Un pétard mouillé.

"Tu vas t'endormir... Pour toujours!"
Qu'advient-il quant une amitié se relance après des années de perdition sur un tel impact? Même Mjokkoto doutait que l'on puisse encore parler d'amitié face à de telles retrouvailles. Et Athios ne manquait pas de répondant; la dépendance le rendait-il fort à ce point? Le choc s'était ressenti jusqu'au milieu du dos: il s'agissait de toute évidence d'un coup maîtrisé, calculé pour faire mal, avec l'appel du sang comme message pour faire comprendre que le dialogue serait... mouvementé.
Le coup de boule força l'Assoupie à basculer sa tête en arrière et à se tenir immobile pendant un instant. Athios avait-il frappé au point de désorienter son assaillante et ainsi profiter de la tournure de la situation? D'un air satisfait, il profita de cet instant pour tenter de forcer la lame qu'il avait précédemment planté à sortir du corps de Celui-de-Mésaventure, peut-être savourer le mana de l'Assoupie qui fuirait son corps dans un flot de sang, et enfin devenir le nouveau porteur de l'armure qu'il désirait tant... Mais sa joie fut de courte durée:
"L'Assoupie... ne dort... jamais vraiment..." Émit Mjokkoto dans un grondement sourd.
Pendant ce même instant, son adversaire n'avait jamais lâché sa main, et donc la dague faufilée entre les plaques. Et avant d'avoir pu essayer de se dégager avec plus de vigueur, l'instant de désorientation était terminé; l'Assoupie revint à la charge, en attrapant le frêle vampire de sa main griffue par la gorge. Mjokkoto n'avait pas besoin d'une grande force pour le maintenir à sa taille, mais il fallait toujours garder cette dague baladeuse à sa place!
Heureusement, Athios avait présumé de ses forces; tandis qu'il se trouvait en fâcheuse posture, la main gauche bloquée et son front ensanglanté, l'Assoupie se relevait sans la moindre trace de coup sur son visage de lion bleu. Il en fallait plus pour espérer ne serait-ce que fendiller un matériau aussi solide que ce bois-de-pierre qui renfermait l'âme même du Shichishito; le Temps en personne n'avait pas réussi à s'en prendre à sa couleur, alors un faux vampire délirant... Un bon masque, somme toute, d'autant plus que la tête de Mjokktoto n'a pas subi le choc, absorbé par l'armure.
Le contrecoup traversant le dos de l'armure provoquait comme des frissons dans sa propre colonne vertébrale, et l'envie de violence se fit différente; il n'était plus vraiment question de tuer, mais plutôt de jouer avec sa proie, car sa frustration se voyait vite remplacée par le plaisir d'avoir une souris piégée entre ses griffes de lion bleu...
Mjokkoto serra un peu plus fort sa main griffue sur la gorge de sa victime, qui ne manqua pas d'émettre un court cri de douleur avant de commencer à manquer d'air, battant désespérément son autre main inutilement en l'air. Puis, prenant son ton le plus grave et menaçant, la Sans-Guilde approcha son visage de son ami si impudent:
"Frrrrrr... N'affronte... jamais plus grand... que toi... trop de mauvaises surprises... crois-moi... mais je trouve que... tu t'agites un peu... trop... c'est moi qui te... fait cet effet? Ou... tu sais ce que... je veux dire... au sujet de mon offrande... la statuette?"
Athios détourna légèrement le regard et sa main immobilisée se raidit d'une infime pression au mot "statuette"; des micro-signes qui ne trompent pas la perception altérée de l'Assoupie.
"Tu n'as pas... besoin... de dire... seulement... d'écouter... soit tu... m'aides... soit... je te broie la nuque... J'étais une divinité, pendant un temps... on m'a fait une... offrande... un petit morceau de bois sombre... lourd... effilé... taillé sous la... forme d'un adorable... singe grimaçant... mais on m'a volé... et je veux la voler... à... mon voleur... et je... crois que tu sais quelque chose... peut-être souhaite-tu parler? Tu as vu... le voleur? Tu le connais? et la statuette... tu sais où elle est? Ou... peut-être... quelque chose à... son sujet?"
Ne voulant pas tuer sa proie, Mjokkoto relâcha un peu son emprise pour lui éviter les joies de la suffocation, mais le laissa à sa hauteur et sous le fil de ses griffes pour être sûre de pouvoir le fixer droit dans les yeux:
"Je t'écoute... gare... aux mensonges..."

Neelahn fixa la main tendue devant un elle, comme envoûtée.

** Ne t'avise pas de faire ça !
_ Oh, allez, ça peut être marrant !
_ Elle m'inspire franchement pas confiance. Je te conseille de déguerpir, et en vitesse !
_ Ah oui, et comme ça elle se fait tuer comme tous les gens autour de nous ? Elle peut nous arracher à Neelahn, et personnellement je n'ai pas tellement envie de retourner dans le monde gris où nous étions enfermés à l'instant même.
_ Je préfère encore ça plutôt que de voir Nee s'embarquer dans cette espèce d'aventure dangereuse !
_ Taisez-vous. Je ne suis pas la seule à vous entendre. **

En effet, la jeune fille vit flotter un léger sourire moqueur sur les lèvres de son interlocutrice - mais elle n'en aurait pas mis sa main à jurer. Gabriel avait raison ; après avoir vu ce dont la femme était capable, refuser sa proposition semblait être une entreprise assez risquée. Oh, ce qu'elle détestait ne pas avoir le choix ! Ou alors, était-ce elle qui refusait obstinément toutes les possibilités qui s'offraient à elle, ainsi que leurs conséquences ? Dans cette affaire, il n'y avait pas de bonne décision à prendre. Elle retint de justesse un grognement exaspéré. Avec un calme souverain, elle plongea son regard dans l'unique œil qui la fixait, et saisit la main offerte.

" J'ai besoin de plus d'informations, je suppose que vous en avez conscience... Je ne sais pas à quel point la mission que vous me confiez est dangereuse, mais je me doute qu'il ne s'agit pas d'aller chaparder un objet à n'importe quel ivrogne du coin. Je m'engage tout de même à essayer de récupérer votre bien, et en échange je vous demande d'être prête à m'apporter de l'aide si jamais je la sollicite. Il me semble que ce n'est pas trop excessif. Etes-vous d'accord ?"

La marchesaillie avait accepté son rôle, celui d'un pion qu'on déplace. Elle l'avait accepté... pour le moment. Elle savait pertinemment qu'on se servait d'elle -visiblement, quelque chose en elle incitait les autres à vouloir l'utiliser. N'était-elle dont qu'un objet ?-, et que le pacte qu'elle venait de sceller par cette poignée de main avait des enjeux dont elle ignorait l'existence. Oui, elle était un pion que l'on déplaçait à sa guise dans un jeu qui la dépassait totalement. Son libre-arbitre était limité, son pouvoir aussi. Puisque Ravnica ne voulait pas la laisser vivre en paix, il lui fallait perdre cette aura d'innocence et de fragilité qui l'entourait, et devenir plus forte, pour ne plus plier face aux plus puissants.

Les yeux déterminés et agressifs qui fixaient auparavant le bois de pierre bleu se firent rond et fuyants. La peur, la faiblesse, la lâcheté ou l'avidité avaient renversé ce suce-mana. Lentement, avec un sourire creux et tremblant, il desserra son emprise sur sa dague. Elle resta figée à sa place dans l'armure de la sans visage. Le pseudo vampire se courba, ses yeux de lâche toujours perdu, toujours fuyant, comme deux rats pris aux pièges.


« D'accord, d'accord, mon amie. Je plaisantais, naturellement. Je pensais, oui je pensais qu'on pourrait retrouver ton offrande tous les deux ! Ce voleur, ce vaurien devrait mourir ! Allons lui faire sa fête ! Toi tu prend la statuette, moi je mange le voleur, qu'en dis-tu ? Tout le monde est content ! Gagnant-gagnant, tu vois ? »

C'était comme si son assurance s'était retrouvée pervertie, transformée en un instant. Ses membres tremblaient, ses yeux fous cherchaient une prise fixe sans jamais y parvenir. Une seule chose pouvait faire cela aux êtres vivant : le manque. Il était en pleine crise, la perspective de la mort dans les mains de Mjokotto l'avait ramener à son état de larve larmoyante. Mais elle ne pouvait pas le croire. Il trahirait, elle le sentait, elle le connaissait. N'importe qui l'aurait vu. Il mentait pour vivre, il mentait pour quelques gouttes de mana. Et il vendrait son âme pour un peu d’énergie, sans le moindre regret. Non, il avait déjà vendu son âme. Mais s'il pouvait aider... Peut-être savait-il quelque chose d’intéressant...

** *

En bordure des quartiers neutres, où l'air change imperceptiblement d'odeur, entre deux quartiers où l'on ignore si l'on est encore en territoire neutre ou si l'empire Golgarie situé en dessous à des droits sur les murs décrépis du dessus, se tenait un marché douteux. Silencieux et morne, l'endroit n'avait rien d’accueillant. La couche de fumée opaque qui planait à plus de quinze mettre du sol absorbait presque totalement la lumière du soleil. Les restes d'une expérience Izzet ratée, peut-être. Des tentes en toile déchirée parfois raccommodées de draps sales indiquaient la présence de nombreux Gruuls, et il était compliqué de différencier ces habitats de fortunes des frêles étales situé en face.  A peine eut-il approché de l'endroit qu'un homme de grande taille aborda Rahinov.

« Hé, t'veux des bons trucs ? J'ai plein. Toi viens là bas, fumer bon trucs ? Boire bon trucs ? Moi plein . Pas cher. »

** *

La femme serra une main osseuse et verdâtre autour du poignet de Neelahn, contrastant totalement avec son teint. L'instant d'après, c'était une main tout à fait pale et gracieuse. Peut-être Neelahn avait-elle rêvée ? Une marque blanche dessinant une pièce en relief apparut sur son poignet, et la jeune fille sentit un souffle frais sur son visage.

«  Bien. »

Une sac de pièce apparut sur les genoux de Neelahn.

« Quatre cent zinos. Vous en recevrez le double une fois que vous m'aurez ramenée la statuette. Elle a été... Volé. Disons que j'étais sensé la récupéré ici et que la personne engagée pour cela à retourné sa veste. La statuette est bien plus puissante que ce crétin ne l'imagine, peut-être sera t-il dangereux, j'ignore s'il saura s'en servir. Je vous offrirais toute l'aide possible, mais gardez à l'esprit que rien ne devra vous lié à moi directement.
Il remontait vers le nord tout à l'heure, mais la statuette attire évidemment beaucoup plus de monde qu'il ne l'imaginait et vous ne serez pas la seul sur ses traces. Il portait un chapeau la dernière fois qu'on l'a vu... Mais vous savez son apparence et celle de la statuette son changeante... Ce ne sera pas une tache facile. »

** *

L'attente, pour Aenorial, était un art qu'il fallait exercé avec application. La patience était une arme extrêmement tranchante dans les mains d'un Dimir, et le temps était assurément son allier. Cependant l'ennui, lui, était un ennemi, un handicap. L'ennui émousse les sens, il endort la vigilance et grignote la raison. L'ennui peut tuer, aussi assurément que le temps. Aenorial l'avait appris en aidant certaines personnes à s'échapper de cages Selesnyannes. L'ennuie vous pousse dans vos retranchement et le temps se retourne contre vous jusqu'à vous rendre fou. Et justement il commençait à s'ennuyer. Pourvus qu'il se passe enfin quelque chose d’intéressant, là bas en face, où le combat qui semblait si proche de se terminé s'éternisait ! Peut-être devrait-il aller achevé celui qui courbait l'échine ? Ou au contraire, trancher la gorge de l'être qui l'avait vaincu pour s'assurer la fidélité du faible ? Il réfléchissait, calculant ses chances de parvenir à ses fins, sachant que son spectre était un atout qui pouvait se révéler soit décisif soit inutile.

[HRP:] Dites, quelqu'un compte reposter par ici ? Parce que mon post attend, prêt à être modifié selon les évènements qui pourraient survenir, et qui n'arriveront probablement jamais vu la désertion du forum. Mais bon, même si je la seule à continuer, j'aimerais bien en savoir plus sur cette statuette et tout. C'est un peu frustrant de s'arrêter en pleine quête, comme ça ; c'est un peu comme s'arrêter au plein milieu d'un bon livre sans possibilité de lire la suite, sauf que là, il ne tient qu'à nous que la suite s'écrive ^^ Donc j'attends soit une manifestation de Mjo (Ae nous a trop fait savoir qu'il n'avait plus de temps), soit l'autorisation de poster malgré l'absence des autres de la part du patron ![HRP/]

Mais c’est qu'ils va nous faire chialer le bougre!
Je sais que Mjo passe encore sur le forum, vous continuerez la quête toutes les deux, je posterais sans problème, moi je suis toujours disponible. Tu peux donc poster maintenant.
Aenorial, Camarade, il y aura toujours pour toi comme pour les autres une choppe pleine à l'Auberge du Rat-Crevé.

** Oh, génial. Une statuette changeante transportée par un mec changeant. Ça devrait pas poser de problème, non ?
_ Garde tes sarcasmes. Je vous ai dit de vous taire, et c’est ce que vous allez faire. Tous autant que vous êtes. **

Neelahn  ferma brièvement les yeux. Cette histoire d’apparence instable risquait effectivement de compliquer un peu les choses, c’est vrai. Mais elle s’était lancée, et ne comptait pas revenir en arrière. Elle empocha l’argent d’un mouvement fluide, et regarda son interlocutrice. Avait-elle d’autres questions ? Bien sûr, elle pouvait l’interroger sur le pourquoi, l’importance de la statuette, et ce genre de détails peut-être pas si dérisoires. Elle n’en avait pas envie. Le marché était conclu, il ne lui restait plus qu’à y aller. Incertaine quant à la manière dont elle pouvait prendre congé de la femme à œil unique, elle se leva et la salua d’un bref hochement de tête. Puis elle sortit.

Une fois dehors, elle prit une grande goulée d’air frais, soulagée de quitter enfin les miasmes morbides de la taverne. Elle n’aurait pas pu rester beaucoup plus longtemps impassible avec cette odeur de sang qui imprégnait les lieux.
La jeune fille se dirigea vers le nord. Dans la rue, personne ne faisait attention à elle ; mais la foule était si nombreuse que tenter d’y repérer quelqu’un était une entreprise ridicule. Ainsi, elle quitta l’artère principale dès qu’elle put et se faufila dans une ruelle déserte. Autour d’elle, les toits étaient assez bas, et les murs en mauvais état. Beaucoup de prises faciles. Tant pis, de toute manière elle n’était pas là pour s’amuser, elle avait une mission à accomplir et plus tôt elle s'en débarrasserait, mieux elle se porterait. Elle entama l’ascension et parvint au sommet en quelques secondes.

Elle savoura un instant le sentiment de joie familier qui l’étreint – elle était enfin à sa place. Dans les hauteurs. Mais elle n’avait pas de temps à perdre. Elle fit le vide dans son esprit, régula sa respiration et se concentra. Elle n’eut pas à attendre pour sentir la vague de fraicheur liquide qui la traversa doucement avant de se matérialiser au creux de sa paume, sous la forme d’une jolie sphère bleutée. La marchesaillie sourit. C’était vraiment un très joli bleu. Sans s’extasier davantage, elle plaça sa main au niveau de son sternum. L’orbe bleue se consuma alors, absorbée par le tatouage de Neelahn. Dans cette histoire, la jeune fille ne voulait pas prendre de risque.
Elle se remit en route et commença à courir à petites foulées.

** Vous allez vous balader dans la rue, et me faire votre rapport à tour de rôle. Je suis suffisamment basse pour que vous puissiez voir ce qu’il se passe en bas sans trop de problème. Je m’arrêterai et descendrai si besoin est, mais sinon, je compte sur vous pour me guider ! **




[HRP:] C'est pas grand chose désolée, mais bon, c'est surtout histoire de relancer. J'ai failli sortir les mouchoirs pour Ae ^^ Comme l'a dit le Grand Maître, tu auras toujours ta place par ici [/HRP]

Voir une personne de son lointain passé revenir à soi noyé dans un miasme de misère, c’était comme voir l’intérieur d’une peluche de son enfance fourrée de cadavres de faeries; il ne s’agissait pas d’un morceau de son âme important ou imposant, mais cela reste néanmoins un morceau de son âme qui s’envole à jamais. Qu’est-ce qui avait provoqué l’incendie ? L’inattendue de la rencontre ? La surprise qui tourne en un éclair à la déception ? La violence de la réalité qui se heurte aux illusions forgées par les souvenirs ?
Mjokkoto regardait cet être soumis et affaibli par la dépendance qui autrefois prônait dans les images qui lui restaient de son séjour à l’asile ; d’Atthios ne restait que son ombre, qui en plus suintait la trahison. Plus rien ne demeurait devant elle que l’envie et le besoin irrésistible, presque douloureux, de mana à dévorer. Pourtant, l’Assoupie n’était guère mieux lotie ; après tout, n’était-elle pas elle-même en quête de l’assouvissement d’offrande ? Son statut temporaire de divinité en dépendait…


« D'accord, d'accord, mon amie. Je plaisantais, naturellement. »
**Il ment.**
« Je pensais, oui je pensais qu'on pourrait retrouver ton offrande tous les deux ! »
**Il ment peut-être.**
« Ce voleur, ce vaurien devrait mourir ! Allons lui faire sa fête ! »
**Ca, c’est bien vrai…**
« Toi tu prends la statuette, moi je mange le voleur, qu'en dis-tu ? Tout le monde est content ! Gagnant-gagnant, tu vois ?
-Frrrrrrrrr… »

Mjokkoto remarqua qu’Atthios regardait avec légèrement plus d’insistance que le reste de son environnement sur la dague encore plantée entre les plaques de Celui-de-Mésaventure ; le sang chargé de mana devait commencer à dégager cette odeur qui attirait un suceur d’énergie. Il devait donc avoir très « soif », ce qui le rendait instable (enfin, un peu plus que d’habitude) et peu concentré. Mais cela semblait également affiner son odorat magique… et un plan germa dans l’esprit de l’Assoupie ; improvisé, risqué, instable, le seul genre de plan auquel elle pouvait adhérer :

" Une piste… ça…ira ?
-Tout ce que tu veux, je t’écoute, vas-y !!
-N’en fais pas… trop…non…plus… sens mes mains…
-…Hum, pardon ?
-Mes mains… ont touché… mon…offrande, et j’ai griffé… le vêtement de mon voleur… magie étrange, peut-être bleue… la piste est fraîche…sens mes mains et… allons-y…mais si tu t’approches trop… gare à mes griffes, si près… de tes…yeux…
-Tu as toujours su trouvé les meilleurs plans, hein ? si tu me le permets… »

Malgré le frémissement qui commençait à faire tressaillir ses vertèbres, Mjokkoto laissa Athios prendre ses mains dans ses pâles et grotesques araignées qui enserraient peu à peu ses poignets, avant qu’un souffle froid et court n’aille et vienne sur sa peau exposée…
Même les divinités ressentent ce frisson très humain que l’on appelle dégoût.