous avez réfléchit durant le temps où vous avez été hésitant, mais une chose est sûre : vous avez probablement une idée derrière la tête...

Alors, répondez-moi franchement : que voulez-vous véritablement savoir de moi ? "

" Ah... la barrière d'Aether... Soupira-t-elle, un ton plus bas pour que la selesnyanne ne l'entende pas. Je l'attendais celle-ci...
Vous devez savoir que le Sénat d'Azorius aime à garder ses secrets. Or, lorsque nous parlons d'un sujet important comme celui-ci, les paroles et les actes des membres du Sénat sous placés sous le sceau du silence.
Je ne peux donc vous en dire d'avantage à ce sujet.

Mais vous êtes impressionant Messire Darkmore : vous réussissez à percevoir n'importe quelle trace de magie quelle que soit sa provenance...
Vous êtes doué... Et vous avez décélé une trace de cette magie en moi dites-vous ? En êtes vous sûr ? Elle se tut, puis reprit :
Êtes-vous simplement sûr que vous parlez à Aëlys, la Sénatrice connue et reconnue du Sénat ? Ne suis-je pas une illusion créée de toute pièce par cette magie, ce qui pourrait expliquer pourquoi je me suis jetée ainsi vers cette dangereuse source de magie ? Qui vous dit que je ne sers pas cette magie, et que je ne suis qu'un... Changeforme envoyé par cette entité pour obtenir des informations sur vous et pouvoir ainsi vous tuer plus facilement par la suite ?

Je peux également être une servante de cette entité, qui suis obligée de la servir, sans quoi ma vie me serait otée... Peut-être ais-je également accepté de mon plein gré...

Alors pourquoi me questionnez sur ce sujet ? Pourquoi ne gardez vous pas ces pensées pour vous ? Si je suis aussi puissante et dangereuse, pourquoi m'en parlez vous ? Car je serait obligée de vous tuer immédiatement... Vous en savez beaucoup...
Mais peut-être fais-je exprès de vous dire cela pour vous faire croire qu'ainsi je suis la vedalken, et qu'en réalité, je sers de bien plus noires desseins... "

Aëlys soupira :

" Le jour ou vous comprendrez qu'il ne faut pas se fier aux gens que vous ne connaissez pas ou dont vous ne pouvez évaluer le danger, ce jour-là, les Rakdos se feront poètes et les gruuls oiseleurs. Que feriez-vous si dans l'instant j'appelais en renfort cette puissance magique, que vous avez soi-disant détécté en moi, pour vous tuer ? Règle numéro un : ne jamais se fier àquelqu'un que l'on ne connait depuis une demi-heure. Il n'y a que dans les histoires que les héros trouvent de vraies personnes de confiance. "

Elle souhaitait faire percer le doute dans l'esprit de l'Orzhov, et cela avat l'air de marcher... D'après elle en tout cas...

Le Prince des Esprits regarda froidement Aëlys.

"N'essayez pas de me prendre pour un imbécile. J'ai sondé chacun d'entre vous lorsque vous êtes arrivés, j'ai déjà fait l'expérience d'une usurpation de personnalité, et cela a failli me coûter la vie. Si vous aviez réellement constitué une menace directe pour moi ou pour d'autres, croyez-moi que je n'aurais pas pris de gants pour vous extorquer ces informations." ***Et le Sénat n'en saurait jamais rien... Tellement de personnes disparaissent sans laisser de traces dans cette cité...***

"Mais je dois dire que j'en ai beaucoup appris en cet instant. Sur vous comme sur l'entité que vous cachez. Et je dois avouer que je vous plains, vedalken. Vous croyez servir en tant qu'alliée. Vous vous aveuglez. Très bientôt vous vous apercevrez que vous n'êtes que son esclave. Et alors nul ne pourra plus vous libérer. L'entité que vous servez ignore les récompenses, ignore le partage, ignore la pitié. Pour elle il n'y a nul sentiment, juste le désir de pouvoir. Et à ses yeux vous n'êtes qu'un outil qu'il n'hésitera pas à jeter s'il lui fait défaut. Il est dangereux de vouloir jouer dans la cour des grands lorsque l'on est novice."

Il avait terminé ces mots d'une voix glacée, atone.

"Si votre maître avait eu le pouvoir de me détruire en cet instant, il l'aurait déjà fait. A chaque instant, je deviens plus dangereux contre lui par le savoir que j'accumule sur ses limites, ses forces et faiblesses. Si cette entité désire la perte de Ravnica, alors qu'elle m'élimine rapidement, car viendra le moment où j'en saurai assez pour l'anéantir."

La sénatrice eut un petit rire nerveux, mais elle ne put empêcher les larmes de lui monter aux yeux. Le Prince des Esprits venait de lui envoyer en pleine tête tout ce qu'elle avait mit tant de temps à admettre ; et à essayer d'oublier surtout.
Mais la réalité lui revint brutalement. La réalité était toujours plus forte que les songes dans lesquelles elle essayait d'oublier sa condition "d'objet", "de joujou". Cela faisait longtemps maintenant que cela lui était arrivée, mais elle sentit une chaude larme couler le long de sa joue.
Pourquoi était-elle dans cet état là, elle ne le savait pas. Probablement était-ce à cause de Lord Darkmore. Son caractère lui rappelait quelqu'un... Mais qui... ?

" Vous ne m'apprenez rien, lui dit-elle d'une voix brisée.
Elle se rapprocha devant une tombe, sous le regard de l'Orzhov, et, fit un geste qui ne fut pas pour étonner l'Orzhov : elle envoya son poing se briser de toute ses forces contre la paroi lisse de la pierre. Le son des os de sa main craquèrent sous l'impact, et lorsqu'elle retira sa main, la marque rouge de son sang restait visible sur la pierre toujours intacte. Mais voyez-vous, ma vie ne vaut rien.
Cela fait bien longtemps que mon âme est morte.
Pourquoi suis-je encore là, là est la réelle question, lança-t-elle en regardant sa main en sang.
Alors, comprenez-vous maintenant pourquoi suis-je prête à me jeter tête baissé dans le danger ? La mort a cessé de m'impressionner depuis bien longtemps... "

Un silence se fit après que la vedalken eut fini, et elle s'aperçut que cette fois-ci, ses larmes s'écoulaient lentement et silencieusement de ses yeux.

" Dans quel état je dois être, murmura-t-elle en prenant appui sur une pierre. La pitié... Cela doit bien être la seule chose que je puis inspirer...

Tuez-moi si vous le souhaitez. Ce n'est pas en m'otant la vie que vous me priverez de quelque chose.
Et puis, tellement de gens disparaissent dans Ravnica que vous ne serez même pas inquiété...
Alors, suis-je trop dangereuse pour rester en vie ? "

Aëlys sourit, d'un sourire triste, mais elle sourit, malgré les quelques larmes qui lui coulait encore en travers du visage. Mais pourquoi souriait-elle ? Elle même ne le savait pas... Cela devenait une habitude de plus en plus courante : des sourires perçaient sur son visage sans même qu'elle n'en comprenne la raison.

" Merci, murmura-t-elle à l'adresse du Prince en prenant le mouchoir et en s'essuyantla main avec, qui fut vite taché de sang.
Mais voyez-vous, le corps, la vie n'est rien, seul compte l'esprit comme vous aimez vous même Orzhov à le dire. Or le mien n'est plus rien, la flamme qui le maintenant en vie, qui lui laissait espoir s'est éteinte depuis bien longtemps. Elle eut un léger rire, presque imperceptible, et elle enchaîna : Ce que je cache est peut-être puissant, mais vous n'avez aucune idée de ce dont elle est capable. Je me suis mise dans cette situation seule, je ne peux emporter d'autres personnes avec moi dans cette affaire. Si je dois mourir, je mourrais seule. Pour moi, tout espoir est perdue, définitivement. L'espoir n'est que le refuge des faibles. Et je refuse de m'admettre ainsi. Même si je dois mourir demain, je mourrais la tête haute. Tel est le sort qui m'est reservé.

Je n'ai personne vers qui me tourner. Personne envers qui je pourrais me confier. Personne à qui je devrais me confier. Je le pourrais peut-être, mais je ne le dois pas. Je n'ai pas à emporter dans cette histoire des personnes qui n'ont pas à y être. Cette affaire ne regarde que moi. Moi et...
Ses mots se brisèrent dans sa gorge.
" En tout cas, vous n'avez pas vous excuser. Ce n'est pas votre faute si je suis dans cet état...

Elle lui rendit son mouchoir, taché ça et là de quelques taches de sang.

" Reprenez-le. Je vous l'ai dit, mon corps est inutile. Alors, une main de plus ou de moins...
Et, s'il vous plait, ne parlez pas de mon passé ainsi, vous ne savez rien de ce qui a put m'arriver. J'ai vécu des choses... Bien sombre. " dit-elle pour clore la discussion.

Durant tout ce temps, son regard n'avait pas arrêter de fixer les yeux de l'Orzhov, et la tristesse se lisait dans les yeux de la vedalken.
Puis elle se releva.

" Peut-être devrions-nous y aller. Les autres vont nous attendre. Si vous souhaitez me joindre un jour, pour parler ou pour tout autre chose, vous savez où me trouver. Le quartier Azorius n'est pas si vaste que cela. "

HRP Au prochain post du Mj pourras t'il me dire ce que me répond le necromant, où si il ne me répond pas. /HRP

Silviel avait tourné les talons dès qu'elle avait reconnu le Boros. Elle ne voulait pas risquer d'être elle-même reconnue. Elle revint vers l'endroit, frissonnant à nouveau à cause du silence anormal aux abords du bosquet, cela lui permit néanmoins d'entendre la discussion des deux autres. Et la vedalken dit quelque chose qui la fit bondir. Elle sortit de l'ombre des arbre et fit d'une voix claire :

"Avec tout le respect que je vous dois, madame, et même si je suis loin d'être la mieux placée pour vous contredire, je ne suis pas d'accord avec vous."

Elle leva la tête pour planter son regard vert dans les yeux bleus de la sénatrice.

"L'espoir n'est pas un refuge, et encore moins celui des faibles. Il est tellement plus confortable de se réfugier dans le désespoir. L'espoir appartient aux courageux, car espérer signifie accepter prendre le risque de tomber de haut. Et d'avoir la volonté de se relever. Pour continuer. Et sans essayer, il n'est pas de victoire possible. Accepter la mort n'a rien à voir avec cela. La mort, qu'on la donne ou qu'on la reçoive, est toujours un échec. Il s'agit là de faire face à son propre échec la tête haute."

*Avoir le courage et la volonté de se relever. Précisément ce que je n'ai pas su faire.*

La selesnyane sentit des larmes briller dans ses yeux, reflets de celles de la vedalken. Elle baissa soudain le regard, effrayée de sa propre audace.

"Excusez-moi," murmura-t-elle. Puis reprenant d'une voix plus forte quoique peu assurée: "Je crois que vous avez raison, nous devrions rejoindre les autres."Son regard se posant sur la main ensanglantée d'Aëlys, elle ajouta, ne cherchant pas à savoir comment la sénatrice s'était blessée :
"Je puis soigner votre main. Il n'est pas prudent d'affronter des morts-vivants avec une main abîmée."

Rahinov faisait fi de tourner autour de l'endroit ou Markus, Aëlys, et Sliviel était. Visiblement sans danger, bien que Rahinov ai sentit la présence malsaine du mana noir, l'endroit était à présent un cimetière de tout ce qu'il y a de plus normal.
Néanmoins, les commanditaires mettaient un temps certains à arriver. Un retard du aux encombrements de la cité sans doute. Enfin, on prend les mesures nécessaires pour arriver à l'heure quand on est instigateur d'une expédition.

Le pontife avait très bien entendu ce qu'avait dit la sénatrice à Markus, enfin, peut être pas tout, mais certaines choses au moins. La sénatrice semblait avoir certains projets relativement futuristes, mais vraiment utopistes. "Changer la Ravnica qu'elle connait". C'est bien, elle aime sa cité, elle s'y implique. Encore fallait-il qu'elle connaisse ce qu'est la réelle Ravnica. Corruption à chaque coins de rue, coups de couteau bien placé dans une ruelle sombre, voilà ce qu'est la réelle Ravnica.
Mais cette sénatrice ne l'avait pas compris. Bien qu'elle ai douloureusement vécu un séjour dans les cachots dimirs, chose que Rahinov ignore, elle n'a encore aucune idée de ce qu'est Ravnica. Elle croit encore que tout le monde est gentil, sauf les dimirs, qui sont les méchants. Fini cette réaction enfantine. Personne n'est blanc dasn l'histoire, peut être les selesnyans, mais certainement pas les Azorius, et ce serait mentir de dire que les Orzhovs n'ont pas les mains sales ...

Mais Rahinov en vait trop entendu. Pour lui, remettre un peu en place cette sénatrice qui a des idées beaucoup trop surréalistes était la meilleure chose a faire, et il ne se fit pas prier pour rejoindre le trio.

" Dame Aëlys " fit il poliement " Je pense que vous n'êtes pas en droit de juger si quelqu'un a connu le desespoir ou pas. Vous jugez selon les apparences. Vous pensez sans aucun doute que j'ai toujours vécu dans l'opulence et la richesse des pontifes d'orzhovs ... Il n'en est rien. Cessez ces préjugés sur des personnes que vous connaissez peu. "

Rahinov fixa la sénatrice qui devait sans doute se dire que Rahinov devrait se mêler de ses affaires. Mais ce pontife est une vraie tête de mule.

" D'autre part, j'ai cru comprendre que vous vouliez changer la Ravnica actuelle, et que vous êtes prête à donner votre vie. Vous tremblez de peur dans une simple mine, dans l'impossibilité de se mouvoir, votre moral est fortement atteint, et vous voulez changer Ravnica ? Que vaut la vie d'une sénatrice qui ne tient plus sur ses jambes au moindre danger ? Endurcissez-vous d'abord. Car je me permet de rajouter qu'il y a deux méthodes pour pouvoir parvenir à vos idées complètement abracadabrantes. Soit vous vous imposez par la force, ce qui semble impossible face à tout un peuple d'une ville monde, soit vous la jouez finement et diplomate. Je ne le cache pas, vous avez un certain talent pour la diplomatie. Malheureusement, c'est assez inutile si on a aucune relation pour nous aider.

Et concernant la fragilité de la barrière d'Aether de Ravnica, je doute fort que vous en savez plus que nous, voire que vous en savez autant. Un simple bluff. Vous avez beau être sénatrice, vous n'êtes pas mis au courant de tout. "

Rahinov avait recadré la sénatrice assez violemment. C'était le but. Elle se croit maligne, mais elle n'est finalement qu'une Azorius ordinaire, comme Rahinov est un orzhov de tout ce qu'il y a de plus normal. A une différence près : Il est largement plus musclé et plus svelte que les pontifes l'ayant précédé ...

" Mais je ne vous fais pas un cours sur comment prendre le pouvoir ! Vous avez dit que vous vouliez changer Ravnica. Vous n'êtes donc pas sans savoir qu'il y a deux manière de procéder. Par la force, ou en diplomate. La première hypothèse est d'emblée éliminée car personne ne possède ne serait-ce qu'une infime partie de la puissance qu'il faudrait pour se liguer contre tout un monde. L'autre manière est plus délicate, mais est aussi compromise pour l'instant au vu de votre influence sur les hautes autorités.

Je sais bien que vous ne voulez pas prendre le pouvoir. Vous voulez simplement changer Ravnica, en une "boucherie". Je vous répond : c'est impossible pour vous.

Je ne préconise certainement pas la manière dure. Encore une fois, vous dites ce que vous voudriez entendre. Mais vous me connaissez trop mal pour dire cela. Depuis que je suis né, les seules fois ou j'ai usé de la force était pour sauver ma peau lorsque la diplomatie avait perdu tout espoir de marcher. "

Rahinov marqua une pause et reprit.

" Et je ne vous ai pas jugé sur votre apparence, mais sur ce que vous venez de dire. Juger les gens sur leur apparence est le fait d'appliquer un caractère selon le physique d'une personne. Ainsi, un homme couvert de cicatrices, grand et musclé, possédant une voix grave et un regard dur est forcément méchant, alors qu'il pourrait très bien être gentil comme tout.
C'est ça, un préjugé.
Donc, seloln l'apparence et uniquement l'apparence, je doute fort que vous diriez de moi que je suis une brute épaisse sans cervelle. je suis de la même corpulence que Markus, avec un même visage allongé. Et pourtant, vous venez de donner des exemple totalement contradictoires. Quand à Dame Sliviel, son visage doux et calme, ses habits ample font penser à une personne calme, gentille, et attentionnée, et nullement à une personne égocentrique.

Vous dites aussi que je ne peux pas juger une personne que je n'ai vu que deux ou trois fois. Pourtant, vous venez à l'instant de le faire. Mais j'ai plus important ...
J'ai assez bien entendu la conversation. "

Rahinov se tourna vers Markus.

" Markus. Tu as beaucoup appris de cette fille qui en vale la peine ? Est-ce si important ? Est-ce réel et non un mensonge ? Si c'est le cas, tu comprends qu'il faut en informer les hautes autorités Orzhovs. Et elles commencent par moi, et les princes marchands, et vont jusqu'à L'Obzedat.

Dis moi ... Tu ne comptais pas garder ces informations pour toi, me trompe-je ? "

L'attitude d'Aëlys avait changée du tout au tout, et elle avait retrouvé sa froideur habituelle.

" Fort bien.
J'ai entendue ce que je voulais entendre. Merci de votre si aimable participation.
Je vais vous laisser. Je vais réfléchir, toute seule, si le fait qu'une faible vedalken idiote, ignorante, utopiste, ennuyeuse et qui ne sais rien faire ne constituerais pas un poids mort pour votre groupe. Elle avait bien insisté sur le "toute seule".
Sur ce, Messires Darkmore et Rahinov. Dame Silviel.
Je pense que je vous retrouverais au rendez-vous des Vosteras. Si toutefois je n'ai pas changée d'avis. Et si je suis encore en vie...
Qui sait ? Peut-être vais-je me faire assassiner sous peu... "

Sur ces mots, Aëlys s'était légèrement inclinée, et son discours fini, elle partit complètement à l'opposé du groupe. Elle voulait rester seule.

Hrp :

Si jamais quelqu'un de vous trois veut me rattraper...
Sinon Aëlys disparait derrière quelques tombes. Je posterais la suite si tel est le cas.

Kinay se retourna vers le commanditaire.

**Rha cet Ivan est plus fort que je ne l'aurais cru, il est assez gênant qu'il soit dans cette mission. Il va falloir que je trouve une parade ...**

Kinay rejoins le groupe des personnes qui attendait que ceux qui sont partit en reconnaissance reviennent.

**Cette mission a l'aire importante, essayons de la mener à bien.**