Un cimetière hanté

"Excusez-moi, mais pourquoi vous souciez vous tant de la santé de la jeune protégée de Sieur Ogarev Messire Darkmore ? s'éleva une voix dure dans le dos des deux hommes.
La vedalken venait d'apparaître de derrière une pierre tombale, sur laquelle l'orzhov et le golgari purent discerner un nom quelconque, qui commençait à être envahie par la végétation. A voir ainsi l'Azorius, on aurait presque pu croire qu'elle se recueillait sur cette tombe... Dailleurs, l'expression triste qu'affichait son visage et le ton qu'elle venait d'employer y laissa croire aussi...
Excusez mon impudence, poursuivit-elle, sur un ton bien plus doux, et totalement différent, je vois à votre expression que ma présence vous étonne. Je m'en excuse et je ne désirais pas vous géner mais... Un air géné passa sur le visage de la vedalken, mais elle ne put pour autant réprimer son désir de savoir, et enchaîna : Les Orzhovs fréquentent rarement d'autres personnes ainsi, à moins que ce ne soit pour des questions financières...
Vos secrets sont si importants que vous allez jusqu'à épouser des membres de votres propres familles pour protéger ces derniers, alors vous voir vous soucier tant de la personne d'une Golgarie de cette manière, cela parait... étrange...

Vous comprenez donc la raison de ma perplexité, étant donné qu'il est rare de voir l'un de vous vous inquiéter à propos de quelqu'un si cette personne ne vous est pas importante... Acheva-t-elle. Apparemment, cette Azorius en savait long à propos des Orzhovs... Ce qui n'était pas pour plaire au plus haut point au prince des esprits en face d'elle...

Mais, je m'aperçois que ma curiosité sans faille vous gène... Et je viens jusqu'à en oublier les bonnes manières... Je vous prie donc de m'excuser. Et, sachez que je ne tiens aucunement à ce que vous répondiez à mes questions,reprit-elle très rapidement ; après tout, ces sont vos affaires et je n'ai pas à m'en mêler. Ce que je puis être curieuse parfois... Je vous prie donc à nouveau de m'excuser.
Et avec tout ça, je vois que je ne me suis toujours pas présentée : Aëlys, Sénatrice d'Azorius, pour vous servir." elle avait prononcé ces derniers sur un ton emplis de respect envers la personne du prince des esprits, tout en s'étant légèrement incliné.


La Sénatrice avait faussé compagnie à Marth ainsi qu'à celle de tout les invités quelques temps plus tôt. Le soldat s'était retourné vers elle pour lui murmurer quelques mots à propos de Kinay. Elle l'avait alors regardé fixement, de ses yeux bleus nuit, reflétant la souffrance qu'avait dû traverser la Sénatrice, et elle lui adressa quelques mots, suffisament fort pour que tous pouvait entendre, ou au moins Kinay, sans pour autant crier : "Cet homme n'a pas commis d'actes contraire à la loi, et je ne vois pas pour quels raisons il aurait regretté ces paroles si vous aviez du pouvoir... Il me semble que vous avez du pouvoir pour châtier les criminels, non pour "faire regretter" aux habitants de Ravnica toutes paroles qui devrait vexer votre personne.

Sur ce, excusez moi, mais ce cimetière me rappelle fortement quelqu'un, et j'aimerais essayer de retrouver de qui il s'agit.
Si vous voulez bien m'excusez..."

La sénatrice s'était alors éloigné en direction du cimetière, par le même chemin qu'avait emprunté Lord Dakmore, Ogarev, Anya et Silviel. Quelqu'un se proposa pour venir avec elle, mais elle refusa, elle voulait rester seule.

Elle tourna en rond et finit finalement par retomber sur le groupe des quatre, mais elle ne voulait pas les importuner et changea de direction, se promenant au hasard dans le cimetière, en gardant tout de même en vue l'endroit où elle devait retrouver les autres. Et alors qu'elle tournait au hasard d'une allée, elle vit une pierre tombale parcourut de végétations... Qui lui en rappelait étrangement une autre...
Elle s'en était approché, et c'était retrouvé nez à nez avec le tombe d'un de ses anciens "amis"... Alors qu'une vague de tristesse la submergeait, elle préféra partir, mais surprit la fin de la conversation des deux hommes, et ne put s'empêcher de s'y joindre. ce qui expliquait pourquoi la Sénatrice avait un air triste lorsqu'elle parlait à ces deux hommes.

Hrp :

Voilà, j'ai finis ! J'avais dis que j'avais pas finis euh...
Enfin bon, si ça te convient pas, tu del, et je recommence autre chose.
A toi de voir...
Mais j'aimais bien l'idée de faire se retrouver Aëlys nez à nez avec un de ses anciens "amis"... Au moins, cela ne ferait que lui rappeler qu'elle est toute seule, et ça renforcerait son côté "sombre"...

M'enfin, fais ce que tu veux avec ce post... Néanmoins, mp moi avant que tu del, que je puisses garder la fin de mon post...

[Hrp :] Juste comme ça, Aëlys, comment es-tu entrée dans le cimetière ? Comment as-tu faussé compagnie à Marth ? Merci de répondre avant de continuer.

Deuxièmement, le Tueur Inconnu, corrige tes fautes je t'en prie ![/Hrp]

Zoltan finit par regarder son interlocuteur, mais son regard était fermé.

"Je sers la Ligue Haazda. Point n'ai besoin de cette magie aléatoire que vous autres guildés employez pour maintenir la paix en ces lieux. Car en fait de paix, nous voyons bien que vous ne tendez qu'à amener la ville dans un chaos encore plus complet, avec vos manigances pour le pouvoir. Mais ce n'est à aucun d'entre vous que pourrait revenir la direction du groupe. Vous passez votre temps à intriguer les uns contre les autres. Ce semblant de réunion d'amitié va tourner au désastre, je vous le dis. Il eût mieux valu que les Vosteras n'alertent pas la Cité Haute. Mais de toute manière, ce sera à eux de faire les choix pour le groupe, et pas à ceux qui maintiennent l'Extérieur dans la misère ou la servitude !"

Les autres s'étaient tus à présent, et regardaient l'Haazda s'opposer violemment au pontife. Même les gardes du cimetière se balançaient d'une jambe sur l'autre, prêts à intervenir si la situation s'envenimait.

Ce ne fut cependant pas le cas, car Harek Yarzek, le guérisseur, s'interposa.

"N'avez-vous point honte, à ainsi vous admonester ? Nous devons former un groupe uni, c'est la meilleure manière de régler cette affaire !"

"En effet," surenchérit Leszek, le marchand de drap. "Ce que nous devons faire, faisons-le en accord. Chacun a des capacités très spécialisées qu'il conviendra de mettre en œuvre de concert, et ce n'est pas ainsi que vous faites que nous y parviendrons."

L'Haazda finit par tourner les talons en maugréant.

"Il va nous poser des problèmes, ce soldat à la tête roide," fit le guérisseur. "Bon, nos employeurs ne devraient guère tarder maintenant."

Comme il disait cela, un groupe de trois hommes et une femme parut au bout de la rue. Mais il s'avéra que c'étaient encore d'autres personnes appâtées par la promesse d'une récompense peut-être facile. L'un des hommes ressemblait beaucoup à Lech, crasseux et pouilleux, et ne donna même pas son nom.
Le second homme se nommait Wenvel, et se dit chasseur de primes. Il portait au côté une longue et fine épée.
Enfin l'homme et la femme étaient un couple de personnes se disant "intrigués par cette affaire". Ils se nommaient Boris et Olga Veryslav et venaient du quartier.

[Hrp :] Bon, je sais, cela fait beaucoup de monde, aussi je vais rappeler les noms des personnes présentes :
- Chez les Golgari : Anya Alnyriev, Ivan Ogarev (son tuteur) et Kinay.
- Chez les Azorius : Aëlys
- Chez les Boros : Marth Zolian
- Chez les Orzhov : Markus Darkmore et Rahinov
- Chez les Rakdos : Johann
- Chez les Selesnya : Silviel
- Chez les Simic : Yuna
- Chez les Sans-Guildes (j'y inclus les Dimir qui sont considérés tels quels pour tout autres qu'eux) : Harek Yarzek (le guérisseur), Leszek Belzak (le marchand), Zoltan Walaszeï (l'Haazda), Lech Berliev et (sans-nom) (les clochards), Wenvel (le chasseur de primes), Boris et Olga Veryslav (les curieux), Hasan (le Tueur Inconnu), Szerak et Rennac. Au fait, pour ces trois derniers je conseille de vous donner un faux nom...

Cela fait vingt-et une personnes réparties comme suit au point où on en est :
- Groupe 1a et b : seuls entrés dans le cimetière : Silviel et Anya, Ivan et Markus.
- Groupe 2 : non loin de la casemate des gardes : Aëlys et Marth
- Groupe 3 : à l'ombre du mur : Kinay, Rahinov, Harek, Leszek, Zoltan, Lech, Rennac
- Groupe 4 : arrive de la rue, sur le point de rejoindre le groupe 3 : Sans-Nom, Wenvel, Boris et Olga
- Isolés entre les groupes 2, 3 et 4 : Hasan, Szerak, Johann, Yuna

Tout déplacement ou changement de groupe devra être signalé dans le post. [/Hrp]

Markus s'autorisa un petit sourire en réponse aux premières paroles de la vedalken. Elle n'avait pas tort, après tout, en ce qui concernait la recherche de profit constante chez les Orzhov. Néanmoins le fait que l'azorius eût épié leur conversation lui déplaisait fort. Bah, il était tellement improbable qu'elle puisse constituer une menace sur la vie de la jeune elfe...

"Oh, pour tout vous dire, nous devisions d'une affaire d'héritage concernant de près la jeune Anya. Rien de très anormal en vérité de la part de l'un de ces maudits Orzhov corrompus jusqu'à la moëlle de vouloir savoir où part de l'argent !"

L'ironie pointait dans sa voix lorsqu'il prononça cette dernière phrase.

"Enchanté, Dame Aëlys," répondit-il en s'inclinant brièvement lorsque la vedalken se fut présentée.

A ce moment-là, Anya et Silviel les rejoignirent.

HRP/ Je précise que j'ai iterloquée Aëlys, je doisprendre le fait qu'elle m'abandonne comme un oubli ou?/HRP

"Une affaire d'héritage importante à tel point qu'un prince des esprits le vérifie ! Et bien... répliqua-t-elle étonnée à l'Orzhov. Enfin, tout ceci ne me regarde pas après tout, ce sont vos affaires. Je ne suis pas encore avide de richesse au point d'aller voler les honnêtes gens, ce que je possède me suffit," ajouta-t-elle, une pointe d'humour dans la voix.

*Néanmoins, Anya va toucher une fortune, elle est donc bien plus importante que je ne le croyais...
A moins que ce ne soit qu'une couverture et qu'ils cachent un secret plus important...

Quoi qu'il en soit, faisons bonne figure...*

Aëlys se retourna alors vers Anya et Silviel qui venaient d'arriver : "Dame Anya, ravit de vous revoir, s'exclama-t-elle, enjouée. Puis elle baissa les yeux et vit sa jambe blessée, et la vedalken, jusque là d'humeur assez "joyeuse", devint plus sombre ; et c'est sur un ton bien plus froid et plus bas qu'elle continua ; un ton vide de toutes émotions, le ton qu'utilisait presque tout le tems l'Azorius, pour parler, pour ne dévoiler aucune pensée ni aucun sentiment justement, sans pour autant donner l'impression à son interlocuteur que la Sénatrice le prenait de haut, seulement un ton vide de toutes émotions : "Quand à votre jambe ? Cela s'est-il rétablit depuis la mine des monts de Lyrie ?"
Rien que d'évoquer ce nom, Aëlys sentit un frisson lui parcourir l'échine dorsale. C'en était assez de la mine.

Rennac, n'avait dit mot depuis le début de la conversation et s'était contenté d'observer les différentes personnes présentes, en particulier cet homme, un dimir s'il ne se trompait point... Celui-là même qui l'avait jeté involontairement dans les griffes de Lojezak...
L'avait-il reconnu ? Il ne pouvait en être sûr : la dernière fois qu'il l'avait vu, c'était drapé dans sa cape, et on ne pouvait qu'à peine voir ses yeux... Alors que là, il n'était pas comme ça justement, et sa cape avait disparu de son corps. Au lieu de cela, Rennac s'était habillé comme lorsqu'il sortait en public. D'ailleurs, il ne portait presque plus sa cape. Bien trop risqué depuis son évasion.
Au lieu de cela, il laissait sa chevelure brune à l'air, et montrait ouvertement ses traits moqueur ainsi que son demi sourire habituel.

Mais ce traître l'avait-il reconnu ? Rien n'était moins sûr, après tout, il avait eu tout le loisir de l'observer...
Pour le savoir, un seul moyen : jouer la carte du bluff :

"Bonjour. Nous serions-nous déjà vu quelque part ? J'ai l'étrange impression de vous connaître, lança-t-il à Szerak sur un ton relativement joyeux, comme s'il retrouvait une vieille connaissance, après s'être rapproché de lui. Mon nom est Laen Ufshin, humble mercenaire pour quiconque recherchant de semblables services.
Quand à vous, puis-je vous demander votre nom ?"

HRP : pourquoi je suis et dans le groupe 1 et le 3 ?
Sinon j'attend que Leszek Belzak dise ce qu'il voulait dire avant de continuer. /HRP

Aëlys eut un bref sourire. Après tout, c'était vrai, elle ne l'avait pas revue depuis quelques temps...
Réaction tout à fait normal. Elle glissa rapidement un "Merci de m'éclairer sur cette affaire." à Lord Darkmore, puis répondit à Anya. Tenir deux conversations en même temps était assez compliquée, mais la Sénatrice y était habitué : avec les discussions au Sénat, apprendre à écouter tout le monde et à leur répondre était une des bases d'un Sénatreur. Parler à deux personnes en même temps était donc compliqué, mais pas impossible.

" Plusieurs choses m'ont permit de savoir que votre jambe à été... Mené à mal...

La première chose qui m'a frappé, c'est votre démarche : complétement différente de la dernière fois que je vous ai vu. Moins... Naturelle disons.

Et puis, peut-être le savez-vous, en tant qu'Azorius, nous nous devons de savoir ce qu'il se passe dans cette cité, or, après mon "passage" dans les mines des monts de Lyrie, je ne suis pas ressortie... Disons "en pleine forme", et je dû informer mes supérieurs de mon état, mais aussi de ce qu'il s'était passé dans cette mine, enchaîna-t-elle, Cela va de soi.
Je ne connais donc pas les procédures que suivirent mes supérieurs quand à la mine, mais je pu avoir tout de même accès au dossier de cette dernière ; et les rapports Orzhov étaient sans équivoque, vous étiez devenue... Vous aviez perdu une jambe.

Mais à vous voir, on peut déjà voir que votre situation s'est ameliorée. Et cela est tant mieux. Cela aurait été bête que vous deveniez infirme pour cela... Après tout, ce n'est pas parce que vous n'êtes pas immensément riche comme les grandes familles Orzhovs que vous n'avez pas le droit d'être vous aussi également soigné et pouvoir remplacer votre jambe par une prothèse. Elle avait pronconcé la dernière phrase avec une légère pointe de rancoeur dans la voix. Puis elle reprit, cette fois-ci sur le même ton habituel qu'elle utilisait en permanence : Mais je suis contente de voir que vous allez bien.

Mais je ne connais pas la personne vous accompagnant. Ne serait-ce point un membre de la guilde de Selesnya ? " Lui demanda-t-elle en faisant un geste vers Silviel.

Hrp :

Tu comprendras que je ne veuilles pas réveler mes sources premières. Et mon explication est totalement vraie, voulant savoir ce que cachait réellement la mine des monts de Lyrie, elle pu accédetr au dossier et donc s'apercevoir de l'état des différents membres.
Après tout, nous autres Azorius nous devons de savoir ce que cache des endroits secrets comme ceux-ci...

Il ne restait plus beaucoup d'options à Marth, L'Azorius ne lui pardonnerait, elle était bien trop fière pour l'accepter.
Il ne lui restait plus qu'une solution, il s'approcha de la grille du cimetiére, et s'adressa au garde.

"Monsieur, je suis désolé pour ce qui s'est passé tout à l'heure, j'aurais du savoir que ce mandat ne signifiait rien en ces lieux.
Si je peux me le permettre, pourrais-je entrer dans le cimetière, si possible accompagné d'un Haazda, je tiens à approfondir mes connaissances sur ce bijoux d'architecture."

*** Hum, "... pas immensément riche comme les grandes familles Orzhov...". Tu parles. Je donnerais la moitié de ma fortune pour ne jamais avoir subi les horreurs que j'ai vécues, et l'autre moitié pour avoir encore ma propre jambe. Mais ni l'une ni l'autre ne sont réalisables. Encore que j'ai entendu parler de shamanes selesnyans capables d'obtenir des miracles de guérison.***

Le visage d'Anya trahit une brève tristesse à la pensée de sa famille disparue, puis elle se ressaisit et eut un bref rire.

"J'aurais dû m'en douter. J'oublie à chaque fois que les Azorius savent toujours tout, surtout des affaires qui les concernent directement..."

Se tournant vers Ivan et Markus :

"Vous nous cherchiez ? Nous faudrait-il déjà rentrer ?"

Une pointe de regret perçait dans sa voix, et elle contempla les lieux calmes sous la lumière dorée.

"Oui, il est temps, nos employeurs ne devraient plus tarder, ne les faisons pas attendre," répondit Ivan. "Mais ce n'est pas une raison pour nous presser trop. Profite au maximum de ces instants, car la suite risque d'être dure."