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 Tamür Na'it, le flétrisseur Rakdos.

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Tamür Na'it
Nouveau-né Ravnican
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Tamür Na'it


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Localisation : Oubliettes Rakdo.
Date d'inscription : 27/06/2011

Tamür Na'it, le flétrisseur Rakdos. Empty
MessageSujet: Tamür Na'it, le flétrisseur Rakdos.   Tamür Na'it, le flétrisseur Rakdos. Icon_m18Lun 27 Juin 2011 - 14:39

Histoire:

Des tas de bocaux et de fioles fumantes reflètent sur leurs parois de verres, teinté de rouge et encrasser de quelques moisissures informe, la mince et pâle silhouette de ce trentenaire aigri qui vit là, au milieu des oubliettes, oublié du reste du monde. Il ne vit que pour ses expériences, et Rakdos lui-même frémirais de plaisir, tout comme notre protagoniste, devant les délicieux composants de ses rituels macabres et tortueux.
Une main osseuse s’empare habilement d’un bocal qui semble rempli de sang. Un œil expérimenté aurait immédiatement compris que le liquide à l’intérieur était composé d’hémoglobine, de salive, d’humus et de quelques plantes, principaux composant d’une mixture conservatrice utilisé par les embaumeurs pour garder en état les organes particulièrement fragiles, tels que les yeux ou le cerveaux.
Il déversa cette lotion dans un petit bac, puis se retourna et chercha quelque chose. Sur le sol pourrissait un jeune homme, enfin, les restes d’un jeune homme, dans lequel poussait un beau spécimen de champignon saprophyte. Il s’arrêta devant le lombric muté qui passait dans les lambeaux en état de décomposition avancé, puis nota sur le dos de sa main une précision sur l’évolution dudit lombric, avant de poursuivre sa recherche.

Dans un coin de la pièce s’était formé une masse de poitrine de gobelin, il s’en servait de terreau pour faire pousser ses mandragores. Oh, bien sur, il n’avait pas besoin d’autant de mandragore, mais son seul ami adorait ces plantes, il en prenait donc particulièrement soin et veillait à en avoir toujours une réserve conséquente. Il enjamba avec une grâce discrète les ossements de troll qui se trouvaient là, tout en se faisant la réflexion qu’il lui fallait les réduire en poudre et les mettre dans un bocal avant que son compagnon ne revienne et ne se casse la figure dessus. A coup sur, il lui reprocherait son manque de gout esthétique, hurlant que non, ces os ne devraient pas être par terre, mais planté dans on ne sait quelle cadavre entouré de fleurs. Arg. De fleurs ! Ne pouvait-il pas s’exprimer dans un langage correct ? Appelé fleur un champignon des sous-terrains sous prétexte que celui-ci déploie des spores faisant pensé à un pétale… Bon, bon, qu’est-ce que nous cherchions, déjà ? Ah oui, le lézard.
Il fit le tour de la pièce, enfonça soigneusement une aiguille au travers du corps d’un Mouchard desséché qu’il avait réussi à attraper. Sans se préoccupé plus que cela du cytoplasme altérée par un sous-genre de clodosporium qu’il venait d’écrasé, il souleva une carcasse de Phalange née des enfers et tira un lézard des tourbière décomposé. Il en arracha un œil, puis retourna à son établi. Il déposa l’œil dans sa mixture, ajouta quelques spores de Groudion baveur, puis mis cela sur le coté.

Il se retourna, admirant son repaire. Une faible lumière filtrait de par les lucioles de mana enfermé dans les bocaux, mais la pièce était surtout éclairée par les moisissures luminescentes cultivées exclusivement dans le but de fournir l’éclairage. Il faisait très chaud, tout ici semblait régis par la mort, ce qui paradoxalement, donnait l’impression que la pièce était vivante. En effet, chaque cadavre en décomposition dégageait de la chaleur, laquelle permettait aux autres moisissures de continuer à se développé, et donc à fournir un éclairage qui lui-même permettait aux cadavres de pourrir dans des conditions optimales. Un écosystème entièrement calculé, qui fonctionnait parfaitement.

Ah, la belle vie. Seul, dans son laboratoire, fier de toutes ses expériences. Il n’aurait jamais à en sortir, et cette simple pensée suffisait à son bonheur. Situé au fin fond des oubliettes Rakdos, son repère n’avait en effet aucun risque d’être découvert par qui que ce sois d’autres qu’un adorateur du démon. Et puis ici, il avait tout de même une certaine notoriété : il vendait ou échangeait toute sorte de poison, d’antidotes, d’enchantement, et même quelques instruments de torture. En échange, on le laissait tranquille, il avait droit de tenté toutes les expériences qu’il voulait, et d’approfondir son savoir comme il l’entendait par tous les moyens qui lui semblait nécessaire. Jamais il n’aurait cru possible un tel miracle…

En effet plus jeune, il était promis à un avenir différent, en tant que botaniste chez les Golgaries, il trafiquait avec les Simics parfois, et puis…Et puis il s’ennuyait. Et cet ennui l’aurait tué s’il n’avait pas su se divertir. Oui, et quelle belle façon de se divertir que de relevé les morts ? Chaque fois qu’il le pouvait, il réanimait les insectes, les rats, les chiens, puis vint le jour où, comme son père, il tenta de relevé un homme. Ah, quelle merveilleuse goule ! Mais elle ne resta pas longtemps en place, et finalement le corps retomba bien vite. Il s’était alors tourné vers quelque chose de plus subtil que la nécromancie ; il voulait créer un être vivant. Oh, pas comme le faisait les Simics, non. Il voulait assembler un être entier, sélectionnant chaque parcelle de ce nouveaux corps, il lui créa un sang bleuâtre, mélange de plantes, de moisissures, de magie et de son propre sang… Le problème se posa lors du rituel pour donner vie à la créature. N’aillant pas assez d’expérience, il se heurta à un contretemps de taille : comment canaliser suffisamment de mana sans se bruler ? Ne trouvant pas d’aide au sein de sa guilde, il mit au point un subterfuge machiavélique : il enleva une jeune sans-guilde, et utilisa son corps comme réceptacle à mana. L’expérience ne fut pas très concluante : elle explosa littéralement. Mais il apprit alors, grasse aux moisissures sur le corps de celle-ci (il l’avait oublié plusieurs jours) que sur un organisme surchargé de mana, naissaient des Fusarium imbibé de nécromana, qui réagissaient au sang de sa créature inachevé. Il arracha aussitôt de grands lambeaux de chair de son réceptacle et les greffa sur sa créature. Merveille : elle bougeait ! Il recommença alors son rituel, s’aidant cette fois-ci d’un nécroplasme naissant comme réceptacle. Sa créature changea de forme, et l’attaqua. Il fut alors extrêmement déçu et la fit repartir dans le monde des êtres inertes en lui arrachant les lambeaux de chairs qu’il avait greffé. Il étudia des jours durant les restes de sa créature, qui se décomposait rapidement. Il n’eut pas le temps de rédiger les résultats de ses travaux : son père découvrit tout ce rituel, le cadavre de la petite sans guilde, et il fut consigné ! Forcé d’accompagner sa mère dans ses travaux botanique, il en apprit beaucoup sur les plantes, mais n’était jamais satisfait.

Comment exprimer sa créativité ? Comment tenter soi-même les expériences qui s’imposaient d’elles mêmes ? N’y tenant plus, il s’échappa, et frappa à la porte des Simics. On la lui claqua aussi sec sur le coin de l’œil quand il mentionna l’utilisation de cadavres et d’être vivants greffé à des plantes et des moisissures. Durant un temps, il s’était constitué un attirail dans une grotte, et il y vivait très heureux au milieu de ses champignons et de ses cadavres d’animaux sauvages, jusqu’à ce qu’il éprouve le besoin de diversifié ses expériences. Il se mettait donc en chasse et usait de ses talents de nécromancien pour traquer de plus gros gibier afin de les étudier. C’est ainsi qu’il se trouva tout naturellement en proie avec un jeune Selesnyan qui comptait lui faire payer les « Milles horreurs » qu’il avait commise. Quel stupide petit personnage à l’esprit étriqué ! Ces expériences étaient magnifiques ! De véritables chefs-d’œuvre ! Personne n’avait de compassion, décidément, il était le génie incompris de son époque. Mais peu importe, il notait tout, il décrivait toute les propriétés des moisissures de cadavres, les différentes réactions entre elles et les animaux nécrophage, répertoriant ainsi de nouvelles espèces inédites. Son travail avait sans aucun doute une importance capitale, même si effectivement sa vision des choses était un tantinet hyperbolique. Quoi qu’il en soit, il vit en ce Selesnyan une opportunité à saisir. Il usa donc de tous ses pouvoirs pour amener la créature à lui. N’ayez aucun doute, sa mort fut longue, extrêmement douloureuse, et évidemment, fort instructive. Le botaniste le captura tout simplement en le faisant attaquer par ses bêtes-zombies qui avaient la particularité non négligeable de propagée de nombreuses maladie et d’infect moisissure qui agissaient tels des poisons dans l’organisme infesté.

Il n’eut qu’à ramasser sa victime agonisante pour l’amené à sa tanière, où il l’observa pourrir, dépérir, avant de la découpée méticuleusement, notant chaque détail, chaque procédé, chaque niveau de décomposition, chaque réaction aux produit qu’il testait dessus. Il conserva certaines parties de sa proie pour des expériences ultérieures, puis laissa vivre une sous-classe de Rhizopus sur les restes. Il n’eut pas le temps de noté si elle se développait comme elle était sensé le faire : trois brigand Rakdos vinrent le retrouver, attiré par l’odeur de chair en état de putréfaction. Bien que l’idée de le torturé paraissait plut à deux des convives, l’un d’eux trouva que notre protagoniste valait la peine qu’on s’y intéresse : il vivait seul, entouré de cadavre, avait abattu un Selesnyan il y a peu et d’une manière particulièrement horrible. L’enthomologue lui expliqua alors avec quelle délicatesse il avait injecté tout un tas de moisissure dans l’organisme vivant qui pourrissait au fond de la grotte. Les trois cultistes rirent aux éclats, et pour la première fois de sa vie, le botaniste se sentait en compagnie de gens apte à apprécier les mêmes choses que lui. Il entra ainsi tout naturellement dans cette guilde aux milles plaisirs. Rapidement, on lui trouva une utilité, lui demandant de plus en plus de poisons, des composants pour quelques rituels, parfois même de ses précieux organes, qu’il ne cédait pas sans un bon prix ou un cadavre entier. Il y trouva son compte, et eu même droit à une pièce, au fond des oubliettes. Ancienne salle de torture, il la transforma en laboratoire/dépôt.

Oui, la vie prenait une tournure parfois bien surprenante ! Il y avait toujours de quoi s’amusé,
Tamür Na'it, puisque c’est son nom, trouvait cela follement excitant de découvrir toute les subtilités de la mort, ce long cycle d’évolution et de changement qui touchait inéluctablement chaque être créé. Il voulait décrire, classer, analysé afin de comprendre comment tout cela fonctionnait. Ainsi, il avait acquis d’immenses connaissances et son grand atout était précisément la variété de ces connaissances. En effet, il avait à la fois des compétences en nécromancie, mycotoxicologie, entomologie et botanique. Son unique but dans la vie est de parfaire ses connaissances dans tous ces domaines et dans les domaines associés. Il avait soif de savoir, une véritable névrose qui le poussait à aller toujours plus loin dans ses expériences. S’était à cela ajouté une véritable agoraphobie, il ne pouvait plus sortir de son laboratoire, touché par de grandes phases d’insomnie, souffrant de son mode de vie, il n’existait qu’à travers son travail et son unique amis, Tsadkiël, qui lui fournissait des cadavres à foison.

Aujourd’hui, Tamür est reconnu chez les Simics pour son brillant ouvrage intitulé « Développement du Verticillium de nécromana sur les Amanita rubescens des Putreferme ». Il y explique notamment comment se propage une moisissure des champignons servant à nourrir la moitié de la cité-monde…Oui, ses travaux ont vraiment aboutis à quelque chose. Oh, bien sur, il n’est pas très apprécier par les membres de sa guilde natale, mais il estime que c’est un moindre cout. Et puis, ils auraient du l’accepter comme il était, n’est-ce pas ? Il collabore avec les Simics par intérêt commun, de plus, la guilde Rakdos aillant généralement de bons liens avec eux, il n’eut aucun problème. Pour les cultistes, qui ne comprennent strictement rien à ses travaux, il est le fournisseur de poison, ou de corps putréfié, ou de tout un tat de choses étrange et dégoutantes qui peuvent être très utiles pour semer la panique. Personne ne lui rend vraiment visite, parce que chez lui, ça sent vraiment mauvais. Non pas que l’odeur de chair putréfié décomposé et fortement tenace dérange, mais tout de même, quand quelques insectes nécrophages vous suivent, vous regrettez d’être passé lui demander un poison virulent. De plus, il se débrouillait toujours pour vous retenir un maximum, fier de vous expliqué comment il avait créé et découvert ce que vous êtes venu chercher, ou la façon dont il entretient la moisissure sur un corps presque disparut parce qu’effectivement, il n’en a jamais assez, de ses précieux cadavres. Et pourtant, ça grouille de partout. Vous trouviez de tout : créatures humanoïde, teratoïde, et, hum, bizarroïde. Toutes mortes, décomposées et habitées par de nombreux insectes, bactéries, moisissures.

Mais tout ceci n’est que l’aspect théorique, de loin la partie la plus intéressante pour Tamür, mais ce n’est pas pour cela qu’on l’apprécie. Non, bien sur, tout le monde se contrefiche de ses expériences, les gens veulent des RESULTATS. Eh bien, il leur en donne, il leur en produit à la chaine, et ça fait MAL. Il était capable d’empoisonné l’air, l’eau, la terre, le tout pour des dizaines d’années, de vous faire contracté une maladie incurable particulièrement douloureuse mais dont vous ne mourrez qu’au bout de dix années d’agonie, de faire pourrir vos chairs, ou votre jardin, et ce en une fraction de seconde. Et cela mes amis, est une source de distraction vraiment apprécier chez les Rakdos. Le botaniste ne s’en cache pas : voir agonisé une créature, qui voit ses mains pourrir instantanément, est vraiment un spectacle merveilleux. D’ailleurs, sur un être encore vivant, les Rhiz…Hum, oui, bon, les réactions sont différentes sur des êtres vivant et il trouve cela intéressant à étudier, aussi. Et puis, c’est pratique comme méthode de torture. C’est particulièrement horrible quand un champignon pousse dans vos intestins et que vous ne pouvez rien y faire. Un jour, lors d’un test, un gobelin s’était lui-même ouvert les tripes pour tenter de faire face à l’infection. Héhé, quelle ne fut pas sa surprise quand il s’aperçut qu’au contact de ses intestin, sa main aussi s’était couverte de champignon, dégageant des spores toxique qui lui firent explosé les yeux et infectèrent ses voies respiratoire… Le plus amusant, c’est que personne ‘n’avait prévu ça. Tout le monde s’était levé en applaudissant, et on eut la joie de découvrir quels étaient les trois inconscient qui avaient trouvé stupide de s’injecté l’antidote : ils continuèrent le spectacle peu de temps après. Hilarant !

Pour l’heure, il se demandait surtout quand allait enfin rappliqué Tsadkiël… Ne lui devait-il pas un jeune Simic ?


Profil psychologique :
Tamür Na’it se considère comme un génie incompris. En réalité, si certains de ses travaux relève il est vrai, d’une certaine forme de génie, les motivations qui y ont mené ne sont que folie et divagations d’un être dérangé et potentiellement dangereux. Agoraphobe et insomniaque, il est tantôt maladivement méticuleux, tantôt cruellement pervers et sadique, souvent les deux. Incarnation des savoirs Golgaris, obsessions de la découverte semblable aux Simics, il est pourtant un Rakdos tout à fait apte à servir le culte. Il a son utilité et il en est fier. Intelligent, rigoureux, organisé, il compense sa faible force physique par des connaissances très pointus et une cruauté sans borne.

Caractéristiques physiques :
Humain, grand, maigre, la teint excessivement pale, des cernes immenses, et d’étranges yeux bleu presque blanc, comme délavé à force d’avoir trop étudié la mort et la flétrissure. Il est vêtu d’une veste troué et tachée de sang, d’un pantalon de cuir peu confortable mais comportant de nombreuses poche dans lesquels- qui sait ? – se cache peut-être un insecte nécrophage. Il porte une longue cape marron toute trouée, parsemé de moisis et d’ignobles taches forts suspectes. Une ceinture complète le tout sans aucun esthétisme, comportant à droite deux sacoches pleines d’échantillons et à gauche une trousse remplie de scalpels, de pinces, de fioles et d’autre ustensiles utiles (ou pas ?). Son crane est plutôt dégarni, mais il a encore quelques cheveux, personne ne sait vraiment s’ils sont vraiment bruns à la base où s’ils ont pris cette couleur à force de manque d’hygiène, toujours est-il que ce reliquat de chevelure est d’allure sombre.


Attributs :
Force1
constitution1,
intelligence4,
esprit3,
agilité1
dextérité2 (Il fait un travail de précision, quand même)
charisme1
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