Un cimetière hanté

"Nous voilà bien. On est coincés ici, maintenant."
"Nous l'étions déjà auparavant. Et maintenant au moins, nous avons tout le temps qu'il nous faudra pour réfléchir au <<Comment sortir d'ici ?>>".
Le grand et maigre Golgari avait déjà une idée. Se servant de ses manas noirs - son mana vert était en effet devenu noir, ce qui n'était pas bon signe - Asmodée dessina à nouveau un Sceau du destin, cette fois sous la grille, de sorte que la herse se retrouve exactement au-dessus. Puis il envoya le squelette au péroné brisé se plaquer contre la grille. Le Sceau se déclencha dans un sifflement assourdissant, mais ni le squelette ni la grille ne bougèrent d'un pouce.
*Que ma créature ne soit pas affectée, soit. C'est une créature liée au nécromana, après tout. Mais que la grille n'ait rien eu, cela n'est pas normal. Ce n'est quand même pas vraiment du mizzium ?"
La tentative de l'assassin ne fut pas vaine : trois personnes, qui discutaient apparemment dans le couloir principal, s'approchèrent de leur grille. Leur visage étaient impossibles à discerner car il étaient à contre-jour, mais à leur vêtements, le Golgari en reconnut au moins deux : le style des vêtements d'Anya, la Golgari qui était avec Kinay, ainsi que la richesse des tissus des habits de l'homme indiquaient qu'il s'agissait de l'Orzhov Markus Darkmore. Un très, très haut gradé, si ses souvenirs étaient bons. La troisième personne, une petite femme portant des vêtements aux couleurs Selesnyannes, devait donc être la chantresse.
"Nous sommes deux ici : le Boros et moi-même. Les zombis sont hors d'état de nuire, mais nous sommes bloqués."
Darkmore se pencha sur la herse et l'observa attentivement, avant de déduire à voix haute qu'elle avait été renforcée magiquement et qu'il n'y avait pas grand-chose qu'il puisse faire. Un silence passa, puis il reprit la parole.
"Tout au plus pourrait-on passer en s'attaquant non pas à la grille, mais au mur ..."
Marth et son compagnon se penchèrent simultanément pour examiner le travail à faire. La herse était tombée dans des encoches profondes d'une vingtaine de centimètres. Il leur faudrait desceller plusieurs pierres de chaque côté de la grille, ce qui allait prendre un certain temps. Anya eut alors l'idée de demander à Leszek, un sans-guilde qui était lui bloqué dans l'escalier principal, d'aller chercher du bois dehors. Le bois mouillé pourrait provoquer l'éclatement de la pierre. Mais après quelques minutes d'attente, Leszek revint dépité : à la sortie du caveau, une grille similaire était tombée, l'enfermant dans l'escalier.
Excédé, Asmodée voulut invoquer un étrangleur spectrebois afin qu'il soulève cette maudite herse qui le contraignait à l'impuissance, mais la réalité se rappela vite à lui : son mana vert vira au noir, et avant qu'il ne le dissipe, il échappa à son contrôle et fila vers le fond du caveau.
"En fait", dit LD, "je suis persuadé que celui qui est en ces lieux s'amuse follement, et est en train de nous amener à ce qu'il voulait, à savoir nous isoler en petits groupes et à nous obliger à nous rendre dans la salle du fond, où il nous attend très certainement ... Et à chaque fois qu'il aura éliminé l'un de ces groupes, il en "libèrera" un autre ..."
"Pour n'avoir à affronter qu'un groupe réduit et diminué.", ajouta la chantresse.
L'Orzhov acquiesça : "En gros, il ne tient qu'à nous de prouver qu'il se trompe, et que de toute façon il ne réussira pas de cette manière.
Car je m'en vais le tuer. Maintenant."
Asmodée, à bout de nerfs, craqua devant l'orgueil du lord.
"Et nous, nous attendons sagement ici ? Et si vous échouez, tout archimage que vous êtes ? Le flux de nécromana est extrêmement puissant ici, nous le savons tous. Ce n'est pas un simple nécromancien qui est ici, mais quelque chose de beaucoup plus dangereux, quelque chose qui maîtrise tellement le mana noir qu'il influe sur notre propre magie."
"Et alors ?" rétorqua Markus. "Je suis un Prince des Esprits. Et je crois que ce n'est pas lui qui influe sur notre propre magie, mais autre chose. Lui ne devrait pas être particulièrement dangereux.
En revanche, il y a au-dessus de la salle du fond une certaine stèle couverte de fleurs noires" - Anya sursauta à ces mots - "que j'aimerais certainement examiner..."
"Ca ne colle toujours pas. Quel intérêt aurait un simple nécromancien à prendre ainsi le contrôle d'un tombeau, à y introduire ses troupes et à y piéger les mercenaires qui s'y aventurent pour les y décimer ? Même si il s'agit de deux entités distinctes, ce n'est toujours pas plausible. Quel intérêt peut-il y trouver ?"
"Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un simple nécromancien qui soit à l'origine de tout cela. C'est au-delà. Je regrette de ne pouvoir vous en dire davantage, mais pour votre salut comme pour vous laisser une chance de vivre encore en paix je vais éviter.
J'y vais."
"Et comment comptez-vous tuer cette chose ?"
"En retournant ses propres armes contre elle."
"Et comment est-ce possible ?"
"La mort contre la mort, une mort pour une mort."
"Vous allez vous sacrifier ?"
"Ce serait inutile. Mes serviteurs suffiront."
Dédaignant les manifestations de soulagement de la chantresse comme celles, plus discrètes mais en même temps plus significatives pour le Golgari, l'assassin lança à l'orgueilleux humain :
"Vous refusez d'être clair, soit. Mais je n'en considère pas moins que c'est de la folie furieuse que d'y aller seul."
"Oh, mais je ne serai pas seul", reprit Markus. À ces mots, il fit signe à Silviel de sortir l'ancreur qu'il lui avait donné. "Si vous ne me suivez pas, pourriez-vous me rendre cet objet ?" Elle lui tendit aussitôt, puis tenta de canaliser un mana blanc. Le mana vacilla un peu, mais tint bon. La chantresse voulut alors canaliser un mana vert. A peine y parvint-elle que tous deux devinrent noire et filèrent vers le fond du caveau.
"Le mana blanc semblait tenir. Avec un peu de chance, seul la canalisation du vert a fait tourner les choses au vinaigre. Et tant que la chose qu'affrontera Messire aura des oreilles et/ou un esprit, je peux être utile."
"Je viens aussi", décide finalement Anya. "Leszek et Erwan pourront faire passer les messages aussi bien que moi, et si jamais vous mourez, je crois que mes chances de survie ne sont guère meilleures."
Anya et Silviel s'avancent à la suite du Prince, disparaissant dans les ténèbres. Asmodée et Marth se regardèrent, en proie à l'indécision. Puis le Boros, saisissant sa dague, entreprit de desceller les pierres. Elles étaient lourdes, et liées par un ciment très fin et très compact. Soupirant, le Golgari se résigna à exploiter la seule option qui leur restait, et arracha une côte à un squelette pour s'en servir comme outil, afin de creuser le ciment, et ordonna à ses familier d'en faire autant. A quatre, ils progressaient plus rapidement, et purent desceller la première pierre au bout de dix minutes. Le problème, c'est qu'il en restait une demie-douzaine au bas mot.
Et alors que le désespoir se faisait sentir, la grille s'ouvrit. Marth sortit aussitôt en courant, heureux de sa soudaine libération. Asmodée le suivit avec plus de circonspection, attrapant une deuxième torche au cas où ils auraient de nouveau besoin de bois ...

Les trois volontaires s'avancèrent prudemment dans le couloir large et sombre. La lumière vacillante des torches les éclairait certes, mais ils ne pouvaient pas voir bien loin, et des formes fantasmagoriques se dessinaient selon la fantaisie des flammes. Ils avançaient vite, il n'y avait pas une minute à perdre. Ils n'eurent pas à marcher longtemps avant de voir, de part et d'autre du mur, deux nouvelles grilles. L'une, celle de gauche, semblait avoir été arrachée de ses gonds ; ou plutôt, le mur autour d'elle avait été arraché, car la grille en elle-même semblait n'avoir subi aucun dommage. Elle était visiblement aussi solide que celle qui les avait séparés du Golgari et du Boros.

Il leur était toutefois impossible d'accéder à l'escalier qu'elle bloquait auparavant. En effet, celui-ci était recouvert par un éboulis qui le rendait totalement impraticable. A côté de Silviel, Anya murmura d'une voix tremblante, pleine de peur et de larmes :

"Kinay..."

Le coeur de la chantresse se serra ; elle ignorait que certains de leurs compagnons se trouvaient là. Elle espéra qu'ils avaient pu éviter la chute des pierres, malgré les fortes probabilités en faveur de l'autre possibilité. Elle pouvait imaginer la détresse de son amie, qui tenait tant au nécromancien peut-être enterré vivant à côté d'eux. Profitant du fait que Markus était devant elles et ne les voyaient de fait pas, elle effleura brièvement la main d'Anya - elle ne pouvait faire plus - pour l'assurer de son soutien et tenter de lui donner un peu de réconfort. Heureusement, une diversion vint très vite.

Des bruits d'explosion, d'éclairs et de bataille provenaient de l'autre grille, à leur droite. La voix tonitruante d'Ivan fit entendre un retentissant :
"Vous ne m'aurez pas, pitoyables nécrosés !" suivi d'un redoublement d'explosions. Markus cria au Golgari :

"Besoin d'aide , messire Ogarev ?
- Oh, n'ayez crainte, je suis capable de venir seul à bout de ces abominations puantes ! Mais dites-moi, Anya est-elle bien restée à l'entrée, comme je lui avais demandé ?" répondit Ivan sur le même ton.

A ces mots, la concernée rougit honteusement et baisse la tête. Darkmore lui fit un clin d'oeil tout en rassurant son tuteur d'un mensonge :

"Bien entendu, elle est en sécurité."

A voix plus basse, et s'adressant cette fois à la jeune nécromancienne, il ajouta, d'un air décidé :

"Je parlerai plus tard à votre tuteur. Il est décidément temps que vous gagniez un peu plus de liberté et d'autonomie."

Son interlocutrice le remercia d'un doux sourire, et inclina la tête avec gratitude. Après ce bref échange, ils repartirent vers le fond du caveau. L'astmosphère était de plus en plus froide, humide, et oppressante. La peur commençait à réellement racler ses griffes contre la cage thoracique de Silviel, lorsque le progression fut interrompue par la grille sur laquelle s'interrompait le couloir, menant à la crypte la plus importante du gigantesque mausolée. Dans un léger grincement, l'obstacle se leva, leur laissant le passage libre. Le coeur battant, ils entrèrent dans la pièce, qui semblait immense. Derrière eux, les barreaux retombèrent brusquement, les faisant sursauter et les empêchant de revenir en arrière. Marth, qui arrivait en courant, jura en voyant qu'ils étaient de nouveau séparés.
A présent, ils allaient vraiment devoir aire face seuls à l'ennemi, et la jeune chantresse, soudain, se sentit toute petite et terrifiée, mais fit de son mieux pour paraître brave. Elle l'avait voulu, après tout.

Anya frissonna lorsqu’elle passa finalement sous le porche de la crypte du fond. Toute chaleur semblait avoir fui ces lieux empuantis par l’odeur de la mort. Pourtant, ils avaient dû être remarquablement beaux sous d’autres auspices. La grande salle pavée de marbre, tout comme le catafalque blanc qui trônait en son centre, était décorée d’une fresque soigneusement ouvragée décrivant des scènes de chasse, dans un environnement semi-forestier qui n’avait nulle chance d’exister à présent que la cité de Ravnica avait dévoré les dernières parcelles de nature brute. Les seuls lieux que l’on pouvait encore considérer comme sauvages à la surface de Ravnica étaient les quartiers en friche, délaissés après une catastrophe industrielle, biologique ou magique. Même dans les jardins Selesnya la nature était dressée, et ce n’était certainement pas dans un parc Orzhov qu’elle trouverait quelque chose de vierge. Il était si triste que la pierre, la magie et le métal eussent enfermé tout ce qui était libre sur ce monde…
Détournant son regard de ce témoin de richesses et de libertés oubliées, elle le posa sur les merveilles disposées contre les murs ou à même le sol. Rares étaient les tombes qui n’avaient pas été profanées par des pilleurs sur Ravnica, et celle-ci en faisait à l’évidence partie, comme la jeune elfe pouvait le constater en découvrant les merveilles accompagnant le maître de céans dans l’au-delà. Gemmes, bijoux, tissus précieux, armes d’apparat, il y avait là de quoi nourrir bien des familles ravnicanes durant des années. Encore que pour un Orzhov ces objets ne soient que de peu de valeur, très certainement, ainsi qu’elle put le constater en voyant le Prince des Esprits simplement survoler du regard neutre les trésors de la pièce, avant de le poser sur les deux pièces maîtresses de la salle.
La tombe en elle-même était soigneusement taillée dans du marbre blanc veiné de noir, d’une variété très rare sur Ravnica, et ornée de cariatides qui eussent paru plus vraies que nature si elles avaient été de taille et de couleur normales. Une lourde épée de pierre reposant entre ses mains croisées sur le pommeau, le gisant représentant Wladimir Vosteras semblait figé dans un sommeil éternel, pourtant empli de vigilance.
Mais quelque chose n’allait pas dans ce tableau pourtant si calme. Car une lueur bleutée flottait autour de la tombe du prince marchand. Cette lumière, telle une flamme malsaine et sans chaleur, ondoyait et éclairait la scène d’une clarté maléfique, et la jeune fille frissonna en posant les yeux dessus.

Cependant, malgré la menace silencieuse et latente qui planait sur le catafalque, ce n’est pas sur celui-ci que s’arrêtèrent les regards des trois arrivants, mais sur la pièce maîtresse du trésor reposant en ces lieux.

Au fond de la crypte, reflétant la lueur bleutée de la tombe maudite, se trouvait un trône d’argent et d’or orné de pierreries, d’une valeur incommensurable. Et assis sur le froid siège…

« Bonsoir. Je vous attendais, Prince des Esprits… »

Autant pour l’honneur, alors. Anya et son amie n’étaient que des pions dans l’affrontement qui s’annonçait, l’être vêtu d’une longue cape noire le recouvrant intégralement n’ayant nullement paru s’intéresser à leur présence, comme si elles n’étaient que fraction négligeable. Mais qu’avaient-elles bien pu faire pour se retrouver au cœur de la menace ?

Le personnage releva la tête, mais seule une ombre occupait la place de son visage, avec deux points lumineux reflétant la flamme malsaine du catafalque et irradiant d’un tel pouvoir maléfique que même Anya, pourtant ayant vécu des années auprès d’un puissant nécromancien, ne put s’empêcher de faire un pas en arrière.

Cependant, il en fallait certainement plus pour impressionner le Prince des Esprits, car celui-ci répondit calmement, comme s’il s’adressait à un simple invité d’une réception Orzhov :

« Nécromancien Piotr Vlat, je suppose ? »

À ces mots, la voix sépulcrale s’emplit de haine et de folie, et les flammes bleutées de ses yeux passèrent à un rouge profond, alors qu’un halo noir se formait autour de lui :

« Ne m’appelez plus par ce nom ! Je suis devenu bien plus depuis que j’ai eu accès à l’Illumination ! »

***Magnifique !*** pensa Anya. ***En plus, il est complètement fanatisé… Ca promet !***

Mais Markus Darkmore ne s’en émut point, et reprit d’un ton toujours aussi égal :

« Vous me faites pitié. Décidément, vous serez toujours les mêmes à désirer plus de pouvoir, à croire en avoir plus, et à finalement devenir l'esclave d'un être plus puissant que vous... Sincèrement, je vous plains... »

Anya sursauta. Tout s’était passé si vite qu’elle eut peine à réaliser ce qu’il s’était réellement passé. Un instant plus tôt, Piotr Vlat – enfin, ce qui avait été Piotr Vlat – se tenait assis sur le trône. Une fraction de seconde plus tard, il contemplait le vide qui ornait à présent son thorax, sa main encore levée après avoir jeté son maléfice droit sur le Prince, un rai d’une lumière tellement noire qu’elle s’était imprimée en négatif sur les rétines des deux jeunes filles.

Un roulement de parchemin retentit, et le regard de la jeune fille glissa sur ce dernier, survolant au passage le cadavre du srâne caché qui avait donné sa vie pour sauver son maître. Ce dernier semblait intouché, et venait de révéler un objet qu’il maintenait caché en sa main, un pacte mortel. Signé avec du sang et, Anya le sentit, de la magie.

« Donne la mort, elle te tuera également, » conclut Markus.

Anya avait déjà entendu parler de ce Pacte de la Tombe, et avait cru que ce n’était qu’une légende, Ivan lui-même ne sachant pas le maîtriser. Seule la Matka en détenait le secret, à ce que l’on disait. Et bien, en voilà une cruelle contre-démonstration…

« Néanmoins, j’ai trouvé fortement intéressant ton sortilège. J’en prends note, il me sera certainement utile. »

Anya fut transie à ces mots, toujours prononcés de cette voix atone par le Prince, et pria en son for intérieur de ne jamais être confrontée à l’avenir à cette personne qui pouvait être aussi froide et calculatrice qu’il avait été d’apparence cordiale lorsqu’il avait proposé de la protéger.

Sans un son, l’être qui avait été autrefois Piotr Vlat glissa doucement à terre.

[HJ @Kinay et Rahi : LD a anticipé vos actions. Je vous envoie un MP avec les détails de la conversation. Si vous avez quelque chose à redire, j'éditerai sans problèmes.]

Szerak balaya du regard la salle dans laquelle Wenvel, Harek, Rahinov, Kinay et lui-même étaient enfermés. Le niveau d'eau montait, passant des chevilles aux genoux, tout comme la pression passer gentiment de la crainte au désespoir, pouvant finir par atteindre l'hystérie. Le Dimir observa attentivement leur seule voie d'issue, l'éboulis qui bouchait la sortie. Les roches semblaient mêlées avec une sorte de terre glaise. En les manipulant, il aurait peut-être pu stopper la voie d'eau, comme agrandir sa sortie. Mais alors qu'il s'apprêtait à tenter sa chance, une secousse se fit sentir et l'écoulement s'arrêta net. Le lobotmiste poussa un profond soupir de soulagement. Ils étaient à présent entourés par un mètre d'eau boueuse, rendant leur vêtement irrécupérables. Szerak se fichait de son vieux manteau, que son salaire d'apprenti orfèvre ne permettait de toute façon pas de remplacer, mais l'habit du pontife ne devait pas être dans la même situation.
Passant par dessus l'esthétique vestimentaire, le Dimir s'apprêtait à essayer d'ouvrir une brèche dans l'éboulement, lorsqu'il sentit la main de Wenvel sur son épaule.

"Tu ne crois pas que ça risque de faire reprendre cette inondation ?"

"Tu as une meilleure idée, peut-être ?", rétorqua Szerak avec un ton moqueur que les nerfs avaient de la peine à retenir.

"Attendre ? Les autres trouveront bien un moyen de nous sortir de là, non ?"

"Ou ils penseront que nous soyons morts et sortiront pour empocher les sousous que nous méritons tout autant qu'eux, non ?"

"Pas faux...", fit le chasseur de primes, avant de reprendre après quelques instants de réflexion. "Mais je pense qu'ils ne nous laisseront pas moisir ici. Si je ne
m'abuse," reprit-il un ton plus bas pour que les autres ne les entendent pas, "la petite golgarie en pinçait pour ce Kinay, elle ne le
laissera probablement pas piégé. Et le Prince des Esprits ne laissera
pas le pontife non plus."

"Soit, tu as peut-être raison...", répondit le Dimir, plus calmement. "Mais il n'empêche", continua-t-il après quelques secondes de silences, assez fort pour que toute l'assemblée puisse l'entendre, "que faire confiance
aux autres ne me plaît vraiment pas... Quand on grandit sans une mère et
sans un père, on apprend vite qu'on n'est jamais mieux servis que part
soi-même. D'un autre côté, je ne peux pas risquer que nous mourions
tous noyés pour mon orgueil... Alors attendons."

Derrière eux, Harek et Kinay semblaient tenir la même conversation.

"Mais s'ils meurent ?" demandait justement le Golgari.

"Alors nous mourrons comme eux", répondit le guérisseur.

Là, la patience du Dimir atteignait ses limites.

"D'accord. J'attends une demi-heure, si personne ne se fait entendre,
là-haut, je tente d'ouvrir une sortie. Je préfère mourir noyé en
quelques minutes que de soif dans quelques jours... "

Il n'eut pas le temps d'achever ses mots qu'un grand bruit se fit entendre. Quelques pierres glissèrent de l'éboulement, mais rien qui mette le groupe en danger. Voyant ce bruit comme une lueur d'espoir dans les ténèbres, Szerak hurla avec toute la force de ses poumons.

"Héé ! Y a quelqu'un, là-haut ?"

S'ensuivit un écho infernal dans le caveau, et une nouvelle secousse. Harek conseilla sagement de s'éloigner de l'éboulis, au cas où tout venait à tomber. Une troisième secousse précéda un courant d'air et des cris pouvaient être discernés, ainsi que des explosions retentissant régulièrement. Les plus fortes d'entre elles faisaient trembler l'éboulis. La même scène que tout à l'heure se produisit.

"Héé ! Y a quelqu'un, là-haut ?"

"Nous sommes attaqués !" répondit la voix de Marth, un tantinet angoissée.

"Nous, nous sommes coincés, on échange ?", rétorqua la voix moqueuse du lobotmiste, mais aucune réponse ne lui parvint. Seulement des cris et des bruits de combat. Szerak se tourna vers ses compagnons d'infortune.

"Qu'est-ce qu'on fait ? On attend que des cadavres ambulants viennent nous ouvrir la porte ?"

"J'hésite."
répondit Wenvel. "Si nous tentons de nous frayer un passage dans les
éboulis, ils risquent de finir de s'écrouler, et nous ensevelir. Et je
ne suis vraiment pas en état de me battre."

Le Dimir réfléchit quelques secondes, avant de reprendre.

"Mais si on a senti un courant d'air et entendu les cris, ça veut dire qu'il doit y
avoir un passage qu'on peut creuser, sans que tout nous tombe dessus,
non ? Il faut juste trouver d'où nous est parvenu ce courant d'air."

"Certes"

Après ces quelques mots, les srânes du pontife s'approchèrent de l'éboulis et pépièrent quelque chose à leur propriétaire. Ce dernier acquiesça et passa à la traduction.

"Il y a une ouverture à peu près grosse comme le poing. On peut tenter de déblayer autour, mais au risque de tout se prendre sur la tête."

"Il n'y a pas quelque chose ici qui puisse faire office d'étais ?" demande alors le guérisseur.

"Si on réussit à soulever les pierres tombales, pourquoi pas," fit Kinay.

Aidé par ce dernier et les srânes, Szerak tenta de soulever les pierres, qui bougeaient à peine. Cela témoignait de la force herculéenne des zombies, qui en déplacèrent une chacun... Alors le Dimir, bientôt à bout de nerf, commença à faire des propositions désespérées.

"Et si on essayait de jouer les étais humains ?"

"Tu te vois supporter des centaines de kilos de roche à la force des bras ?" demanda ironiquement Wenvel.

"Dommage que ne ce n'est qu'une expression, sinon on aurait pu se servir de ta grosse tête ! ", rétorqua le lobotomiste.

"Je ne sais pas s'il peut supporter des quintaux de roche, mais en tout
cas, je ne supporte ni ce chasseur de primes ni cet orfèvre," marmonna
Harek, malheureusement suffisamment fort pour que tous deux l'entendent.

Szerak lança un regard furieux contre le guérisseur, mais le moment n'étaient pas bienvenu pour s'entretuer. Il tenta de reprendre son calme et se contenta de répondre :

"Tu devras nous supporter encore longtemps, si on ne trouve pas une solution...", ce qui eut pour effet de faire rougir Harek, pris en faute.

"Pardonnez-moi. Mais je suis un peu claustrophobe, et me voir enfermé ici me met un peu sur les nerfs."

Le Dimir tourna la tête vers l'éboulis. Lui aussi, manquer de sang-froid en ce moment. Quelques secondes de réflexion l'auraient empêcher de foncer tête baissée contre l'éboulement et tenter de creuser une sortie. Mais la réflexion ce soir n'était pas de la partie.

"Bon, j'espère que vous êtes immunisés contre les pluies de cailloux, mes chers..."

*"Hé, att... !", tenta de l'arrêter le chasseur de primes. Mais il était trop tard...

Lorsque la poussière se dissipa, Szerak pataugeait dans une boue sombre, jusqu'à la taille. Il n'y avait pas un seul fil de lumière dans le caveau. Le Dimir tenta d'établir contact avec ses compagnons.

"Vous êtes tous entiers ?"

"Moi ça va, et toi ?", fit la voix de Kinay.

Après quelques crachas et des toussotements, Rahinov répondit également : "J'ai avalé tellement de cailloux qu'on pourrait ouvrir une mine dans mon estomac pour tenter d'y trouver de l'argent !"

"Vous m'en voulez ?", reprit le Dimir avec un petit ton sarcastique.

"Attends que j'aie réussi à rallumer une torche et tu verras," grogna le pontife.

"Bah, au moins maintenant on est sûr que c'était pas une bonne idée !"

On entendit un pépiement. Au moins l'un des srânes était toujours là. Alors Szerak recommença d'appeler.

"Harek, Wenvel, vous m'entendez ?"

Aucune voix lui répondit. Il balaya ce qu'il pouvait distinguer du caveau du regard et remarqua que des flashs et une petite lueur de lumière provenait de la même direction d'où ils entendaient les bruits du combat. Il remarqua aussi que de l'eau glougloutait et que le niveau semblait monter. Le lobotomiste pataugea tant bien que mal dans la boue pour s'approcher de l'éboulis, d'où partait la lumière. Un passage assez grand pour faire passer une personne les menaient vers l'escalier.

"Je crois que j'ai trouvé une sortie !"

"Bonne nouvelle," fit Kinay. "Mais j'aimerais bien en avoir aussi du
guérisseur et du chasseur de primes. Si cela s'est fait aux dépens de
leur vie, ce serait vraiment dommage."

Szerak n'avait pas la même opinion sur la valeur de la vie de quelqu'un d'autre comparé à la sienne, mais il devait admettre que deux personnes supplémentaires, dans une telle occasion, peuvent s'avérer précieuse. En essayant de se souvenir d'où se trouvait Harek au moment de l'éboulement, il tenta une plongée sous la boue, afin de récupérer le corps du guérisseur. En tâtonnant, il parvint à le trouver. La tête dans l'eau, le guérisseur ne bougeait plus. Il avait cessé de respirer, mais son pouls battait toujours. Il était encore récupérable. Szerak le sortit de la pièce, afin d'essayer de le réanimer. Alors qu'il parvint à sortir le corps de Harek du caveau, il entendit la voix de Kinay, provenant du même endroit où était Wenvel au moment de l'éboulement.

"Non, on ne peut plus rien faire."

Le lobotmiste évita de se faire prendre par le sentiment de culpabilité et passa à la réanimation du guérisseur, qui semblait avoir de l'eau (ou plutôt de la boue) dans les poumons. Après de longues minutes de massages cardiaques et d’insufflations bouche à bouche, Harek revint à lui.
Ils étaient enfin hors de danger, mais c'était au prix du chasseur de primes. Szerak préféra ne pas y penser et lança un coup d'oeil en direction de la zone de combat. Il était inapte à se battre et les autres n'en valaient pas mieux. Il ne lui restait plus qu'à attendre... attendre que les autres viennent les sortir de l'escalier...

Sujet: Re: Un cimetière hanté Jeu 29 Sep 2011 - 4:28

Clôture de la quête. Je vais poster au fur et à mesure la suite et fin des événements pour chaque joueur, puis distribuer les récompenses en conséquence. Les récompenses en or et expérience incluront les gains indirects de points RP dus aux événements qui vont suivre. Bonne lecture !

La fin de l'histoire

Partie I – En haut des marches : le récit de Yuna

Après le départ de Silviel, Markus et Leszek, Hasan poussa un soupir et s’assit sur un banc au bord de l’un des bassins entourant le mausolée. Il semblait ne pas être à l’aise depuis qu’il était entré dans le cimetière, et transpirait abondamment. Yuna crut initialement que l’énigmatique personnage craignait la présence des puissants mages du groupe, mais elle s’était davantage intéressée à la présence de sa confrère Lionne, qui paraissait déjà connaître ce dernier. Mais alors qu’elle se préparait à s’enquérir de ce fait auprès de la jeune fille, Hasan tomba à la renverse sur le sol et resta immobile, les yeux grands ouverts sous la pluie battante.

Même Aëlys, qui semblait se désintéresser totalement de la situation du groupe et de la profanation du cimetière, et qui s’était également assise sur un banc non loin de l’entrée du caveau, parut avoir un regain d’attention pour les événements, mais ne daigna cependant pas se relever. Pour la sénatrice Azorius, il n’était à l’évidence qu’un pion, une victime de plus, sans intérêt aucun. Ce ne serait qu’une fois la lie enlevée que les éléments intéressants se révéleraient.

En revanche, pour la biologiste Simic, il revêtait un intérêt certain. Au mieux, il était mort, et constituerait un sujet d’étude parfait. Au pire, il était encore vivant, mais l’agent qui avait causé sa défaillance courrait encore ses veines et pourrait être plus soigneusement étudié. Les maladies étranges ne manquaient pas sur Ravnica, et un savant Simic ne perdait jamais une occasion de les étudier, que ce soit pour en découvrir un remède ou bien pour chercher de nouveaux agents infectieux susceptibles de nettoyer des lieux qui en avaient besoin, comme le demandaient parfois certaines guildes.
Après un bref coup d’œil à Lionne qui semblait totalement pétrifiée par l’événement, elle enfila un gant médical, s’approcha doucement d’Hasan et palpa avec prudence la gorge de celui-ci à la recherche de son pouls, qu’elle découvrit totalement inerte. Ainsi l’homme était mort. Parfait, il était plus facile d’opérer sur des cadavres que sur des vivants.
Par mesure de précaution, elle tira discrètement une fine aiguille de sa manche et s’en servit pour transpercer le cou de l’homme afin de provoquer une hémorragie interne, bien que ce ne fût guère utile à présent. Elle la cacha aussi prestement qu’elle l’avait sortie, bien qu’elle n’eût guère à se justifier de son action. Elle pouvait toujours dire pour se dédouaner qu’elle voulait lui épargner une pénible fin, ou bien avouer la vérité – il était déjà mort, après tout – et expliquer son geste par un échantillonnage de sang. Mais elle put rapidement constater à leurs regards qu’aucune des deux autres ne l’avait vue. Elle tournait le dos à sa confrère, quant à Aëlys, elle se trouvait alors trop loin pour avoir pu distinguer la petite aiguille dans la pénombre de la tourmente.

CRAC !

Les trois jeunes filles se retrouvèrent brutalement aveuglées et assourdies lorsque la foudre tomba sur un arbre voisin, transformant instantanément celui-ci en un brasier malgré la pluie battante. Yuna eut une pensée envers la Selesnyane qui aurait été bouleversée par cet événement, mais celle-ci était entrée dans le caveau. Par réflexe, la Simic regarda l’entrée du mausolée, et eut la surprise de voir celle-ci condamnée à présent par une herse. Elle ne put se retenir de pousser un cri de joie intérieure à l’idée de ne pas être à l’intérieur.

Nénamoins son naturel cartésien et scientifique reprit rapidement le dessus, et elle prit le temps de réfléchir quelques moments. Pendant ce temps, Lionne, qui était sortie de sa torpeur, s’était agenouillée à son tour auprès du cadavre et l’examinait avec un air étrange, à la fois pensif, surpris, triste et joyeux gravé dans ses yeux.

« Je crois qu’il faudrait le déposer chez un médecin de notre guilde, » finit par dire Yuna. « Ici, nous n’avons pas ce qu’il faut pour analyser précisément la cause de sa mort. »

« Je veux bien t’aider, » acquiesça Lionne. « Nous ne serons pas trop de deux pour le transporter. »

« Il serait peut-être plus judicieux de faire appel à un familier pour le transporter. Par clavelade, ce serait plus rapide. »

« Par ce temps ? C’est trop risqué, mieux vaut utiliser un verloque. »

« Tu n’as pas tort. »

Joignant la parole à l’action, Yuna fit appel à l’une de ces créations si utiles de sa guilde. Mais alors qu’elles hissaient le corps de la victime sur la créature, Lionne lui saisit le bras et montra aux deux autres une sorte de poudre blanche sur son bras droit.

« Une chance que cette partie de son corps ait été à l’abri de la pluie, sinon on ne l’aurait jamais vu. Une idée de ce que c’est ? »

Aëlys comme Yuna avouèrent leur ignorance, bien que toutes trois fussent tombées en accord comme quoi cette poudre devait certainement être l’agent qui avait provoqué la mort, probablement une sorte de poison de contact. Dans le doute, Yuna proposa aux deux autres une dose d’antipoison générique, même s’il était peu probable qu’une personne voulant vraiment en finir avec une autre use d’un poison facilement curable. Ce qui d’ailleurs réveillait la question de l’identité de l’assassin aux yeux de la Simic. Etait-ce un membre du groupe, ou bien l’empoisonnement était-il antérieur ? En avait-il spécialement après cet homme, ou bien avait-il empoisonné tout le groupe et Hasan n’en était-il que l’une des premières victimes ? L’esprit de Yuna fourmillait d’interrogations alors qu’elle prélevait prudemment avec une pince fine quelques échantillons de la poudre pour les mettre dans une fiole qu’elle scella avec de la cire, avec la pince à l’intérieur.

« Dame Aëlys, accepteriez-vous de témoigner au cas où l’affaire serait portée en justice ? »

La sénatrice acquiesça, puis retourna s’asseoir avec une visible expression d’ennui alors que les deux autres quittaient les lieux pour quérir de l’aide, laissant le cadavre sur place après l’avoir recouvert de sa cape.

Sujet: Re: Un cimetière hanté Jeu 29 Sep 2011 - 4:30

Partie II – Restée seule : le récit d’Aëlys

Plongée dans ses pensées, Aëlys n’entendit que tardivement les appels de Leszek, derrière la grille. Ce dernier lui annonça qu’ils avaient été séparés en petits groupes par la chute de herses un peu partout dans le caveau – il était pour sa part isolé dans l’escalier d’accès – et lui demanda si elle pouvait au cas où chercher si un système d’ouverture n’existait pas à l’extérieur.

Aëlys soupira, puis finit par se relever et faire ce qui lui avait été demandé. À vrai dire, elle s’ennuyait franchement. Le destin du groupe lui importait peu, pas plus que les causes des événements du cimetière. Tout au plus avait-elle ressenti un intérêt pour cette magie qu’elle avait ressentie alors qu’ils marchaient dans les allées. Aussi mit-elle assez peu d’entrain dans sa recherche, qui en réalité s’avéra plus aisée que prévue. L’architecture du mausolée, quoique très esthétique, n’en demeurait pas moins simple, et elle en fit rapidement le tour. Les petits mausolées des fils du prince marchand ne recelaient aucun mécanisme spécial, pas plus que les allées pavées entourant les bassins couverts de nénuphars et de lentilles d’eau malmenées par l’orage. Et les passages couverts par une treille ne révélèrent pas plus de moyens de libérer Leszek et ses compagnons. Aussi revint-elle vers la grille pour annoncer l’échec de ses recherches à Leszek.

Bien qu’il s’en doutât déjà, celui-ci eut une grimace trahissant son dépit, mais finit par se résigner. C’eût été trop facile. Il fallait donc se rendre au plus profond du tombeau, là devait être la clef de leur libération.

Mais alors que Leszek s’en était retourné communiquer l’information en bas et qu’elle se préparait à revenir à sa méditation, un grondement sourd retentit, et le sol trembla sous ses pieds. Elle tourna son regard vers l’entrée du caveau, et c’est ce qui lui sauva probablement la vie. Apercevant à temps la lame qui volait vers sa gorge, elle eut le réflexe de plonger à terre et la dague la manqua d’un cheveu, avant de poursuivre sa course avec un sifflement sinistre audible malgré la tempête, jusqu’à se planter dans un arbre, plus d’une dizaine de mètres plus loin, et si profondément que seule la garde sortait encore du tronc.
Aëlys n’eut pas le temps de s’interroger sur la puissance de la main qui avait lancé l’arme avant de distinguer du coin de l’œil une ombre bondir, et elle ne dut à nouveau sa vie qu’à la chance, lorsqu’une branche arrachée par la tempête fit dévier le coup de son agresseur.
Dans la semi-lumière d’un éclair, elle aperçut le visage de celui-ci, et eut un sursaut d’horreur en y distinguant les traits d’Hasan, mais avec un rictus dément et des yeux brûlant d’une malsaine lueur violette.

Aëlys n’était pas une combattante, loin de là, et elle n’avait pas le temps de concentrer sa magie pour se protéger, aussi fit-elle ce qui était à son avis la meilleure solution. Passant à côté des bassins dont l’un d’entre eux semblait s’être mystérieusement vidé, elle prit ses jambes à son cou !

Mais heureusement pour lui, le vêtement de cuir, bien qu’usé par le temps et les batailles, résista encore un peu, juste assez pour qu’il puisse reprendre son équilibre. Il put entendre, suite à une secousse, des bruits étranges, comme si quelqu’un marchait dans un territoire marécageux. L’échos donna un air lugubre à l’endroit, et complétait harmonieusement les vagissements macabres des non-morts qui patientaient derrière le mur de flamme. Ce dernier commençait d’ailleurs à s’affaiblir, le liquide que le semi-elfe avait lancé tout à l’heure était maintenant totalement consumé, il se dépêcha donc de remonter jusqu’à Zolan. Les deux zombie-plante lui emboitèrent le pas comme deux fidèles sentinelles. Le Haazda restait inconscient sur le sol, exactement dans la position où le jeune Gruul l’avait laissé. Des voix attirèrent son attention, mais il ne fut pas en mesure de comprendre ce qui se disait.
Le semi-elfe était plutôt embêter. Les deux torches qu’il tenait s’avèreraient peu efficace contre plusieurs ennemies, elles n’avaient pas le tranchant nécessaire pour handicapé l’adversaire en l’amputant d’un membre, et elles ne paraient les coups que de façon superficiel, d’autant que la puissance des revenant aurait raison de ces substituts d’armes comme s’il ne s’agissait que d’allumettes. Il se tourna alors vers son camarade inerte, et dut se résoudre à utiliser son épée. D’ailleurs, tant qu’à faire, il en profita pour lui faire les poches, en bon Gruul qu’il est. Et justement, sitôt qu’il eut plongé sa main sous la tunique du blessé, il découvrit un objet rond et lourd. Lorsqu’il le tira de là pour l’observé, il comprit aussitôt de quoi il s’agissait. Un jouet pour Rakdos, probablement de fabrication Izzet. Disons, un objet Izzet transformé par un Rakdos. Un large sourire se forma sur le visage grisâtre de poussière du petit pyromane. Il avait déjà vu ces petites merveilles à l’œuvre dans un raid. Des Rakdos avaient saccagé et pillé un quartier de la périphérie. Les membres du clan qui passaient par là avaient décidé de passer derrière et de ramasser ce qui n’avait pas été pris, seulement, certains Rakdos étaient resté et voir d’autres individus profité de leur saccage ne leur avait pas vraiment plut. Ils durent battre en retraite, et ce rapidement, face aux explosions dévastatrice de ce boulet à mèche. Celui-ci semblait nettement plus petit, et il ne possédait pas de pique comme le modèle qu’avait pu observer Yarkol lors de l’attaque, mais il devrait être d’une grande aide dans sa situation. Ni une ni deux, il lança une de ses torches, alluma l’arme avec la seconde et envoya l’explosif tout comme ils avaient envoyé la torche.

Il entendit les os craquer et le métal glisser, les zombies en bas venaient certainement de levé leurs boucliers, sans doutes redoutaient-ils un nouveau lancer de torches… Aucun d’entre ne fit attention à la boule noir qui venait de dévalé les escaliers en émettant un léger crépitement… Puis rien. Interloquer, le Gruul se redressa et regarda en bas. Grossière erreur. Le boulet ne tarda pas à exploser, et le résultat fut à n’en pas douter dévastateur. Seulement, le flash de l’explosion avait totalement aveuglé le semi-elfe, qui se roula en boule pour attraper l’épée de son compagnon et se rapproché du mur. Un grincement extrêmement désagréable raisonnait dans sa tête : il était sourd. Damn, quelle stupide erreur. Enfin bon, comme dis le borgne, l’expérience rend fort. Cela lui servira de leçon.
Une main lui tapota l’épaule. Sans lâché l’épée, il se redressa et tenta de discerné la silhouette qui s’esquissait vaguement devant lui. Sa vue revenait lentement, en revanche il ne comprenait strictement rien à ce que tentait de lui dire son interlocuteur. Il agita ses mains en va et viens sur ses oreilles pour montré qu’il n’entendait rien. L’individu semblait lui indiquer le haut des marches… Fichtre, Zolan ! Aveuglé, le semi-elfe ne parvenait pas à le retrouver, il aurait du se trouver à ses pieds, mais il n’y avait pas la moindre trace du Haazda. Il s’abaissa pour mieux discerner le sol. Rien que des débris et de la poussière. On lui tapota une nouvelle fois l’épaule, la personne semblait vouloir remonter.

« Le Haazda… Zolan, on ne repart pas sans lui… »

Son interlocuteur sembla acquiescé, mais l’invitait avec toujours plus d’insistance pour remonter. Le jeune Gruul cette silhouette qui, après quelques éclaircissement de sa vue, semblait être l’invocateur qui les avait laissé ici quelques temps auparavant. Ils arrivèrent bientôt à une salle où se tenaient plusieurs personnes. Certains parlaient, mais Yarkol ne comprenait rien. Sa vision revenait peu à peu et il reconnut certains des visages qu’il avait aperçut à l’entrée.

« Zolan, vous avez vu Zolan ? Le Haazda qui m’accompagnait… »

S’il était déjà difficile pour un Gruul de s’exprimer au milieu d’un groupe qui n’est ni son clan ni sa famille, l’exercice s’avérait un poil plus corsé quand on ne parvenait pas à percevoir sa propre voix. Quelqu’un semblât lui répondre, et lui indiqué un escalier, mais il doutait que Zolan ait pu partir par là dans son état. Le bourdonnement dans sa tête était insupportable. Il tenta de se bouché le nez et de soufflé très fort pour débouché ses oreilles, mais rien n’y fit, la douleur se fit simplement plus vive.

[hrp]Szerak, ce post relate d'une discussion avec MJ02 sur le chat. Nous ne faisons pas beaucoup d'actions dedans, c'est juste histoire de clôturer la quête. Néanmoins, si tu souhaites corriger certains points sur ce que fait ton perso, je m'empresserai d'éditer Wink

[/hrp]

" Non, on ne peut plus rien faire. " fit Kinay, d'un ton plutôt résigné. Syryio essayait tant bien que mal de réanimer le guérisseur, lui aussi ayant subi des contrecoups de l'éboulement. Tout cela rendait le groupe entier toujours plus pathétique, tel des petits cafards se raccrochant désespérément à leur vie, à leur survie, même. Kinay annonça officiellement le macchabée : " Wenvel n'est plus, il est mort. " lança t'il. Rahinov marmonna un "fait chier !" alors qu'une petite lueur transperçait la roche pour offrir aux compagnons une lueur d'espoir. " De la lumière, bordel ! " répliqua Rahinov " Je ne sais pas pour vous, mais même si je suis en piteux état, mon souhait est d'aller n'importe ou, sauf ici. et si ce passage peut m'aider, alors ma réflexion s'arrête là !"

Noir ... Tout était noir, personne n'y voyait rien. Empêtrés dans presque un mètre de boue, personne n'était au beau fixe. Wenvel était mort. Avait-il une famille ? Ou était-il seul dans la vie ? Y'aurait-il quelqu'un pour le pleurer ? Nul ne le savait, mais avant de réfléchir à ce genre de choses annexes, il fallait tout d'abord sortir de ce trou à rats puant.
Szerak, quand à lui, était toujours auprès du guérisseur, qui était mal en point, mais toujours vivant. Celui ci avait d'ailleurs fait un travail remarquable sur l'orzhov, car même si le mana n'affluait pas dans le creux de ses mains, il pouvait se tenir debout - Un exploit après ce que le pontife avait enduré ! - même s'il lui fallait faire un certain effort pour se maintenir. Kinay semblait, lui, être en meilleure santé. Il faut dire qu'il n'a pas eu à subir les contrecoup d'une attaque extrêmement puissante, et de zone, que Rahinov avait lancé précédemment. Mais même en prenant cela en compte, Kinay était en bien meilleure forme que son ami. Serait-ce grâce à son statut de liche ? le mage orzhov n'en savait rien, mais ses oreilles sifflaient, et l'on aurait dit qu'un concours des meilleurs batteurs se déroulait juste dans sa tête.

" On peut souffler un peu, quand même, avant de tenter quoique ce soit .." fit Rahinov. Il avait bien la volonté de rejoindre cette lumière, mais il fallait qu'il se repose un peu, avant. Il était épuisé, après ce qu'il avait subi. Saleté de constitution humaine ! " Harek va surement s'en sortir, les gens ! " annonça Syryio, histoire de rassurer le groupe entier. Un mort dans leur camp, plus un enfermement, un mal en point, et un autre qui n'était pas en meilleur état ... En définitive, seuls Kinay et Syryio semblaient être encore valide après ce qu'ils avaient subi.
" Tu vas bien ? " rétorqua Kinay à son ami pontife. Même si le mage nécromancien semblait froid et discret aux premiers abords, il savait être là lorsque ses amis avaient besoin de lui. C'était quelqu'un sur qui on pouvait compter. " Tu peux marcher ? " relança t'il. Le pontife opina, et les deux amis se dirigèrent vers la lumière, tandis que l'orfèvre restait auprès de Harek. Les deux amis était désormais au niveau de l'orifice, et un passage pouvant laisser passer une personne, pas plus, se révélait à eux.

" Je préfère passer en premier, si cela ne te dérange pas. Si il y a un danger, je préfère être celui qui le subira. " Kinay acquiesça, cela ne lui posait aucun problème, même si il était un tantinet inquiet pour son ami. Le pontife peina à s'engouffrer dans le passage étroit, mais il parvint à progresser suffisamment pour voir d'où venait la lumière de l'autre côté. Un type filiforme portait une torche et semblait chercher des survivants.
" Hey, par ici, on a besoin d'aide nous ! " s'écria Rahinov. L'homme entendit l'appel du pontife et s'étonna " Ha, il y a des survivants ? " - " Non non, vous voyez bien qu'on est tous mort, Ivan " Le mage reconnut le tuteur d'Anya au son de sa voix. " Très amusant, on arrive " rétorqua le Golgari. Rahinov s'adressa alors au membres de son groupe, en leur disant qu'Ivan va chercher de l'aide, et qu'ils seront bientôt tiré d'affai ... Le pontife n'eut pas le temps de finir sa phrase, il s'effondra d'épuisement.

Un long moment se passa, probablement. Les secours s'occupèrent à sortir les quatre compagnons coincés dans cette cavité. On sortit d'abord Rahinov, qui était inconscient, puis Kinay, qui allait bien mieux que son ami. S'en suivit Harek, que Syryio laissa passer avant, puis vint l'orfèvre. Ils étaient enfin sortis de ce trou puant.

Rahinov reprit conscience, et la première personne qu'il aperçu était Silviel, penchée sur son cas. Elle eut un sourire de satisfaction lorsque le pontife revint à lui. Il remercia sa guérisseuse, demanda si Harek était toujours vivant, ce à quoi Syryio répondit par l'affirmative, puis il apostropha le groupe à côté de lui, composé d'Ivan, d'Anya, de Markus, de Marth, d'Asmodée et de Kinay, en vue de quelqu'un ayant la gentillesse de lui faire un résumé de l'histoire. Son ami Markus vint à lui, afin de lui expliquer ce qu'il s'était passé.

" Tel que je te connais, tu ne resteras pas tranquille tant que je ne t'aurais pas tout raconté, alors soit. " soupira Markus.

" Tu me connais de mieux en mieux. " répliqua le mage, avec un petit rire.

" Pour faire simple, nous avons tous été isolés en groupes de trois ou quatre personnes. Chacun de ceux qui se trouvaient dans des caveaux comme vous a été attaqué par une troupe de désincarnés, puis par les soldats d'élite de ce tombeau, morts-vivants également. " Il marqua une petite pause, puis reprit " Tous sauf Anya, Silviel, et moi. " A ces mots, Ivan lança un regard noir à son élève, Anya, qui se montra toute petite, honteuse devant son précepteur. " Nous sommes tout les trois allés dans la salle du fond où nous y avons vu le nécromancien golgari, Piotr Vlat, chargé de réglé cette affaire, et porté disparu, s'incarner en mort-vivant majeur. Je l'ai éliminé, mais il n'était pas le responsable de tout cela " fit-il d'un air pensif et un peu déçu, aussi.

" Cela semblait évident. La cause réelle de tout ces évènement m'est encore étrangère, personnellement. As-tu plus avancé que moi ? "

" Non. Celle-ci m'a échappé avant que je ne puisse l'identifier, ni même prendre conscience de l'étendue réelle de ses pouvoirs. Il est fort probable, néanmoins, que cela ait un lien avec ce que nous avons ressenti là-haut " Là dessus, il jeta un regard noir à plusieurs personnes dans l'assemblée, comme s'il ne voulait pas que ces gens en sache plus. Le pontife connaissait bien ce regard là, et se tut. Il se contenta d'une tape amicale sur l'épaule " Ne t'en fais pas, tuer Piotr n'était pas grand chose : il était complètement prévisible. " rétorqua Markus. A ces mots, Anya écarquilla les yeux en direction de Markus, mais il était vrai que l'orzhov et la golgari n'était pas comparables au niveau de la puissance.

Et, alors qu'Ivan et les autres entendaient du bruit étouffé, ce qui devait probablement signifier que Lezsek était en vie, il demanda à Asmodée de le suivre, et partirent à deux à la rencontre des autres survivants.
Kinay s'approcha de son ami orzhov, et se proposa pour le remonter à la surface, ce qui fit grandement plaisir à Rahinov.

" Enfin de l'air frais ! "

[Hrp :] On peut considérer la quête comme terminée. À l'origine il aurait dû se passer encore bien des choses, par exemple un combat contre un moroii et le fait que toutes les grilles se soient ouvertes sauf celle de la sortie. Mais comme je souhaite passer à autre chose, on va s'arrêter là. Néanmoins plusieurs autres quêtes devraient être liées à cette quête. Voici quelques pistes qui pourront être explorées :

-La mort de Hasan (le tueur inconnu) : comment ? Pourquoi ?
-La disparition de Rennac (les gardes de l'entrée ne l'ont pas vu repartir) : où est-il passé ?
-La tombe aux lotus maudits : une enquête approfondie sur un objet très ressemblant à un certain objet trouvé par Kinay lors d'une affaire de marchandises volées ?
-La mort de Wenvel : une enquête au sein de la guilde Dimir ?
-Le marchand et Rahinov : d'où venait réellement ce message ?
-Si Marth revient, il pourra s'informer plus en détails sur les Boros du coin, comme il le souhaitait.

Sans compter toutes les mini-intrigues qui ont été nouées avant l'entrée dans le tombeau, et dont les quêtes sont déjà en cours / terminées, comme par exemple :

-La taverne Poldan
-L'affrontement entre Ivan et le Nécromant
-La réunion chez Rahinov

D'autres détails et informations donnés dans ce cimetière pourront également être utilisés dans d'autres quêtes sans forcément faire l'objet d'une quête dédiée (des allusions peuvent suffire), par exemple le fossoyeur avait parlé d'une bibliothèque assez bien fournie dans le quartier niveau anciens documents (quoique pas autant que celle de Prahv), étant donné que les incursions Gruul ou Rakdos y ont été rares. Peut-être pourrait-on y trouver des archives intéressantes... (exemple : Anya l'a fait pour trouver un dictionnaire d'une langue Gruul oubliée)

Si jamais l'un de ces détails (ou un autre) vous intéresse, ou si jamais vous voulez des précisions, n'hésitez donc pas à me demander. En outre, je réutiliserai probablement la plupart des PNJs qui vous ont aidés. N'hésitez pas à me demander de les faire intervenir si vous avez besoin d'eux pour l'une de vos quêtes.

Si jamais vous avez des questions ou des choses à ajouter, je laisse le topic ouvert encore quelques jours, puis je procéderai au calcul des points d'expérience. Et alors attention au train ! Ben oui, quoi, il faut toujours faire attention aux passages à niveau ! [/Hrp]

Vous l'attendiez, voici la récompense !

Chaque joueur ayant survécu recevra automatiquement 50 pièces d'or de la part de la famille Vosteras.
En outre, chaque joueur ayant effectué des actions pour le compte de sa guilde se verra octroyer une récompense supplémentaire comprise entre 25 et 75 PO.
Ces récompenses sont (malheureusement) fonction de votre guilde et de votre implication, mais certains d'entre vous pourraient souhaiter en reverser une part à d'autres joueurs.
En ressortant, Anya a en outre proposé au groupe de reverser une partie de l'argent gagné aux familles des victimes (par exemple Piotr Vlat).

Je vous invite donc à me signaler à la suite de ce post la somme que vous souhaitez éventuellement reverser à une cagnotte générale (qui sera répartie équitablement entre vous tous) ainsi que celle que vous voulez reverser aux familles des victimes (cet argent ne sera pas perdu, vous pourriez recevoir des avantages ultérieurement...).

Outre la récompense en or, voici les récompenses en points d'expérience. Notons que j'ai retravaillé le barème afin de rééquilibrer entre les points posts et les points RP.

Aëlys :
Or gagné : 105 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 55 PO

Expérience gagnée : 32
Points posts : 20
Points RP : 11
Points combat : 0
Points MJ (accordés aux PJs ayant interrompu la quête) : 1

Anya :
Or gagné : 75 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 25 PO

Expérience gagnée : 44
Points posts : 24
Points RP : 19
Points combat : 1

Asmodée :
Or gagné : 75 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 25 PO

Expérience gagnée : 36
Points posts : 17
Points RP : 15
Points combat : 4

Le tueur inconnu :
Or gagné : 0 PO

Expérience gagnée : 3
Points posts : 2
Points RP : 0
Points combat : 0
Points MJ (accordés aux PJs ayant interrompu la quête) : 1

Johann :
Or gagné : 0 PO

Expérience gagnée : 8
Points posts : 2
Points RP : 0
Points combat : 5
Points MJ (accordés aux PJs ayant interrompu la quête) : 1

Kinay :
Or gagné : 75 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 25 PO

Expérience gagnée : 27
Points posts : 10
Points RP : 16
Points combat : 1

Lionne :
Or gagné : 120 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 70 PO

Expérience gagnée : 7
Points posts : 2
Points RP : 4
Points combat : 0
Points MJ (accordés aux PJs ayant interrompu la quête) : 1

Lord Darkmore :
Or gagné : 125 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 75 PO

Expérience gagnée : 55
Points posts : 19
Points RP : 29
Points combat : 7

Marth :
Or gagné : 100 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 50 PO

Expérience gagnée : 18
Points posts : 5
Points RP : 10
Points combat : 2
Points MJ (accordés aux PJs ayant interrompu la quête) : 1

Rahinov :
Or gagné : 125 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 75 PO

Expérience gagnée : 54
Points posts : 23
Points RP : 24
Points combat : 7

Rennac :
Or gagné : 0 PO

Expérience gagnée : 4
Points posts : 2
Points RP : 1
Points combat : 0
Points MJ (accordés aux PJs ayant interrompu la quête) : 1

Silviel :
Or gagné : 100 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 50 PO

Expérience gagnée : 24
Points posts : 11
Points RP : 12
Points combat : 1

Szerak :
Or gagné : 115 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 65 PO

Expérience gagnée : 49
Points posts : 21
Points RP : 26
Points combat : 2

Yarkol :
Or gagné : 85 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 35 PO

Expérience gagnée : 37
Points posts : 13
Points RP : 17
Points combat : 7

Yuna :
Or gagné : 110 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 60 PO

Expérience gagnée : 6
Points posts : 2
Points RP : 3
Points combat : 0
Points MJ (accordés aux PJs ayant interrompu la quête) : 1

Si vous voulez le détail complet de vos points d'expérience, n'hésitez pas à me contacter.

Somme d'argent que vous seriez prêts à reverser sur votre bonus :

Anya : 25 po / 25 po
Asmodée : ? / 25 po
Kinay : ? / 25 po
Lord Darkmore : 50 po / 75 po
Rahinov : ? / 75 po
Silviel : ? / 50 po
Szerak : 25 po / 65 po
Yarkol : 0 po / 35 po

Note : l'expérience et les 50 po des Vosteras ont déjà été distribuées sur votre compte. Le reliquat sera versé une fois que vous m'aurez dit ce que vous souhaitez en faire.

Notons les passages de niveau de Szerak et Anya ! Bravo à eux !

Yarkol garde les PO, les histoires d'argents, surtout à l'époque du cimetière, ne le préoccupe pas. Je voudrais juste savoir si Zolan est mort, et si non, suis-je susceptible de le retrouver, des années plus tard?

Survivants :
- PNJs : Ivan, Zoltan, Harek, Leszek, Boris et Olga
- PJs devenus inactifs : Aëlys, Yuna, Lionne et Marth
- PJs actifs : Anya, LD, Silviel, Asmodée, Kinay, Rahinov, Szerak et Yarkol

Morts :
- PNJs : Lech, Volinev, Wenvel
- PJs : Johann, Rennac, le tueur inconnu

Citation :: Kinay :
Or gagné : 75 PO
Vosteras : 50 PO
Bonus guilde : 25 PO

Expérience gagnée : 27
Points posts : 10
Points RP : 16
Points combat : 1

Je ne peux pas avoir de bonus guilde puisque ... je n'ai plus de guilde ^^

Je sais, et j'y avais pensé. Te concernant, ce petit bonus t'a été donné par le Nécromant (il était encore vivant lors de cette quête).

Asmodée reverse la moitié de la récompense des Vosteras dans un pot commun (25 zinos), et l'autre moitié (25 zinos) à la famille de Wenvel (les vagabonds n'ont sans doute pas de famille ou de proches, et le chasseur de prime inspire davantage le respect à Asmodée que les deux inconscients qu'étaient Lech et Sans-Nom ^^). Il garde en revanche le bonus de guilde (25 zinos) pour lui, puisqu'il s'agit du seul salaire qu'il accepte. En résumé :
-25 kinahs pour la cagnotte commune des PJs
-25 kinahs pour les morts
-25 kinahs pour lui

Nous sommes en ravnica, les morts c'est fréquent et si on commence a donner des sous à chaque victime...
Kinay garde ses sous !

Rahi garde aussi le fric. Au fond, il est orzhov, quand même. x)