Pour une histoire de plante...

Yarkol rentrait tôt le matin, comme à son habitude. Dans tous les coins, les Gruuls ronflaient encore. Seuls les plus matinaux commençaient déjà à affuté leurs armes, prêt pour une nouvelle journée de pillages. Mais l’elf ne prit pas le temps de les salués, pas même un signe. Non, il était épuisé, ses cotes brisées le faisais souffrir et le gênais dans ses mouvements.
Il arpentait alors le quartier Est, ici plus personne ne dormais. Les shamans étaient assidu et sage, leurs taches demandaient concentration et soin, ainsi qu’une patience extrême. Mais Yarkol n’avais qu’une idée en tète, se faire soigner immédiatement. S’il n’avait pas rejoint Nihil a l’heure du rendez-vous, l’anéantisseur lui passerait un savon douloureux et violent.

Il pénétra une pièce sombre, aménagée dans les décombres d’un immeuble. Le sol était dépourvu de dalles, de petites bougies étaient placer ci et là pour que l’endroit ne sois pas plonger dans la pénombre. Diverses odeurs flottaient dans l’air, mais il était impossible d’en préciser la nature et la provenance. Certaines étais sans doutes là pour éloigner d’autres odeurs moins réjouissantes due au manque d’hygiène de certains Gruuls, d’autres en revanche provenais de petites marmites, de pot ou carrément de boites de conserves dans lesquelles bouillais de l’eau et quelques herbes.
Un chant ininterrompu provenais de plus loin dans les décombres, le chant inimitable de celle que Yarkol cherchais : la Guérisseuse.

Une toile troué marquais l’entré de l’espace personnel de la chamane, et Yarkol ne commettais plus l’imprudence d’y pénétré sans raison valable sans annoncer sa présence, la dernière fois cela lui avais valu une malédiction temporaire extrêmement agaçante : il ne pouvait même plus penser a de la nourriture sans être pris de vomissement et de nausées. Il fit donc savoir qu’il était là :

« Grande chamane, j’implore votre aide… » Le chant cessa aussitôt.

"Entre." Le ton était laconique, les yeux scrutateurs lorsqu'il pénétra malhabilement sous la tente. La toile rouge sombre coupée de minces ouvertures laissant passer des rais de lumière pâle et naissante renfermait un petit monde légèrement enfumé, se constituant d'un tapis aux superbes motifs quoique délavés et tâchés au sol, un feu sur lequel bouillait une petit marmite au contenu indéfini, des herbes un peu partout, des couches de paille fraîche au sol n'accueillant pour le moment aucun blessé, de petites étagères et des sacs remplis d'herbes et de fioles... Le logis typique d'une guérisseuse. La femme elle-même, la peau tannée et ridées, était assise devant le feu, les yeux mi-clos sa poitrine maigre aux seins lourds et flétris exposée à nu sans que cela semble la préoccuper outre mesure, montrant ses tatouages sauvages. son vieux visage était encadré d'une multitude de petites tresses pleines de perles, de petits os et de plumes. Un collier de pierres semi-précieuses reposait sur sa gorge.

"Approche, Yarkol, tes côtes me font mal pour toi." Elle lui désigna une couche non loin d'elle, et une fois l'elfe allongé, ce qui n'alla pas sans douleurs, elle le palpa avec une moue. Puis sans parler, elle s'affaira, lui fit un cataplasme chaud avec différentes pommades et herbes qu'elle enroula dans un bandage serré après avoir vérifié que les os étaient resté dans leur position à peu près initiale malgré la fracture - elle dût en remettre en place une, moment affreusement douloureux - et jeta un sort qui commença à les ressouder.

"Ménage-toi quelques jours." furent ses seuls mots. Yarkol se releva avec son aide, avala une fiole au goût d'anis qu'elle lui tendait et qui fit refluer la douleur, puis lui donna quelques pièces, l'usage courant bien qu'elle ne réclamât pas de rétribution, percevant son propre pourcentage sur les butins. Enfin, soulagé, il put sortir de l'atmosphère aux odeurs de tisanes.

A peine avait-elle fini ses soins que Yarkol entendit des bribes de voies au dehors :

"Je ne demande qu'une poignée d'hommes ! Une poignée ! Même trois me suffirait ! Je compte mener une offensive sur Vitu-Ghazi ! J'aurais les plans ! La guilde n'aura jamais une telle occasion dns le futur !
- Et que gagnons-nous ? La gloire ? Vous ne nous payez pas ! Tu n'es même pas sous l'influence d'un clan, nous n'avons pas de garanties ! La dispute se déroulait entre un guildemage et une jeune femme habille de rouge et de noir, une épée bâtarde à la ceinture, et les cheveux presque blancs. Ils étaient maintenant au centre des attentions sur le campement.
- Mais que dois-je faire ? Vous montrer ma bravoure ? Je vous ais dit que vous auriez les sous du pillage ! Je souhaite avoir l'appui des Psora durant cette mission ! Nous allons bel et bien blesser les mangeur de salades ! Laissez moi vous montrer !
- Bien, impressionnez moi et vous aurez vos hommes."

La guerrière marmonna quelques mots entre ses dents, et sortit son épée.

"Bien, dans ce cas... Qui est volontaire pour se faire passer sur le corps ?"

L’elf aurait tant aimé participer, ne serais-ce que pour ressentir l’euphorie d’un massacre…Mais il n’était pas en état, ses cotes étaient trop douloureuses, se battre dans de tels conditions risquais fort d’aggraver sa situation, de plus être un fardeau pour son clan serais un trop grand déshonneur pour Yarkol. Non, il laisserait ses frères Psora pour cette fois. Il s’éloigna lentement de la scène, pensant au bain de sang qu’il allait manquer. La femme aux cheveux gris étais surement plus puissante qu’elle ne laissais le paraître, etre prêt à se battre contre n’importe quelle Gruul, le tout en impressionnant un guildemage … **elle ne manque pas de cran**

Yarkol scruta le ciel. Aucun nuage, comme le laissais présager l’aube antérieur. Sa prochaine tâche se révélais de nature totalement différente, mais nécessitais elle aussi l’utilisation de plantes. Il lui faillait divers ingrédient afin de fabriquer un poison dont il était seul à connaître la recette. Même si la base de la mixture se révélais plutôt commune pour ceux qui s’y connaisse en élaboration de poison, Yarkol y ajoutais divers ingrédient, dont certain étais hautement instable et dangereux : du simple fait de les respirés on déclenchait une réaction allergique. Mais le jeu en valais la chandelle, une lame de jet ainsi enduite pouvais rendre aveugle ou désorienter l’adversaire rien qu’en lui passant sous le nez.
Le Targent pourpre et la Terrestrine n’étaient pas un problème, en revanche, les spores de champignons étaient plus que rare, voir introuvable et quasiment inexistant depuis bien des années, étant donner que Ravnica n’est qu’une ville et que ce champignon ne se développe qu’en milieux sauvage…
Le plus frustrant pour Yarkol était de ne pas pouvoir compté que sur lui même. Et là en l’occurrence, il allait devoir demander l’aide d’un Simic. Un Simic particulièrement tordu, qui cultivais on ne sait où toutes sortes de champignon, et même s’il en mangeait certains, les autres en revanche avaient des vertus plus…impressionnantes. Yarkol avais déjà eu à traiter avec ce Simic, mais il ne cherchait qu’un moyen de retiré le salpêtre des murs en en perdant un minimum, dans le but de créé un fumigène. L’horreur cytoplasmiques serait sans doute plus dure en affaire au sujet de son champignon.
Ainsi donc, il parti en direction La Serre.

]Hrp] Donc là mon prochain post doit se trouver dans La Serre ou bien je continue ici ?[/Hrp]