Pour une histoire de plante... (suite de quete)

Arriver aux alentours de La Serre, Yarkol eu une sensation assez inattendue, comme s’il n’était pas vraiment un étranger. L’endroit était composer principalement de matière vivante, le sol lui-même semblait respiré. L’elf avait aussi le sentiment qu’une présence ne le quittait pas, sans qu’il puisse dire si elle est vraiment malveillante ou simplement curieuse, cette présence était tout de même angoissante.
Son regard se portait avec attention sur les bulles luminescentes jaunâtres qui semblaient se gonflées et se dégonflées à un rythme irrégulier et aléatoire. Ces choses semblaient servir d’éclairage dans les quartiers Simics… Yarkol fut pris d’une envie de percé une des bulles par simple curiosité, mais il s’en abstînt et continua en direction de La Serre.
Les lianes et les différentes tentacules verdâtres formaient une sorte de toile facilement franchissable pourvut qu’on soit encore jeune et agile. Lorsqu’il atteint La Serre, sorte de dôme de pierre, de plante et de matière organique, l’elf sentis une présence familière faisant trembler le sol sous ses pieds. D’ailleurs, ce sol ne semblait pas apprécier…
Il continua donc dans les rues vivantes, déambulant d’un étroit passage à l’autre. Puis, sans qu’il s’explique comment, il tomba nez a nez avec un type mince et élancer dont les cheveux long et gris s’agitais légèrement sous sa capuche rouge. Il fallut quelques secondes à Yarkol pour comprendre que l’individu avait les yeux fermés. Le type etait adosser au mur, comme endormi.
Un rapide coup d’œil lui permis de voir l’insigne Golgarie que portais l’individu, ainsi qu’une arbalète à sa ceinture. Yarkol recula de quelques pas.
Sa cape et sa capuche rouge le faisait ressembler à une ombre cramoisie flottante. Presque une minute s’écoula sans qu’aucun des deux ne fasse le moindre geste. Comprenant que le Golgarie n’avait pas l’intention d’ouvrir les yeux de si tôt, l’elf s’avança un peu plus. **Mais qu’est-ce que fou le petit chaperon rouge dans une Ruel Simic, endormis sur un mur, une arbalète à la ceinture ?**
Sans trouvé de réponse particulièrement évidente, l’elf décida de passer son chemin, qui frôlais le type aux cheveux long. Arriver à la hauteur de l’homme, Yarkol eu un déclic. **Il sent…**
Il dévisagea instantanément l’inconnu. Essayant de trouver son regard à travers ses paupières closes. **Il sent le Gruul !**

Deux explications étaient possibles : soit ce type venais d’assassiner un Gruul récemment, soit il avait eu affaire à un Gruul récemment. D’autres explications plus subtils mais nettement moins envisageable se dessinais dans l’esprit de Yarkol, par exemple qu’il ait cohabité avec des Gruuls il y a longtemps et que l’odeur ai persisté, mais cela étais vraiment peu probable. Quoi qu’il en soit, aucune n’étais vraiment une bonne nouvelle.

Yarkol sortis bruyamment sa dague de son fourreaux. « A quelle Clan Gruul as-tu eu affaire, Golgarie ? »

Yarkol observais l’étrange animal qui venait de se percher sur l’encapuchonné. Les paroles de ce derniers, ainsi que le ton sur lequel elles avaient étais dites signifiais deux choses : soit cette individu étais tout simplement en train de bluffer, sans comprendre les intentions de Yarkol, soit il n’avait rien a se reproché et étais assez sur de lui pour demander a un Gruul surexcité de baisser son arme. Intrigué par l’énonciation d’un « ancien clan Gruul » Yarkol décida d’obéir.

« Yarkol. C’est ainsi que les Psora m’ont appelé. J’ai été recueilli à la naissance. » Yarkol s’étais sentis obligé de précisé cela, comme si l’individu qui lui faisais face pouvais comprendre, comme aucun autre, l’ampleur de ces paroles.

Il rentra sa dague dans son fourreaux, mais laissa la main dessus, sait-on jamais…

« Mes excuse…Mais ton odeur…Elle m’est familière, j’ai cru que… » Il s’interrompit. Et si l’être en face de lui avais vraiment tuer un Gruul, assez récemment pour en porter encore l’odeur ? Au vu de la réaction de Golgarie, il préféra cette hypothèse impossible. « J’ai pensé que peut-etre, tu venais d’abattre un Gruul. »

Il fixa la créature de l’elf, comme s’il presentais que la moindre attaque a son encontre viendrais de cette oiseaux hybride.

« J’ai effectivement besoin d’un renseignement. Pourquoi continuer de concentré un mana puisque j’ai baissé les armes ? » Il avait pris le même ton méprisant sur lequel on s’était adressé à lui.

La bête étais remonter sur son épaule, ce n’étais plus une position offensive. Yarkol pris le temps d’analysé les risques pour sa survie avant de recommencer a parler, car en cas d’attaque éclair, étant donné l’état de ses cotes, il n’aurais aucune chance.

« J’aurais voulu pensé comme toi, avant. Je retenais mes pulsions, ces envies de meurtres qui s’échappent malgré moi…Tu reste calme, Zassilis, en apparence du moins. Mais tes émotions sont les mêmes. Regarde ton compagnon animal, lui ressent toutes tes émotions mais ne les caches pas aussi bien que toi. N’est-ce pas hypocrite de renier ses propres envies ? Tel est ton choix, Goldari. Néanmoins avant que tu ne te décide à attendre que le vent te ramène à moi, sous une bannière ou dans un bain de sang, je voudrais savoir autre chose. »

Yarkol tenta de pesé ses mots. L’elf en face de lui avais quitté les Gruul. Une époque qu’il voulait surement laisser derrière lui. Mais il fallait qu’il sache, par devoir de mémoire, par respect pour tous les clans.

« Tu n’as aucune confiance en moi, tu pense que je suis un monstre, un de ceux qui massacre son propre clan ? Je préférerais mourir cents fois que tuer un Gruul, quel que soit son clan, ses origines et ses idées.Tu dis que ton clan a disparut, et tu parle d’un massacre prêt d’Utvara…Pour la mémoire de ton clan, dis moi qui vous a attaquer, et quels sont les noms des survivants, s’il y’en a d’autre que toi…Je sais que certain ont du se dispersé dans d’autre clan, il me faut absolument leurs noms. Ainsi je n’aurais plus besoin de toi pour mon devoir de mémoire. Tu as été Gruul, tu sais qu’elle importance ça a pour moi. . »

L’elf ne scilla pas. L’oiseau ne trahissait plus la moindre émotion.

Perplexe, Yarkol dévisageais l’encapuchonné. Son coup de bluff n’avais pas fonctionné, impossible d’atteindre le Golgarie en jouant la dessus.

« Quelle besoin as-tu de sentiments ? Regarde ce que tu es devenus, te n’éprouve plus ni plaisir ni envie. Comme ton compagnon, tu es mort.
Pour ce qui est du clan, j’ai fais une simple déduction, tu as du quitter les Gruuls assez jeune, et un jeune Gruul ne quitte pas son clan, sauf si celui-ci… est détruit. S’attacher aux gens, c’est comme cela qu’on deviens puissant et qu’on avance .Cette source de souffrance que tu crains nuit a ta concentration parce que tu en a peur et la fui, la souffrance est une arme, une énergie inépuisable qui repousse les limites. Mais tu as raison de fuir, car tu n’es pas capable de suivre cette voie la tête haute. Je ne désire nullement te vengé, j’ai un devoir de mémoire qui est de transmettre le nombre et le nom des morts du clan, le but étant d’unifier petit à petit tout les clans. Mais cela ne regarde que les Gruuls, et ce que j’ai en face de moi n’a plus ni le cœur ni la vitalité d’un Gruul. Le seul conseil que j’ai à te donner, c’est de t’enterrer toi-même. »

Il avait tout lancé d’une traite. Voila un discourt avec des émotions et du cœur, un discourt vivant, celui d’un Gruul fier de son sang !

Le sourire de l’elf remis Yarkol en confiance, mais ses paroles l’achevais. En totale disharmonie avec la nature ? Le Gruul avais toujours pensé que respecter la nature suffisais, son seul vrai lien avec elle se réduisait a l’amitié qu’il avait lié avec son vers de compagnie, qui rodais quelques mètres sous leurs pieds.
Le Golgari s’étais adossé au mur, Yarkol ne risquais plus rien, il entreprit donc de lui montrer son lien. Il commença à canaliser ses forces.

« Nature…complète disharmonie…Folie… »
Il fixa les yeux hautains de l’elf qui lui faisait face. « Tu contrôle ton animal par la force, tu méprise les sentiments, tu déteste perdre des êtres cher. Mais voila a quoi tu en es réduit : tu t’entoure de créature morte, animé par ta propre volonté. Tu as oublié le contacte, le véritable défis.Je paris que tu aime les insectes. Ton sang froid, ces petites bêtes adorent ça. »

Il canalisais toujours ses mana, mais son énergie s’étais naturellement attardé à guérir ses cotes et il dus faire un effort supplémentaire.


« Yarkol du clan Psora, simple Gruul sans pouvoirs, te lance un défis, Zassilis ! Prend le contrôle de mon compagnon, qui lui est bien vivant et plutôt indiscipliné. »
Mais la créature tardais à venir, Yarkol avais besoin d’encore un peu de temps
Le sol tremblait de plus en plus, un bourdonnement sourd se rapprochait. Le ver allait surgir des entrailles de la terre. Toutefois, le sol épais étais recouvert d’un manteau de matière hybride de terre et de quelques chose de vivant, étais dur a percé.
L’elf se concentra d’avantage. Son visage crispé par l'effort intelectuel qu'il devais faire.

Yarkol cessa aussitôt l’effort qu’il fournissait. La présence qui semblais l’observé plus tôt venais de disparaître. C’étais donc lui, il maitrisait l’art de manipulé plusieurs insectes simultanément et venais de cesser sa mission, à cause de son intervention. Son ton était clair : se battre ou partir. Non, il n’était pas d’humeur à se lancer dans le puéril défit du jeune Gruul. Dommage, lui qui se réjouissais de mettre un peu de piment dans la monotonie d’une chasse au champignon où rien ne pouvait être tué ou brulé.

Le sol cessa de bourdonné petit a petit, la créature retournais d’où elle venais.

« Très bien… »
Il voyait l’elf d’un autre œil maintenant, il remarqua ses traits marqués, son air las et neutre. A croire qu’à force de fréquenté la mort et le monde de l’ombre on finissait par dépérir et devenir sois même une ombre impie.


« Je suppose que tu n’es pas du genre à accepté les excuses… » Il sortit de sa poche une étrange pierre noir, ornée d’une rune dont Yarkol ignorais la signification. Une aura verte légèrement luminescente faisait brillée le contour de la gravure. Il tendit l’objet au Golgari.
« Je l’ai trouvé sur le cadavre d’un sorcier mort à la fin d’un raid. L’homme avais été torturé et étais mort peu de temps avant notre arrivé. Il tenait ceci dans la main. Je ne sais pas ce que c’est mais pour lui c’étais important. Je n’ai jamais rien compris à ce genre d’objet, peut être que c’est magique. Je te le donne, jette le si sa te chante, j’ignore encore pourquoi j’ai gardé cette pierre si longtemps sur moi. »
Il ajouta, sans attendre la réaction de l’elf, sur une voix encore plus conciliante :
« Et si vous aviez quelques compétence de botaniste, je cherche un champignon appelé ‘Œil de mort ‘ »

Le bras toujours tendus vers le Golgari, la pierre dans la main, la mine résignée, Yarkol venait de tenté un semblant d’excuse pour la première fois de sa vie.

Bien heureux que ses excuses aient été acceptées, Yarkol compris que le Golgari n’était pas aussi froid qu’il ne le laissait paraître au premier abord. D’ailleurs le Gruul n’avais rien fait pour sollicité sa courtoisie.
Quand au fait de combler son ignorance, Yarkol trouve cela important, mais l'elf etait occupé et il ne préféra pas l'embeté avec d'autres questions.

« Etant déjà dans le coin, je tenterais de trouvé se que je cherche dans La Serre. Si jamais j’échoue, je passerais par la Citteraine. »

Il allait partir, absorbé par cette nouvelle rencontre, quand il se retourna.

« Eh…Merci. Je me souviendrais de ta courtoisie si l’on se recroise. » Le ton étais parfaitement ironique, mais sincère.

Une ouverture dans le dôme, qui ressemblais en fait à une bouche verticale, étais la seul entrés de la Serre. A l’intérieur, une ambiance caractéristique des Simics régnait, un mélange de marchandise douteuse et de différent produit dont on ignorait les effets jonchaient le sol, devant de petites étales individuels où chacun menais son commerce.

La personne que Yarkol cherchais étais dans un recoin obscure de La Serre, ses marchandises étaient soigneusement envelopper, certaines étaient même sous sceller magique. Et ces précaution croyez le, n’étais vraiment que le strict minimum nécessaire à la survie de toutes les personnes dans un rayon de deux kilomètres autour des marchandises, au cas où on secouerait sa table trop brusquement. En approchant de son étalage, Yarkol sentit une forte odeur de moisissure, de matière en décomposition, et d’on ne sais trop quoi d’écœurant. Pourtant, l’elf n’esquissa pas même une grimace. Vivre avec les Gruuls vous immunisais aux mauvaises odeurs, aussi putrides soient-elles !
Yarkol ignorais le nom de son revendeur, et c’étais mieux ainsi. L’elf bénéficiait toujours d’un avantage énorme quand il s’agissait de marchander avec ce Simic. Pour commencer, celui-ci avais toujours une marchandise de grande qualité, aussi rare soit-elle, sans compter qu’on était certain d’avoir absolument toutes plantes introuvables ailleurs. Ensuite, ce marchand vouais un véritable culte au compagnon de Yarkol, son vers apprivoisé.

Quand il le reconnu, le Simic fit signe a Yarkol d’approcher. L’elf pressa le pas, fixa l’individu dans les yeux et dis a voix basse mais très distinctement : « Je cherche des spores de champignon. DU champignon. L’Œil de mort. »

Asmodée

"Les Psora ont bien changé depuis le temps. A moins que ce ne soit un Azorius déguisé ?" Une nouvelle voix venait de couper la concentration d'Asmodée. Encore une fois. Mais la voix semblait moins agressive pour sa part. Sa phrase finale avait même été ponctué par un court amusement.
Il eut le relatif plaisir de tomber sur Eléanore en ouvrant les yeux. Il avait oublié qu'elle l'accompagnait durant cette mission. Et pas uniquement pour cueillir des champignons. Eléanore avait finalement accepté son offre. Il avait toujours du mal à l'assimiler. Elle l'avait emprisonné à travers ses mortels pièges durant de longues heures dans l'antre dans lequel elle étudie, avant de finalement revenir pour le délivrer et accepter son offre. Sous condition. Mais vu l'état dans lequel il était, dans l'impossibilité même de canalyser un mana, il n'avait guère eu le choix. Enfin, cela n'était plus qu'histoire ancienne. Il avait d'autres problèmes à règler auparavant. L'idée de profiter de la mission en territoire simic pour discuter en paix sans dérangement provenait de la femme. Il n'y avait pas pensé, et finalement, cela lui semblait astucieux. En territoire simic, il n'y avait aucun golgari, ou presque. Contrairement au territoire golgari. Et si il y avait effectivement des traîtres dans les rangs, il fallait la jouer finement. "Bien, je suppose que tu dois commencer à arriver au terme de l'objectif imposé par nos supérieurs. Il est des choses plus importantes aujourd'hui comme tu le sais toi même." Tout en parlant, la femme sortit enfin de l'ombre dans laquelle elle était apparu. Elle était habillé comme à son habitude en mission. Vêtements simples, souples et serrés. Pas de problème de mobilité. Tel était son principal souci.
Elle joignit rapidement ses deux mains, et fit par la suite un cercle dans les airs en les séparant et les ramenant à nouveau. Tout autour de cet anneau s'était mis à graviter divers manas qui semblait jaillir de nul part. Ils étaient bien une dizaine à tournoyer lentement dans les airs. Puis la magicienne détourna son attention de ces sources d'énergie purs pour se retourner vers l'assassin. "Bien, dans un premier temps, donne moi le caillou que t'a donné le gruul. C'est une des rares choses que j'ai aperçu durant ma concentration. Peut-être parce que tu as prononcé mon nom d'ailleurs. L'homme s'éxecuta et lui sortit la pierre, et lui tendit. Après quelques minutes d'observation, la femme releva la tête d'un air grave. Les manas encore en cercle s'était mis à tourner tellement vite qu'on ne pouvvait plus les distinguer à l'oeil nu. On ne voyait plus qu'un cercle noir et vert. Je veux ce gruul. Il faut que je le vois. Cette pierre est plus importante que ce que je pensais. Si il sait quelque chose, je dois le savoir. Si il a vu quelque chose, je dois le savoir. Ton histoire attendra. Il s'agit peut-être même de quelque chose de plus grave que ce que nous pouvons imaginer. je t'attends ici. Je te rejoindrais si tu en as besoin. Je vais tenter plusieurs choses sur cette pierre. Tu ferais mieux de ne pas te trouver trop proche lorsque je commencerais. Et préviens moi lorsque tu reviens. Je n'aimerais pas écorcher ta magnifique petite bouille."

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Yarkol

"Ah, oui... Des "Œil de mort" hein... ? Je dois bien avoir ça quelque part..." lança le marchand de sa petite voix tremblante et nasillarde. Le poids des âges se faisait sentir sur le dos du pauvre homme. Son visage était devenu absolument hideux, et les diverses petites greffes de cytoplasme donnait une impression de dégout indescriptible, même à Yarkol qui était habitué à vivre dans la crasse. Si "à vomir" aurait pu faire parti des adjectifs autorisés pour décrire quelqu'un, ce serait probablement le premier qui viendrait à l'esprit des diverses gens. Mais le pire était sûrement les bubons purulents aux coins des yeux de l'homme. Yarkol ne voulait d'ailleurs pas savoir comment il avait eu ça. En tout cas, l'homme était presque aveugle, il savait pourquoi. Il fourragea quelques minutes dans la serre, allant de gauche à droite, puis de droite à gauche, avant de retourner finalement à droite. Visiblement, il ne trouva pas ce qu'il voulait. Puis il eut un éclair de lucidité, et partit dans une salle caché par un immense drap qui tombait du plafond. "Suis-je bête... Nous gardons les horreurs en dehors de la vue des clients. Nous ne sommes jamais qu'à quelques minutes de la maison la plus proche... Bien... Cela fera... 260 pièces d'or l'unité... Je crois bien que c'est ça... Nous sommes en rupture... Nous aurons une récolte dans les prochains mois... Le prix retombera... En attendant, il faudra faire avec... Mais je n'ai pas besoin de vous faire l'article dessus non ? Après tout, je vous ais déjà dit qu'un de mes clients devait sa vie à ce champignon non ? Il se battait contre un minotaure et..."

[Hrp :] Quand le chat n'est pas là, les souris dansent ! Ca vous apprendra à avoir des cailloux magiques sur vous comme si c'étaient des bonbons, et à avoir des vers géants de compagnie, comme si c'était de simples chiots. Nan mais oh. [/Hrp]

Visiblement, Yarkol allais devoir vidé sa bourse…Le problème étant que même en la vidant jusqu’au dernier sous il n’aurait pas assez, et cela l’ennuyais vraiment. Il lui faut absolument ce champignon, c’étais vital pour sa prochaine mission, il ne pourrait pas attendre deux mois. Il tenta de la jouer finement.

« Vous savez, la dernière fois je ne vous ai pas laisser toucher à mon vers, et j’ai cru comprendre qu’il vous intéressais au plus haut point… mais étant donner ce que je recherche, je pourrais bien vous laisser mené sur lui quelques expériences…Bien sur, il va sans dire que je vous paierais le champignon…Mais j’espère un petit…geste commerciale, si vous voyez se que je veux dire. »
Le ton étais parfaitement contrôlé, mielleux à souhait. Yarkol réussi même à faire briller dans ses yeux un éclair de complicité, tout ceci n’étant évidemment qu’une mise en scène.

Asmodée rappella définitivement ses familiers à lui, qui vinrent se placer comme d'habitude aux endroits stratégiques de son corps, couvrant ses angles morts sans pour autant être visibles. Il envoya Sohgar repérer quel étal le Gruul avait bien pu choisir parmi ceux qu'il avait repéré, puis se tourna pendant ce temps vers la magicienne, sortit la pierre de sa poche et la lui tendit. Il répondit d'une voix atone au possible:

"Si tu crois vraiment que cette pierre brillante peut apporter plus à la guilde que de se mettre en quête de conjurés au sein de notre faction... je te fais confiance, c'est ton domaine. Je vais nous chercher l'autre gamin, bien que je doute qu'il sache autre chose que ce qu'il a dit. Sohgar te préviendra dès que je l'aurais sous la main."

Le grand elfe partit au pas de course après lui avoir confié l'artefact. Les choses de haute magie étaient comme la magicienne en elle-même, incompréhensibles au possible. Mais bon, il savait quoi faire pour servir les Golgaris, au moins. Il était de nouveau opérationnel, en mission pour sa guilde, utile à sa reine. C'était dans ces instants qu'il se rapprochait sans doute le plus du sentiment appellé bonheur. Il retrouva facilement le Gruul dans un recoin de la Serre grâce à son corbeau, qu'il envoya prévenir Eléanore. On ne savait jamais, les Simics étaient toujours à la recherche de nouveaux sujets d'expérimentation.

"Jeune Psora. Désolé de t'interrompre en plein tractation, mais c'est important. J'aurais besoin de toi un moment, une amie voudrait en savoir plus sur cette pierre que tu m'as donnée."

Yarkol se retourna sans même attendre la réponse du marchand. Le Golgari !

« Tu prétendais qu’on se retrouverait dans d’autres circonstances, qu’y a-t-il de changé depuis… »

Yarkol vis le visage impassible de l’elf comme une sonnette d’alarme. Les circonstances avaient changé. Aussitôt, il comprit : la pierre ! Le sorcier torturer étais un Golgari !

Il se retourna, pas de porte de sortie par là… Le Gruul sauta par-dessus l’échoppe du marchand, glissa sous une table plus loin, courra environs cinq mètres, pris appui sur le mur et atteint la porte de sortie. Il fit une grimace dut à la douleur : ses cotes ne s’étaient pas encore tout a fais remises, cependant il ne regarda pas derrière, il courrait pour sa survie…

Après s’être fais malmené et misérablement ridiculisé, Yarkol restait au sol, encore sous le choc. Qu’elle idée stupide, avec des cotes brisées, voila qu’une autres venais s’ajouté à la liste.
La douleur n’étais pas insupportable, il avait connu pire. Cependant son nez, bien qu’il ne soit pas casser, étais extrêmement douloureux et maintenait l’elf dans un état de somnolence.
Puis des cries se firent entendre, un homme en bouscula un autre qui lui bloquais le passage. A la vue de ce type (mais en fait, est-ce vraiment un homme ?) le Golgari sortis son arbalète, et dis d’une voix aussi monocorde qu’a l’accoutumé : « Eléanore, est-ce que tout va bien ? »
Si l’elf connaissais cet étrange personnage sorti de nul part, ça ne présageais rien de bon pour Yarkol. Il émit dans un râle sourd et douloureux, les mots suivants : « Et merde…Encore un taré… »
Puis il retomba dans l'inconscience, etourdit par les cries et l'agitation autour de lui.

Visiblement, la femme fulminait. Un état de rage rarement atteint selon Asmodée. Il ne la voyait jamais comme cela. Elle savait se contrôler. Mais là, elle semblait ne plus rien maitriser. Comme si elle venait de tout lâcher, et que le navire s'en allait toute voile dehors dans la direction de son choix. Le seul risque était que le mât ne se brise...

Lorsqu'Eléanore arriva au niveau du gruul, elle balança un coup aux côtes du pauvre homme à terre. Si certains os tenaient encore miraculeusement, ils devaient cette fois s'être brisé.

"Sale fils de chien. Comment as-tu osé nous dérober cela ? Comment as-tu osé ? REPONDS MOI ! Je te ferais regretter le jour où tu es venu au monde si tu ne réponds pas. Je réduirais ton esprit en bouillie, puis je le donnerais en guise de repas aux créatures de la citterrraine. Réponds si tu tiens à ta vie. Je veux savoir comment tu es entré en possession de ce bijou. Elle se pencha pour se mettre au niveau de la tête de Yarkol, et la saisit afin qu'elle puisse voir ses yeux. Dans sa seconde main, un mana d'un noir d'encre apparut au même moment. Si tu tiens à tes yeux, t langue et ton nez, je te conseille de parler. On ne touche pas impunément aux mages golgaris et à leurs trésors. Ais-je été assez clair ?" Son ton s'était fait bas. Empli de haine et de rage. Visiblement, elle suintait la colère par tous les pores de sa peau, mais elle parvenait encore à se contenir légèrement. Pour combien de temps ?

Asmodée posa sa main sur l'épaule de la magicienne, sans lâcher de l'autre l'arbalète armée. On ne savait jamais qui ce genre de scène pouvait attirer. Sohgar, que la courtisane avait réussi à distancer tant elle était en colère, vint se poser sur l'épaule de l'elfe, lui rapportant le comportement de la femme en son absence. L'assassin parla d'une voix comme à l'habitude monotone, mais en choisissant soigneusement ses mots. La magicienne était trop imprévisible pour ne pas oser un duel devant tant de public si il l'énervait davantage.

"Eléanore, ce gamin a perdu conscience. C'est superflu. J'ai bien compris que cette pierre semble être d'une importance cruciale pour la guilde, mais inutile de se donner en spectacle. Emmenons-le dans un endroit où ni Gruuls ni éventuels traîtres ni qui que ce soit ne nous écouterons, et nous pourrons l'interroger, puis aviser de ce qu'il faut faire ensuite."

Asmodée avait insisté sur le mot interroger, afin de faire comprendre à la magicienne qu'elle pourrait se défouler à volonté plus tard. Il comprenait sa rage à défaut de pouvoir la ressentir. Le Gruul lui avait menti : il avait dérobé un artefact magique de première importance pour les Golgaris, et l'avait nié. Il paierait sûrement pour cela. Mais la prudence avant toute chose.

"Allons, reprends-toi s'il te plaît. Il est déjà assez abîmé comme ça, si nous voulons des réponses aujourd'hui, il ne faut pas le blesser davantage."

Le seuil de souffrance atteint maintenant dépassait toutes les espérances de Yarkol. Maintenant, il ne sentait plus rien. Le coup de pied donner par la femme garçon, manquer l’avais réveillé. Il faisait comme un blocage, certaines personnes réagissent ainsi après un traumatisme, l’elf avais tout simplement « pété un câble »

Il se mit à psalmodier des choses incompréhensible, un sourire dément sur les lèvres : « Seleama ashalanore nu belore kel’dana teid diel’ saramar an ! »

C’étais en fait un mélange de Haut-elifque et de jargon Gruul. Yarkol étais sans doutes lui-même incapable de comprendre se qu’il venais de dire, mais le ton sur lequel furent prononcé ces mots ne laissais pas de place au doute, la traduction la plus proche de la réalité serais « Vas voir ailleurs, les Gruuls meurent fiers, même aveugle et sans langue ! »

Non, jamais il ne leur avouerait comment il avait eu le bijou, même s’il le voulait. En effet, comment avoué quelque chose qui vous tuerait lorsque les mots sortirais de votre bouche ? Yarkol étais contrains au secret par magie, contraint depuis trop longtemps. IL avait tenté de se débarrasser de l’artefact et maintenant il en paie le prix. Mais aucune importance, il préférait mourir fier sans avoir rien révélé, que mourir bruler par un sortilège et comme un lâche.

Yarkol fut surpris de la facilité avec laquelle l’elf avait réutilisé son langage. Il resta ébahit, puis, reprenant ses esprit, s’exprima de manière compréhensible et plus réfléchis.

« Je suis sur de ne pas résisté, j’ai de grandes chances d’y passé. Mais quel autre choix s’offre à moi ? La fierté d’être Gruul, c’est tout ce que j’ai. La souffrance, quelle qu’elle soit, n’y changeras rien. Tu me dégoutes, elf. Les gens comme toi me répugne, tu te donne bonne conscience en prônant la non violence, en affirmant laisser une chance, mais au nom de ta guilde au nom de ton appartenance au Golgari, tu n’hésites pas une seule seconde à me torturé, bien pire, tu affirme être dans ton droit en le faisant. Tu éprouve de la satisfaction à rendre ce service aux tiens, alors pourquoi te caché derrière un idéal non-violent ? Tu es hypocrite, tu t’aveugles. Regarde-moi bien, et vois comment dois mourir un être dévoué. Chacun pour sa cause, qu’il en soit ainsi, et si je craque, si j’avoue, alors je mourrais. Mon destin est scellé, et j’en suis passablement triste. Il n’y a pas plus grand honneur que mourir pour son idéal. Mais j’espère tout de même ne pas te faire ce plaisir, tu es trop sûr de toi, trop certain que je me trompe dans tout mon raisonnement. Tu me crois stupide, ou faible ? Peut être est-ce le cas, pour les gens comme toi qui ne comprenne pas ce qu’est l’honneur."

Yarkol attendais les coups, il attendait de découvrir la souffrance ultime, se demandant s’il tiendrait sa langue, s’il n’allait pas devoir se la tranché avec ses propres dents pour ne pas craqué, et cette résolution à mourir comme si ça avais toujours été son but se lisais sur son visage. Du fanatisme pur et dur.