Divagation d'un Elf pyromane.

Assis sur un vieux tronc d’arbre, l’Elf était sujet à une vaste remise en question. Les principes, les honneurs, les valeurs, la justice. Tout n’est qu’une question de point de vue, d’interprétation. La vie n’a que le sens qu’on lui donne.
Il n’est plus Gruul. Il est libre, mais libre de quoi ? Il est si simple de mourir, milles souffrances peuvent être accordés par autant d’êtres différents peuplant la Ville-monde. Chacun avec ses raisons, son idéal personnel. Mais qu’en était-il de lui ? Il est jeune, mais le chemin qu’il empreinte le mènera à une mort prématurée. Ce chemin justement, doit nécessairement être le bon, parce qu’il n’a qu’une vie. Alors, quelle vie choisir ?
Le sang, le feu, la violence, la mort et la souffrance semblaient irrémédiablement lié à son destin. Tant mieux ! Sa destinée n’en seras que plus grande, ses idées d’avantages justifiable et justifié, son point de vue plus sûr, son idéologie inébranlable.
Peu importe les moyens si le but de notre vie peut être atteint. Encore faut-il un but. L’immortalité ? Le pouvoir ? Non, ce ne sont pas des buts, mais des moyens. Etre utile. Servir. Comme un vulgaire objet ? Non, il voulait être plus qu’une arme au service de Nihil.
Qu’est-ce qui compte vraiment ?

Toutes ces questions ,et voir les choses sous cet angle ,lui fit remarquer qu’il n’était rien. Evidemment, il en avait déjà conscience, mais c’est uniquement après les récents événements qu’il se retrouva face au fait.
Se voir convaincu que notre vie n’est qu’un néant facilement effaçable et dont personne ne se souviendra, le comprendre, l’assimilé jusque dans les gènes, c’est commencer à vivre dans la réalité.

Les êtres uns à uns ne sont rien…Sitôt morts, ils sont oublié. Tous ? Non…On connaît de grands noms, des héros entré dans l’histoire. Pourquoi ? Ils ont accomplis des choses uniques.
Ainsi pour devenir quelqu’un, il suffit de faire quelque chose d’inhabituel. Devenir plus qu’un homme, se démarqué des autres. Devenir une légende, voila, son vrai but.
Sortir de la masse, dépasser les aveugles et les moutons, surpasser ces fou qui s’enferment dans la religion, se démarquer des troupeaux anarchiste, devenir parfait. Pour Yarkol, l’idée de la perfection est totalement différente de se qu’elle représente habituellement, pour lui la perfection est quelque chose de propre à chacun, ainsi un objet peut être parfait pour un homme et ne pas l’être pour un autre. En voulant être parfait, il ne prétend pas devenir sans défaut, mais atteindre sa propre perfection, devenir lui jusqu’au plus profond de son âme, ainsi ses qualité seront démultiplier et par conséquent ses défaut amplifiés.
En quoi était-il particulièrement doué ? Quelle est sa spécialité ? Qu’a-t-il de plus que les autres ? Il faut devenir sois même, et se surpasser sois même, alors on devient bien plus qu’une goutte d’eau dans l’Océan.
Il aime les explosions, le feu, se sentir plus malins, jouir de petits plaisirs et de larcins… Oui, son bonheur serait d’obtenir se qu’il a décidé d’obtenir au prix de sang et souffrance, après avoir dépassé les autres mais surtout après s’être surpasser lui-même.
Paf. Voila, c’était tout trouver. Il allait devenir le plus grand voleur de Ravnica. Il volerait se que personne n’a jamais volé, il parviendra à dérobé se qui ne peut pas être touché !
Il fallait que se soit quelque chose d’extrêmement important, que le monde entier sache qu’il avait réussi l’exploit. Il fallait frapper fort, laisser une empreinte, sans se faire attraper, sans en mourir, resté vivant assez longtemps pour jouir de sa renommer…Et qui sais, peut-être même dépasser ce stade ultime, pour être à tout jamais inégalable…

Ainsi, il se fixa le but de devenir le plus grand des voleurs.

Il voulait innover, autant par le but que par le moyen, ainsi non seulement se qui seras l’objet de sa convoitise seras grandiose, mais en plus le moyens qu’il utilisera pour l’obtenir seras mémorable.
Son esprit tordu vagabondait dans les tréfonds d’ambitieuses idées toutes plus déjantées et grandiose les unes que les autres. Cependant si dans sa tête les contraintes et les limites n’existent pas, elles sont physiques dans le monde réel. Il avait une vague idée de se a quoi il voulait aboutir, mais les moyens lui manquaient. Des moyens explosifs.
Ses connaissances dans le domaine étaient extrêmement basiques, il lui faillait donc les approfondir.

Nihil avait disparu, sans dire où il allait. L’Elf décida donc d’attaquer les bases de son projet. Un projet fou, ambitieux, démesuré, qui n’avait à vrai dire aucune chance de réussir. Et c’est justement pour cela qu’il avait choisi cette voie.
Après avoir vérifié que sa dague était parfaitement imbibée de poison, il se dirigea vers les quartiers Izzet, plus précisément vers l’Ecole du Cérébropyre. Il lui fallait apprendre les bases de la magie des explosions…

Une fois sur place, et devant la flagrante indifférence que montrait tout ces mages et ingénieurs qui défilaient sans but apparent (mais qui finissait cependant tous dans une espèce de grand bâtiment ressemblant plus à une usine qu’a une école) il prit la résolution de parler a la première personne qui lui passerais sous le nez, et l’expression est a prendre au pied de la lettre puisqu’effectivement un gobelin un peu rêveur lui passa sous le menton. Il l’interpella assez poliment :

« Mes salutations, gobelin. Je suis à la recherche d’un expert en explosifs. Pouvez-vous m’aider ? »

**Ano-mage…Autant ne pas faire les choses qu’à moitié…**

« J’ai simplement besoin de quelques bases en matière d’explosion, je suis passionné par les feux d’artifices depuis que j’ai assisté à une catast… euh, représentation de votre immense savoir. »

Il se força à sourire, puis repris avant que la petite créature ne lui tourne le dos.

« J’ai toujours aimé se qui fait boum, pas vous ? Les explosions sont la forme d’art la plus gracieuse à mes yeux, pur et éphémère, pour en devenir immortel dans les mémoires… »

De telles paroles dans la bouche d’un demi-Elf paraissaient tout à fait anodines, tant qu’on faisait abstraction du fait que cette passion nourrissait des ambitions infiniment plus important qu’un hobby. Si l’on oublie que l’Elf en question prend plaisir à envoyé ses petites créations sur des êtres bien vivant et se délecte ensuite du spectacle en riant à gorge déployé, il pourrait passer pour un simple bricoleur du dimanche voulant être bien informé sur se qu’il manipulait. Il se doutait cependant que les personnes détenant les connaissances dont il avait besoin seraient surement plus farouches que son interlocuteur.

« L’ano-mage Hydrignis dites-vous ? J’espère qu’il a un peu de temps libre, je ne voudrais pas le déranger… »

Un sourire cette fois sincère se forma sur le visage de l’Elf. Un bras en moins, voila exactement se qu’il voulait éviter en trafiquant ses bombes. Mais il lui faillait vraiment ce grain de folie, ce petit plus artistique, qui ferais sa signature, son empreinte à travers le temps, sa marque sur les cadavres fumant de ceux qui, de leurs vivant, furent ennemies ou obstacle.
Il continua vers la tour, tout en pensant qu’il serait peut-être préférable de jeter un coup d’œil sur les livres destiné au jeunes Izzet pour apprendre les bases. Cependant, malgré sa faculté d’apprentissage des langues, l’écrit restait pour lui quelque chose d’assez compliquer, surtout quand il s’agissait d’une langue qui lui était étrangère, alors imaginez un peu la pagaille devant un livre de charabia déblatéré par des illuminé mégalomanes…
Parler à un ano-mage s’avérait judicieux, surtout si celui-ci avait quelque chose d’excentrique. L’enseignement qu’il pourrait en tiré n’en sera que plus agréable.

Il arriva devant la tour qu’on lui avait indiqué, et fut assez surpris de son aspect. Une tour d’ano-mage… On s’imagine tout de suite une tour en pierre, une sorte de donjon dans lequel se cache un grand barbu squelettique vêtu d’une longue robe et dont le chapeau trop grand retombe sur ses yeux plissé de rides.
Or, la tour en question ressemblait plutôt a … Pour être franc, il est plus simple de dire qu’elle ne ressemble en aucun cas à l’idée qu’on se fait d’une tour de mage. D’une part parce que cette tour est faite de tout sauf de pierre, d’autre part parce qu’elle est bruyante et qu’il s’en dégage une fumée blanchâtre dont on ignore la cause.
Au pied du bâtiment, on trouvait une porte, devant laquelle passe un épais tuyau et deux fils torsadé entre eux. Yarkol enjamba le tuyau et s’apprêta à enfoncer se qui ressemblait à un dispositif d’avertissement sonore. Puis, prit d’un doute, il n’appuya pas sur le bouton et préféra frapper à la porte. Sait-on jamais ? Le meilleur moyen d’évité d’être déranger serais de posé une belle bombe devant sa porte et de mettre la touche « marche » bien en évidence. L’Elf ria a l’idée d’un piège si cocasse et se promis d’essayer ce genre de ruse, un jour. Il refrappa de nouveaux a la porte, et prit son mal en patience.

L’Elf restait perplexe devant l’Anomalie qui lui bloquait le passage, et répondit au travers :

« On m’a parlé de vous en bien, lorsque j’ai demandé à avoir une formation sur l’art des explosions. Si vous pouviez m’accorder de votre temps, je vous serais redevable. »

Il se demandait finalement s’il avait sonné à la bonne porte. Peut-être l’ano-mage n’était-il pas le choix le plus adapté à ses besoins. Il hésita puis ajouta, un peu plus clément :

« Je suis passionné et bien que je n’ai aucune base en magie, ma dévotion et mon ardeur auront raison de toute les difficulté que je pourrais rencontrer. Si vous partagez ma passion, alors vous comprenez à quel point j’ai besoin de votre aide. »

Il fixait toujours la masse informe devant lui, se demandant où est-ce que les Izzet allaient chercher de telles idées.

Juste un post pour surveiller le sujet

Déduisant que l’ano-mage se trouvait surement dans cette salle, Yarkol prit une profonde inspiration avant de pousser la porte dont s’échappais la fumée. (Sait-on jamais, des fois que se soit sa dernière ?) Pénétrant dans une sorte de laboratoire à l’atmosphère saturée de magie et de fumée, il dut forcer ses yeux à percés la brume huileuse qui obstruait sa vision. En effet il fallait etre prudent car au sol des dizaines de fils, dont certains étaient coupé et grésillaient par moment, se mêlent avec divers instrument de toute tailles, de toutes formes et de toutes matières. Une trainée de poudre blanche se rassembla sous ses yeux pour formé une bouillie bleu, puis se désintégra de nouveau en poudre blanche.
Il leva détourna ses yeux de ce phénomène étrange et admira les tuyaux, immenses et imposants, qui tombaient du plafond et traversaient le sol. A la petite fumée orange qui s’en échappait par endroit et aux gerbes d’étincelles bleutées qui les parcouraient, on doutait fortement de la nature de se qui s’écoulait à l’intérieur.

Derrière une étagère où se superposaient des livres de magie, de science, et des magazines érotique représentant une Rakdos en tenue…Euh, en faite cette description à peu d’importance. Derrière cette étagère donc, se trouvait un imposant bac couvert de runes, certaines luisaient légèrement, sans qu’on sache si c’était par magie ou grâce à la science, ou un peu des deux. La fumée pouvait très bien provenir de ce bac ou de quelque chose située juste à coté, car cette partie de la pièce était la plus embrumée. Lorsque son regard remonta machinalement au dessus de ce bac, Yarkol distingua dans la fumée un immense Vedalken. Ses yeux rouge semblaient prêt à explosé sous sa concentration, ou peut-être étais-ce à cause de la fumée… Il était occupé a transvasé un mélange d’une sorte de gelée jaune poisseuse dans le bac le plus délicatement possible, à ce point absorbé par son œuvre qu’il n’avait toujours pas remarqué la présence de l’Elf. Petit à petit, l’épaisse fumée verte se dissipait, et l’ancien Gruul put voir l’ano-mage de toute sa hauteur. Et quelle taille ! C’était un géant, surtout aux yeux de Yarkol qui, rappelons-le, n’est pas vraiment grand. Cependant, il n’avait pas la corpulence qu’on imaginait chez un ano-mage. En effet, il était presque chétif, mais ses bras était assurément musclé, et ses épaules développées bien que pas vraiment large. Son crane chauve suait à grosses goutes sous l’effort, auquel s’ajoutait la chaleur ambiante, car bien qu’il ne porte qu’une simple tunique orange et violette, il avait chaud.

Yarkol attendit patiemment qu’Hydrignis ait terminé sa tache avant d’annoncer sa présence par un discret petit raclement de gorge. Le Vedalken tourna la tête sans mot dire.

« Je me prénomme Yarkol, juste Yarkol. Je n’appartiens à aucune Guilde, et c’est tout se que vous avez à savoir. Je n’ai jamais pratiqué la magie et n’ai par conséquent aucune idée des affinités que je pourrais avoir avec certains manas. M’accepteriez-vous comme élève, ano-mage Hydrignis ? »


Sur un ton plutôt courtois, le Vedalken lui répondit :

« Je n’ai pas pour habitude de prendre des apprentis, et encore moins des sans-guildes. Mais je pourrais vous prendre pour assistant, non rémunéré bien entendu, deux soirs par semaines pour vous apprendre les bases. Qu’en dites-vous, Yarkol ? »

« C’est avec grand plaisir que j’accepte et vous remercie, Ano-mage Hydrignis. A demain soir, alors. »(Sur un ton parodiant celui de son interlocuteur.)

Le Vedalken sourit et acquiesça puis se replongea dans ses travaux, un coup d’œil rapide derrière lui l’assura que Yarkol était déjà loin.

L’Elf se lava dans une flaque d’eau laisser depuis le passage d’un orage, non loin des fourrée qu’il connaissait bien. Il s’endormit dans le bois, à l'abris du creux d’un arbre pourri, puis il passa sa journée à brulé tout se qu’il put trouver, pour faire passer le temps. Son acte ressemblait presque à une action écologiste, puisqu’une grande majorité de se qu’il brula n’était que des déchets ou les restes de quelques repas d’un mendiant.

Le soir, il retourna à la tour et frappa de nouveau à la porte.

La porte s'ouvrit en coulissant, l'Hydropyre se tenant juste derrière comme hier. Apparemment, l'ano-mage avait donné des instructions concernant le jeune elfe, puisqu'après l'avoir dévisagé quelques instants-instants un peu trop longs au goût de Yarkol-, l'Anomalie se transforma en Pétrahydroxe et disparut dans le même bruit de gravillons et d'eau que la veille. Après être entré dans le couloir aux murs recouverts de tuyaux toujours vibrants, et avoir adroitement esquivé un jet de vapeur brûlante qui avait surgi sans prévenir d'une ouverture béante dans un des cylindres cuivrés, il appela Hydrignis pour le prévenir de son arrivée, le mage semblant s'être encore une fois absorbé dans une expérience passionnante.
Aucune réponse ne lui parvenant, il réessaya encore une fois. L'écho se répercuta contre les machines bombées et les murs métalliques, mais seuls quelques "...drignis !" lui parvinrent. L'ano-mage s'était apparemment absenté. Toutefois, il n'avait pas pour autant oublié son nouvel assistant. En entrant dans la pièce où il avait trouvé le vedalken la veille, le sans-guilde trouva un bout de parchemin.

Citation :

A Yarkol, mon nouvel assistant.
Il me manque du fizzétium. J'en avait commandé au Dôme de pyrologie, mais ça fait plus de trente-six heures que le coursier aurait dû m'apporter ma commande. Je vous serais donc gré de signaler ce dysfonctionnement aux responsables des fournitures pyrologiques, et de me ramener le fizzétium que j'ai payé. Je reviendrais à la nuit tombée, si vous avez fini d'ici là nous pourrons commencer nos leçons, sinon il vous faudra attendre deux jours de plus, le temps que je termine une batterie d'expérience sur l'influence des quartiers de lune sur la tharasquite. A bientôt jeune homme, je compte sur vous.

Hydrignis, ano-mage Izzet.

Yarkol quitta donc la tour, contourna le bâtiment et marcha jusqu’au Dôme de pyrologie. Son regard fut immédiatement attira par les petites lumières qui scintillaient aux extrémités de la grande sphère, qui semblait ne tenir que grâce a sa stèle (qui n’était rien d’autre que la partie extérieur de la sphère, regroupant un accueille et quelques salles annexes). Cette partie d’ailleurs, lui rappela les arènes Rakdos, de par sa constitution (des pierres et une sorte de ciment, tout simplement) et son architecture, qui contrastait avec la sphère reposant au dessus. Lorsqu’il fut plus prêt, sa surprise fut complète quand il comprit que les scintillements de la paroi n’etait autre que des boules de feu lancer depuis l’intérieur. Un véritable feu d’artifice couvert ! Mais il ne prit pas le temps de s’émerveillé, et ne fit pas attention non plus a l’odeur de brulé qui commençait a éveillée a en lui ses instinct de tueur. En effet il avait d’autre préoccupations, comme le fait qu’on l’envoyait faire des course, comme un vulgaire esclave.

Les portes s’ouvrirent dans un bruit de succion, il demanda à voix haute sans vraiment s’adresser à quelqu’un en particulier où est-ce qu’il pourrait trouver un responsable des fournitures pyrologiques. Un petit homme aux cheveux court leva la main, derrière son guichet, un peu intimidé par le ton de l’Elf. Ses traits étaient tirés, comme s’il n’avait pas dormis depuis une décennie, ou peut être qu’en fait, il dormait depuis une décennie… On ne doutait pas qu’il fut doté d’une petite voix nasillarde rappelant vaguement cel de Nihil lorsqu’il prenait forme humaine. Décidemment, toutes ces ressemblances, cette odeur…Yarkol n’était pas d’humeur.
En arrivant à sa hauteur, il tapa du poing sur le guichet et prit une voix grave et énervée, pas vraiment sincère puisqu’il ne faisait jamais ressortir ses véritables émotions sans un bain de sang, mais néanmoins proche de la réalité.

« L’ano-mage Hydrignis m’envoi pour récupéré le fizzétium qu’il aurait du recevoir depuis déjà trente-sept heures. Vous avez tout intérêt à se qu’il ait sa commande avant ce soir, croyez moi. »

Le visage de l’Elf était froid, serré, déterminé. Non, il ne prendrait aucun plaisir à dépecer vivant le petit être qui devait le renseigner, mais cette pensée se retournait dans son esprit à l’idée qui ne soit pas en mesure de lui fournir le fizzétium

L’Elf prit une profonde inspiration, s’approcha de la file, puis rebroussa chemin. Il revint au guichet et balança le badge sur le front de l’Izzet.

« Vous avez surement raison, cette démarche aura peu d’utilité et probablement aucun résultat. »

Il sortit sa dague, laissa coulé un poison particulièrement acide sur le guichet, de sorte à se que le petit homme sentent l’odeur acre qui s’en échappait.

« Je suis sur que nous pouvons trouver une autre solution, vous me suivez ? Je pari que si vous allez gentiment demander à votre collègue des nouvelle de la commande d’hydrignis, je gagnerais beaucoup, beaucoup de temps.
Bien sur, si vous préférez je peux aussi vous prendre en otage et exigé qu’on m’apporte le fizzétium sous peine de quoi je vous égorge, mais ni vous ni moi n’avons envi d’en arriver là, n’est-ce pas ? »

Il fixait le petit homme dans les yeux, cherchant à le tuer simplement du regard. C’est dans ce genre de moment qu’on se dit que la voix et les yeux flamboyant de Nihil peuvent avoir un avantage certain…

Yarkol rengaina sa dague, puis se retourna.

« Il semblerait que je me sois un peu emporter…L’un d’entre vous m’accorderait-il sa place, histoire de calmer mes ardeurs ? »

L’humour ne prit pas, il semblerait même que personne ici ne se soit aperçu du ton enjoué qu’il s’était forcé à prendre.

« C’est bon, je plaisantais. »

Il tripotait nerveusement sa dague, sans trop savoir s’il devait partir maintenant ou éliminer les deux Gruul et partir après.
Il se retourna et parla au petit homme isolé dans sa bulle d’un ton bien calme.

« Bonne journée, a bientôt j’espere. »

En sois, c’était évidemment une menace. D’ailleurs, Yarkol détestait se faire avoir de la sorte. Il savait que les Izzet étaient paranoïaque, mais il était certain que la peur paralyserait celui-ci. Dommage, il aurait essayé.
Maintenant, il fallait trouver une solution, une solution rapide.
Profitant du fait qu’il captivait encore l’attention d’une grande majorité de la salle, il lança d’un air innocent :

« L’organisation Izzet est vraiment irréprochable, d’ailleurs je suppose que vous êtes tous ici parce que vous n’avez pas de problèmes, n’est-ce pas ? »
Les deux Gruul ne semblaient pas l’avoir vraiment compris, il poursuivit sur le même ton.
« Je suppose que personne ici n’a été déçu par un retard sur sa commande ? »

Une grande partie de la salle tourna machinalement la tête vers le petit homme derrière le guichet.

« C’est vrai ça, quel malheureux incident, ça ne se produit jamais ! Et il a fallut que sa tombe sur moi…Mais bon, tant que je suis le seul, cela reste un cas isolé, pas de quoi s’énervé, n’est-ce pas ? »

Cette fois-ci la foule réagis, tous chuchotaient a leur voisin, se renseignant sur la raison de sa présence dans cette file d’attente. Un cas isolé ? Pas vraiment. Presque tout le monde ici était la pour un « retard » de livraison, ou complètement un colis perdu. Certain était ici parce que leur commande s’avérait ne pas être se qu’ils avaient commandé, d’autre parce que l’objet est arrivé en mauvais état.
Yarkol attendait un peu, histoire que tout le monde sois bien conscient que tous ici sont dans la meme situation.

« Je pense qu’en fait, on se fou bien de nous. Donc si comme moi vous n’avez pas vraiment envi de perdre du temps, donc de l’argent, ou bien plus encore, je vous suggère de bouger un peu et d’aller remuer ce tas de fainéant atrophier du boc… »
Il fut interrompu par un agent Izzet vraiment en colère, qui lui avait déjà sortis un canon et certainement bien d’autre chose que Yarkol ne put identifier.

Yarkol avala bruyamment le sang qui se rependait sur le coté de sa lèvres pour coulé jusqu’au menton. Il fit un grand sourire au garde, ses dents entaient pleine de sang et en réalité son sourire s’avérait effroyable.

« C’est comme ça que l’on réprime les scandales chez vous, alors ? » Il se leva d’un bon orienté vers l’arrière. Il se retrouva ainsi à deux bons mètres devant le garde, qui n’avait toujours pas baissé son arme.

**Plutôt qu’être esclave de l’Ano-mage, je pourrais surement faire un cours accéléré ici. Il suffit de comprendre comment fonctionne ces choses… **

Il saisit une petite boule dans sa poche arrière, et la fit rouler discrètement sur le sol. C’était un mélange de souffre, de sucre et de salpêtre, rependu autour de deux petites pierre pleine de poudre a canon. Lorsque la boule subit un choque (par exemple si l’on marche dessus) elle produit une épaisse fumée pendant environ deux minutes.

Du même geste, avec son autre main, il lança un couteau (un bête couteau de cuisine qu’il avait ramassé la veille pendant sa balade) en direction des jambes du garde.

Il se retourna aussi sec et courut en direction de la grande sphère, au centre du Dôme. S’il pouvait apprendre quelque chose d’intéressant, ce serait là. Pendant sa course, il lâcha d’autre petites boules (4 exactement) il ne lui en restait plus que deux, il décida de les gardées en réserve, au cas où. Il fallait faire vite, avant que d’autres renforts n’arrivent. S’il n’avait rien découvert qui puisse l’intéresser d’ici leur arrivée, il quitterait le Dôme le plus rapidement possible.

Yarkol réfléchit rapidement, il profita du chaos qu’il avait engendré pour se cacher quelques secondes dans la fumée. Son regard croisa alors celui de la Simic, il fut envahi par un sentiment très particulier. Le même qu’il ressentit lorsqu’il avait croisé Nihil la première fois, où lorsqu’il s’était retrouver dans un éboulement, plus jeune. Une sensation écrasante, étouffante, comme si toute la puissance du monde se dressait tel un mur infranchissable face à lui. Cela provenait de cette aura particulière qu’ont les gens pouvant vous brisé sans difficultés. Cette Simic et son compagnon ne sont pas n’importe qui, et leur présence n’était surement pas le fruit du hasard. Yarkol leur avait peut-être été utile. Il sortit de la fumée, conscient du risque qu’il prenait ; pour suivre discrètement mais rapidement la femme Simic. Elle se dirigeait vers la sphère, et c’est exactement là qu’il voulait se rendre. A cause des gardes, il hésitait, mais après tout il pouvait laisser la Simic s’en charger et entré derrière elle, voir s’il pouvait apprendre quelque chose d’utile, puis partir en profitant du chaos.
Yarkol jubilait. Il venait de transformé un endroit calme et serein, un endroit où règne l’ordre et une paix certaines en un tumulte d’explosion et de cries, de fumées et d’éclat de voix. Quoiqu’il se passe maintenant, il n’avait pas tout perdu. Il s’amusait, profitait de l’instant, inspectant chaque visage égaré, la peur dans les yeux des guichetiers, l’allure désemparée des gardes… Il inspira ainsi une longue bouffée d’air, se délecta de l’odeur de brulée, puis se concentra sur son objectif.
La Simic se déplaçait extraordinairement vite, zigzaguant dans la foule tel un fantôme. Personne ne semblait remarquer qu’elle ne fuyait pas mais se dirigeait belle et bien vers le centre du bâtiment avec la ferme intention d’y pénétré, de grès ou de force. (La deuxième solution étant déjà choisie grâce à l’intervention du jeune Elf.)

Elle risquait fortement d’être rejointe par son compère, lorsqu’il en aurait finis avec le garde. Un tir tout prêt de lui força Yarkol à se cacher derrière un pilier. Il comprit que ce n’était pas lui qui était visé, la Simic venait d’engager le combat avec les gardes de la porte. Elle allait les massacré, c’était évident. Ils n’avaient aucunes chances. Il s’abaissa pour pouvoir profité du spectacle, en cherchant toujours d’où venaient les autres manas, et de quelles natures ils pouvaient bien être.

Cela lui apprendra à ne pas être assez rapide. Maintenant, il lui fallait faire face un garde. Sans compter le fait que d’ici quelques minutes des renforts mettraient fin aux émeutes. Il fallait agir très vite, réfléchir et se sortir de ce mauvais pas, car chaque seconde compte.
Il chantonna :

« Il est beau mon chaos… »

Il retira alors son keffieh, sourit amèrement, puis l’enfonça dans une flasque de taille moyenne qu’il avait toujours dans sa poche arrière. Elle contenait un alcool assez fort qu’il avait dérobé à un mendiant presque mort, il lui avait rendu service en lui volant sa bouteille. Il n’eut jamais le courage de la boire, étant donner ses doutes sur la santé de celui qui en avait déjà descendu la moitié. **Quelle gâchis…** Il retourna la bouteille pour qu’une petite partie de l’alcool imbibe le tissu.

« Il est chaud mon chaos… »

Le petit pyromane laissa alors dépasser un bout du keffieh de son abris de fortune, le garde fit feu, se qui enflamma le tissu. Ce tir avait non seulement allumer l’arme improvisé de Yarkol mais aussi révélé la position de son assaillant. L’Elf balança de toutes ses forces son projectile enflammé en direction du tireur. Il ne fit pas attention pour voir s’il avait atteint sa cible et si elle crevait dans les flammes où s’il l’avait manqué et qu’elle rechargeait, il courut le plus vite possible vers la porte, sa dague à la main.

« …Il reviendra bientôt ! »

Il plongea jusqu’au pilier suivant, et comme on ne faisait plus feu sur lui, il jeta un petit coup d’œil à se qui se passait derrière. Rien n’avait changé, mis à part que certain bouclier semblait ne pas avoir fonctionné assez longtemps, car quelques guichetiers gisait maintenant dans une flaque de sang. Il n’en éprouva aucune satisfaction, non pas qu’il soit triste, au contraire, mais il ne s’en réjouissait pas. Sans doute aurait-il préféré donner lui-même le coup de grâce a ces hypocrite trouillard.
Il ne voyait toujours pas le deuxième Simic, cela l’inquiétait. Lui l’avait déjà surement repéré, espérons qu’il comprenne qu’il ne voulait rien avoir à faire avec eux…
Une quinzaine de secondes devaient s’être écoulées depuis que Yarkol avait atteint le second pilier, il n’était plus qu’à quelques mètres de la porte. Il serra sa dague enduite de poison, prit appuis sur le pilier et glissa sur le sol sur deux mètres, se releva dans un mouvement fluide digne d’un gymnaste, et reprit sa course effrénée.

Il crocheta sans difficulté la porte « Documentation sur le pyromana ».L’Elf pensait qu’il avait plus de chance de trouver quelque chose d’utile ici, et puis c’était peut être la pièce la moins dangereuse, mais rien n’est moins sur…
Il referma sans bruit la porte. La salle était semblable à une bibliothèque, mais les ouvrages étaient tous codée sans exceptions ! Il chercha d’étagère en étagère, fouilla les livres à la recherche de schéma, ou de passage compréhensible, mais quand bien même un tel ouvrage existerait, il n’avait à vrai dire aucune chance de tomber dessus.
Sans parler du fait que, du peu qu’il comprenait, la maitrise du pyromana nécessitait non seulement une affinité particulière avec le feu mais aussi une grande maitrise de sois, sous peine de quoi on se transformait sois même en petit tas de cendres.

Il tenta de déchiffré les livres qui abordaient les base de la pyromagie, mais ne put comprendre que quelques mots, ce qui ne l’aidait pas vraiment. Il arracha quelques pages qu’il plia soigneusement avant de les mettre dans ses poches, puis se remis à la recherche de schéma d’objet artisanal, mais il vint à se demander s’il ne devrait pas tenté d’aller voir dans les autres pièces. Conscient du risque, il resta ici et se remis à lire du mieux qu’il put, mais certains livres restait totalement indéchiffrable. Tandis qu’il commençait à comprendre certains codes, et que sa lecture se faisait plus fluide, il comprit qu’il était resté ici assez longtemps. Trop longtemps. Il remit en place les livres qu’il avait déranger du mieux qu’il put, de sorte a se qu’on ne sache pas lesquels il avait pu lire. Il se cacha ensuite derrière une étagère et tendit l’oreille, pour savoir où était le personnel. Il entendit un bruit de pas, ils venaient d’entré dans la première salle. La sienne étant la troisième, il n’avait que peu de temps pour fuir. Resté ici et éliminé le personnel était trop dangereux, il misa sur la surprise et la vitesse.

Il avança sans bruit jusqu'à la porte, écouta attentivement pour savoir si le personnel ne s’apprêtait pas à sortir, puis ouvrit. Il jeta un coup d’œil rapide au dehors, fit un bon sur la rambarde verte, glissa le long pour ne pas faire de bruit dans les marche, courut sur la pointe des pieds, comme il avait appris à la faire lors des raids éclair où l’effet de surprise était primordiale, puis ouvrit la porte par laquelle il était entré dans la sphère. Très mauvaise idée. Les gardes n’étaient plus les mêmes, ils avaient été remplacé. La sécurité avait visiblement été renforcée. Il ne prit même pas la peine de refermer la porte et fit demi-tour. Les garde situé derrière la porte n’avaient même pas remarqué que celle-ci c’était ouverte juste dans leur dos. Yarkol retourna alors prêt de l’escalier de métal, il entendait le personnel marcher à l’étage. Impossible de remonté. Il se cacha sous l’escalier et attendit, réfléchissant à un moyen de se sortir de ce mauvais pas. La sphère était spécialement prévu pour résisté aux boules de feu, impossible de créé une brèche la dedans pour s’enfuir. Affronté les garde seul était du suicide pur et simple. Il avait peut-être une chance s’il arrivait à resté caché ici durant une journée pour s’enfuir lors du roulement des gardes…