Rahinov se tenait juste devant la bâtisse en question. Impressionnante, même comparé grands bâtiments orzhovs. Nivix avait une taille immense. Il entra alors dans l'annexe.
Souhaitant recevoir Niv-mizzet, Rahinov était accompagné de deux pégases de bataille de son invocation, sur lesquels étaient posés deux énormes sacs, juste assez légers pour pouvoir être porté par les invocations, qui suaient à chaque pas.
Les tenant par les rennes, Rahinov s'avança à un comptoir. Il y interpella un préposé izzet à qui il fit signe qu'il était Orzhov.
En clair, Rahinov avait ces deux énormes sacs pour une simple et unique raison. En effet, le problème dans les canalisations, qui amenait de l'eau de mauvaise qualité, c'est à dire non potable, n'avait toujours pas reçu la somme d'argents correspondant au paiement. Rahinov avait ouï dire que les Izzet avait besoin d'argent pour financer leur campagne contre le nécromant. Et cette somme pouvait fournir bon nombre d'armement.
Rahinov s'expliqua alors au jeune homme.
Bonjour à vous. Je suis Rahinov, pontife et représentant de la guilde d'Orzhov en ces lieux. Je viens ainsi accompagné de deux canassons pour entre autre venir payer en main propre Niv-mizzet
Vous avez du entendre parler de l'affaire des canalisation déversant de l'eau non-potable. Cette opération était néanmoins coûteuse, et la guilde du Cérébropyre à dû déverser de leur poche un argent précieux. Je viens vous le restituer, avec quelques intérêts, car la guilde d'orzhov n'abandonnera pas les autres guilde, surtout dans ces temps sombre avec ce nécromant
Cet argent, je ne vous le fait pas dire, vous sera vraiment utile. Vous avez quelques soucis de budget concernant votre armement, qu'à cela ne tienne. Voici la monnaie qui vous sortira d'affaire.
Donc, puis-je voir sa Grandeur, Niv-mizzet, le cérébropyre ?
L'homme eût un léger instant de réflexion. Après tout, Rahinov pouvait aussi les arnaquer, ou leur tendre un traquenard, mais ce n'était pas dans l'intention de Rahinov. Il était juste venu régler des comptes qui étaient restés trop longtemps en suspend.
L'Izzet usa de ce qu'on pourrait appeler de nos jour un interphone pour informer ses supérieur.
Rahinov n'eût pas le loisir d'entendre la réponse du supérieur. Ce n'est que quand le préposé allait ouvrir la bouche pour s'exprimer qu'il allait connaître la sentence ...