Chasse vengeresse

L’anéantisseur conduisit l’elf à la salle des plaisirs, chez les Rakdos. L’épaisse fumée qui flottais dans l’air déplaisais à Yarkol, il avais toujours préféré la nature au ville, mais les Rakdos compensais ce défaut par les activité qui avaient lieux a l’intérieurs. En effet si vivre dans des quartiers est un signe de civilisation, se qu’ils y font n’a rien de civilisé. Ici tout est violent, sauvage mais organisé. Le Gruul suivait les yeux du petit gros. Bien que le regard de Yarkol s’attarda plus longtemps sur la dryade que celui de son compagnon, il vit lui aussi la petite fille en pleure sous les coups de deux crapules. Yarkol ne put s’empêcher de détourner le regard, il n’aimait pas ce genre de pratique quand il n’y avait pas de sang, pas de feu, pas de cries. C’étais gratuit, sombre, illogique, retenu et sadique. Mais ici le but n’était surement pas de débattre sur la manière dont il faillait maltraité les enfants.

Yarkol fut surpris de voir ici un membre Gruul important. Bien que celui-ci ne soit pas Psora, il était mieux gradé que Yarkol et sa réputation n’était plus à faire. Il n’eut pas le temps de lui adressé un signe, Nihil l’attendais.

« Alors, Yarkol, t'es-tu préparé, es-tu en forme, est-ce que tu es prêt? »

**Bien sur que je suis prêt, pensa t’il. Puis il se souvint qu’il n’avait pas encore enduit sont arme de poison, et que s’il ne le faisait pas immédiatement il n’aurait peut-être pas le temps plus tard une fois dans le feu de l’action.
« J’en ai pour quelques instants. »
L’elf s’assis en tailleur, la mine concentré sur se qu’il avait entre les mains : sa dague. Il était en train de l’enduire d’un poison particulièrement dangereux. La technique consistais à trempée la lame dans le liquide violâtre, puis à frotter délicatement avec un chiffon adapté. Yarkol portais évidement d’épais gant en cuir, car un contacte directe avec le métal de sa lame, ainsi lustré et parfaitement enduite de poison, provoquerais un enflement rapide et immédiat de sa main, la peau cloquerais et on verrait en moins d’une minute du pue jaillir de toutes les cloques. Et encore, le mélange contenait aussi une racine qui avais des vertus paralysante, mais qui n’avais effet qu’au contacte du sang, il faillait donc entailler la chair pour provoqué, de surcroit à la réaction purulente, une paralysie totale du membre touché, qui s’étendais petit à petit dans l’organisme. Il avait aussi ajouté des spores d’œil de mort, mais l’effet que produirais cet additif dans sur la cible restais encore incertain…

Lorsqu’il leva la tête, Nihil projetais violement la petite humaine au sol. Il se leva, s’approcha de la petite.

« Tu aimes la vie ? » Hochement de tête. Mauvaise réponse. « Bientôt, tu la haïra du plus profond de tes entrailles. »

L’elf planta sa dague dans les cotes de la petites, prenant soin de ne toucher ni le foie, ni le cœur. Il retira rapidement la lame, et patienta quelques secondes.
La petite, qui gémissait à peine sous les coups des mercenaires, poussa un hurlement suraigu qui s’étouffa dans un spasme.
Comme prévu, autour de la plaie commençait à apparaître des cloques purulentes. Ceci n’étais en fait qu’une distraction pour que la victime ne se débâte pas avec l’effet paralysant qui d’ailleurs commençais a faire effet. Curieusement, la petite se mit a halluciné, elle s’enfonça elle-même les doigts dans l’orbites des yeux, hurlant comme une damné un charabia incompréhensible(Se qui fit beaucoup rire certains Rakdos qui regardais la scène, fasciné). Mais ses doigts restèrent dans l’œil, elle n’eut le temps de finir son geste. Le paralysant la bloquais totalement. Mais l’effet hallucinogène n’étais pas prévu, sans doutes l’effet aléatoire des spores de champignons. La souffrance que la petite ressentais déformais son visage, elle se mit a vomir, parcouru de spasme. Yarkol était totalement satisfait. Il regarda Nihil et dis :
« Le plus beau de tout : j’ai ajusté les doses des heures durant…Le poison n’est pas mortel. »
En regardant de plus prêt le déchet boursouflé et souffreteux qui quelque instant plus tôt étais une petite fille battu, on s’apercevait qu’elle respirait encore.
« Bien sur, un coup de dague trop prêt d’un point vital provoque une mort atroce. »
Un sourire satisfait sur les lèvres, il attendais une réaction de l’anéantisseur.

En remarquant la réticence de l’anéantisseur a dévoilé son appartenance au clan Psora, Yarkol masqua son ceinturons, qui portais l’insigne des Gruul : l’arbre enflammé. L’elf dévisagea les membres du groupes un à un, et s’attarda plus spécialement sur le seconde individu. En voyant toutes ces dagues, Yarkol se rendis compte d’un détail auquel il n’avait jamais accordé d’importance : son arsenal personnel ne se constituais que de débris et d’une seule et unique dague. La probabilité de se faire désarmé dans un raid étais extrêmement faible, mais contre des ennemies moins nombreux et plus organisé, cela devenais vraiment envisageable. La possibilité de se retrouver totalement désarmé face à un ennemi lui arracha un sourire de mépris. Dés que possible, il s’achèterait (volerait ?) une ou deux dague supplémentaire, au cas où.

Ensuite, il fut frappé par l’air hautain et la suffisance qui émanaient du regard de la rouquine. Il se rendit compte qu’elle commandait les deux autres, bien que l’un des deux la surpasse en taille et en poids. Vu son équipement et l’étrangeté de son bâton, elle était indéniablement magicienne. Chez les Gruul, on voyait rarement des femmes commander. Les chamanes étaient certes fort respectées, mais ne donnais que très occasionnellement des ordres directes. Puis il analysa sa propre situation. Etant donner que Nihil avais largement remporté leur duel, c’étais lui qui commandais. Bien sur, aucun des deux n’avais jamais évoqué le sujet, la chose se faisais naturellement, un rapport de force, animal, un instinct naturelle, on respecte le plus fort. Yarkol avais toujours agis ainsi, les Gruuls, bien qu’ils soient en train d’évolué, fonctionnent généralement de la même façon, en haut de la hiérarchie se situe les puissants, et en bas les mendiants.

Une fois les présentations faites, Yarkol regarda le corps hideux de la petite, encore parcouru de spasme. Une question qui ne l’avais jamais ne serais-ce que frôlé auparavant s’insinua dans son esprit. Etais-ce nécessaire ? Avais t’il eu raison de faire cela ? Il chassa de son ésprit ce semblant de réflexion qui n’avait pas lieu d’être. Il devait faire ses preuves devant son compagnon, il devait devenir plus fort, se faire une réputation, devenir Quelqu’un. En levant les yeux, il comprit pourquoi tant de question se bousculaient en lui. L’elf qu’il avait croisé durant sa chasse au champignon lui avait parlé de respect pour la vie. Respect. Ce mot allais donc plus loin que les dirigeant et les dirigée … Il y a une autre forme de respect, une forme que Yarkol rejetais parce qu’il était encore incapable de la comprendre : le respect pur, celui qui n’a pas besoin de force, un respect qui ne se gagne pas, une forme de respect générale simplement pour la vie. Les êtres vivants avaient donc droit à une forme de respect relatif, parce que justement ils vivaient. L’elf lui avait donné une leçon importante, et Yarkol ne s’en était pas rendu compte.
Il fixa encore une fois le corps de l’esclave. Non, l’encapuchonné se trompait forcément. Pourquoi respecter la vie ? Elle, ne nous respecterais jamais, il suffisait de posé les yeux sur se qui nous entourais pour le comprendre. La dryade accroché au mur, l’atmosphère lourde, les armes, tout le monde porte une arme…Les armes sont une insulte a la vie. Respecté la vie…La chose semblais Juste, mais qu’est-ce que la justice ? Non, il devait arrêter de réfléchir. Tout est la, dans le monde réel, devant lui, autour de lui, les odeurs, les sons, les gens qui s’entre tuent, les gouts, les couleurs qu’on percevait, tout était là. Ne pas chercher, le pourquoi, le comment, ne pas se demandé si c’étais juste ou non, ne pas chercher les raison, voila comment il devait vivre. A quoi servirais les réponses a des questions qui de toutes façon, ne changerais rien à la réalité ?

Sa tête bourdonnait. Quel idée de se remettre en question, en pleine chasse a l’homme ! Il fixait maintenant Smalys. Si quelqu’un devais donner une réponse a la question posé, se serait surement elle.

Yarkol restait impassible, la voix de la rouquine ne l’avait nullement impressionné, quand on se balade au coté de Nihil, ce genre d’intonation ne fait que peu d’effet. Par contre, se qu’il apprit le surprit et le força a réévalué la situation. Avait-elle bien dit « la seule défaite qu'ait subi le terrible Anéantisseur ! » ? L’ancien Gruul pensa immédiatement au bras manquant du démon, et se demanda comment une « pauvre loque » avait pu causer une telle blessure à l’anéantisseur. De toute évidence, il allait devoir se méfier de l’individu en question. Bien qu’après avoir entendu les paroles de Nihil, il se mit à douter de ses chances de se battre face a face avec Urkal. Si le Flammenéant voulait se vengé, se serais une affaire entre lui et ce fameux ‘Crane Rouge’.
Se qui se déroulait ici était forcément important, un Rakdos protégé par plusieurs hommes, un chasseur de prime a sa recherche, un elf a ses coté, la scène avait quelque chose de troublant, bien qu’on se trouve dans la Salle des plaisirs, on sentait que l’atmosphère était encore plus malsaine.
Ainsi, quelques curieux c’était retourné lorsque le petit gassouillé avait hurlé, d’une voix gutturale et puissante « Smalys, ou est Urkal ? »
L’elf leur avait lancé un regard chaleureux qui contrastait avec un sourire empli de mille perversité sadique qui se bousculait dans ses pensées, faisant comprendre que s’ils n’avaient aucune information utile à donné ils ne tarderaient pas à finir dans le même état que le déchet tremblotant toujours au sol, pour son plus grand plaisir.
Lorsque les fouines eurent tournées la tète, il reprit sa position initiale, fixant dans les yeux le dénommé Broyesort.

Tout se qui se passait autour d’eux n’était que trafic douteux et larcin organisé. On sentait bien une tension particulière, une haine omniprésente, mais personne ne semblait s’en soucier. Au contraire même, les Rakdos sont ici très à l’aise.
Tandis que l’elf aux dagues comptait avec parcimonie se que contenait la bourse envoyé par Nihil, l’ancien Psora remarqua l’impatience de ce dernier. Si les affaires trainaient, nul doute qu’il emploierait une méthode plus radicale.
Yarkol se laissa un moment distraire pas les gémissements d’une créature martyrisé, se qui l’empêcha d’entendre les précieuses informations tant recherchée. La rouquine devait avoir changé sa voix, ne laissant à Yarkol aucune chance pour sortir de son ébahissement. Bien sur, l’elf ne laissait rien paraître, mais tout se qui se déroulait autour de lui le fascinais. Il avait toujours pensé que les Rakdos étaient des êtres vils et stupides. Au contraire, ils sont brillants dans se qu’ils font. A l’occasion, il reviendrait ici pour apprendre les rudiments de la torture, et au vue du trafic il pourrait surement trouver un agencement de poison particulier dont les atouts seront utiles dans certaines situations.
Nihil était déjà sur le pas de la porte, Yarkol le rejoignis discrètement, tout en prenant le soin de repéré quelques tête qui pourrais lui fournir sa marchandises dans un futur proche.

Yarkol hocha la tête et emboita le pas au démon.
Des arènes, du sang, une foule enragée. L’ambiance rappelait à l’elf ses duels avec les Gruuls. Bien sur, chez les Gruul, il existe une limite. Tuer un de ses frères était interdit, tout comme l’amputé d’un membre. On tolérait encore si vous creviez l’œil de votre adversaire par inadvertance, mais la chose était mal vue.
Nul doute qu’ici, les choses étaient différentes. Peut-être Nihil accepterai-il qu’on s’attarde un peu pour voir le bain de sang, mais le plan serait surement d’y participer d’une autre manière.
La foule était turbulente, Yarkol laissa sa dague bien en vue, histoire d’évité les bousculades inopinées. Il prit soin tout de même de mettre son bras légèrement en avant, pour évité que quelqu’un entre en contacte avec son arme par accident. En effet, toujours pleine de poison, la dague causerait une brulure ainsi qu’une allergie violente, se qui serais fâcheux dans une situation où l’on est sensé être discret.