Un rendez-vous, un déjà-vu

Lors que Konokha ouvrit la porte de la taverne, il remarqua une chose : cette taverne ne changeait pas des autres qu'il connaissait. Des hommes criaient pour un rien, d'autres jouaient à en être ruiner et certains étaient prêts à se battre. Bref, une atmosphère comme toutes les autres dans les tavernes.

Le dimir, toujours sur le seuil de la porte, se permit d'observer attentivement toute la pièce. Personne n'eut pour l'instant de regards vers lui, les gens étant trop occuper avec leurs affaires personnelles. Des tables occupées dans la taverne, seule une avait attirer son attention : un homme seul avec une bière. Son instinct lui disait que c'était fortement lui, la personne avec qui il devait faire un duo. Il n'avait pas eu l'habitude d'en faire souvent, normal pour un dimir, il se rappelait de son ancien ami mais pour le reste du temps il avait toujours été seul pour réussir ses missions. Pourquoi les nécrosages doutaient ils de leurs capacités ? Ou alors comme l'avait précisé un nécosage, l'affaire pourrait être bien plus importante que ce qu'il n'aurait pu imaginer.

Konokha se décida tout de même à dépasser le seuil de la porte et se dirigea vers le bar où il commanda une bière qui lui fut servit aussitôt. Avec sa boisson, il partit directement vers la table où l'homme seul l'avait vraisemblablement remarqué depuis le début.

"Votre bière est une bien maigre compagnie dans cette taverne. Je peux m'asseoir ?" dit le dimir en s'adressant à ce qui était sans doute son compagnon de mission et de guilde.

Ces mots avaient été simplement dit pour ne pas attirer l'attention. C'est toujours mieux qu'un "alors c'est avec toi que j'ai une mission" qui aurait malheureusement éveillé bien des soupçons auprès d'autres personnes qui pourraient écouter.

Mais plus le dimir s'approchait de la table, plus le visage qu'il voyait s'avérait familer. Puis Konokha puisa au fond de sa mémoire et remarqua qu'il avait déjà fait des missions avec cette personne : l'homme du manoir, mais aussi le quartier !

Une fois assis à la table, il parla beaucoup plus discrètement :

"Bien, on se connait déjà, mais j'ai un impression étrange. On n'aurait pas fait un grand duo dans une vie antérieure ?" dit il ironiquement.

Il continua afin de ne pas trainer et d'aller au vif du sujet :

"On sait tous les deux pourquoi on est là, tachons de bien faire notre travail, je suppose que les nécrosages t'ont dit la même chose qu'à moi....finissons notre vert et direction le quartier simic, compagnon !"

Le dimir ressentait quelque chose d'étrange. Toute sa vie, il s'était méfier des gens et là il s'adressait à un gars qu'il n'avait vu que quelques fois et dont il avait eu des soupçons, de manière amicale. Peut être le début d'un long voyage....

Lorsque l'homme s'écroula par terre, Konokha ne daigna pas le relever. Il avait eu les informations qu'il voulait et se contentait de cela. Après un bref instant à ce rappeler tout ce qu'il avait appris, il décida de sortir de la taverne afin de rejoindre Szerak qu'il avait vu passer le seuil de la porte quelques instants auparavant.
Quelques secondes plus tard et les deux hommes se trouvaient face à face devant la taverne. Ils décidèrent de marcher un peu en même temps que de discuter.

"Bien, d'après ce que j'ai appris, les pistes mènent vers une boutique d'un quartier simic. Ce groupe serait visiblement composé de plusieurs membres de différentes guildes. Je ne sais pas qui est derrière tout ça mais ça me parait louche." commença Konokha.

Après quelques moments de silence, Konokha fit par de ses doutes à son compagnon :

"Ces informations, je les ai obtenues à un ivrogne mais malgré cela j'ai un mauvais préssentiment. Peut être que l'ivrogne m'as doné des infos pour nous faire tomber dans un piège donc restons sur nos gardes."

Il était vrai que maintes fois, Konokha, au cours de ces missions avait vu de nombreux informateurs se révéler être des pions des ennemis. Ils donnaient des pistes, qui amenaient à un traquenard. Malgré cela, le dimir s'en sortait mais il fallait toujours prendre ses précautions.

Tôt ou tard, ils sauraient bien si les informations s'avéreraient exactes ou non. Soit ils s'en sortiraient, soit ils y laisseraient leur peau. Mais après tout, ils étaient deux dimirs, et ce n'étaient pas non plus une équipe de faible.

"Et toi, qu'as tu appris ? J'ai remarqué que tu étais tombé sur un boros et que visiblement, il y a eu de l'agitation, je me trompe ? "

Ils continuaient de marcher, s'échangeant leurs informations...

Szerak, toujours fidèle à lui même, se méfiait du comportement du marchand comme l'avait pensé Konokha. Son compagnon de quête avait carrément pris à partie le marchand "de fleurs" pour lui montrer clairement qu'ils n'étaient pas des pigeons. La ruse était de le faire cracher ce qu'il savait. Seulement le bougre avait l'air tenace.

« Mon ami ici présent te ferai retrouver la mémoire, ne t'en fais pas. Des voix prétendent qu'il a déjà fait parlé un muet. La douleur était si forte, qu'il retrouva ses cordes vocales... »

Au moment où le dimir prononça ces mots, Konokha regarda attentivement le commerçant. Il se devait de lui faire peur comme l'avait présagé les mots de Szerak. Il se devait de montrer un comportement plus machiavélique, plus suspect, plus...terrifiant !
Il aurait pu rajouter à sa mise en scène de frapper sur la table mais les autres compagnons, si peu qu'ils soient derrière, ce qui était imaginable, seraient prêts à bondir une fois le premier bruit suspect entendu. Konokha se contenta de se rapprocher petit à petit du marchand, montrant toujours un regard effrayant sur le commerçant.

Il fit craquer ses doigts et à ce même moment, le commerçant prit peur :

"Noooon , pas ça, ne me battez pas !!! Noooooon"

Ce fut les paroles de trop. Les deux dimirs purent, avec une grande joie ironique en eux, observer deux hommes soritr de l'arrière boutique.

*nous y voilà finalement ! Bon ils ne sont que deux mais ça pas être une mince affaire...*

L'un des deux hommes était plus robuste que l'autre. Il avait une carrure digne de pouvouir rivaliser avec Borborygmos, se disait Konokha ironiquement. Le crâne dégarni, une petite veste ouvert sur lui, laissait entrevoir de bonnes tablettes de chocolat. Le dimir eut un petit frisson à la vue de la taille de ce géant. Non pas qu'il était éffrayé, non, mais plutôt qu'il était étonné de voir que la nature pouvait créer ce genre de choses. Enfin, à Ravnica, tout est possible...Du haut de ses 1,95 m le géant les regardait avec une sorte de sadisme tel qu'on pouvait lire dans son regard "je ne vais faire qu'une bouchée de vous !".

Le second, lui, était plus fin. Il semblait avoir...quelque chose dans son cerveau.

*Une quelconque intélligence existe chea eux ?* ironisait Konokha

Il portait une sorte de tenue légère qui collait à son corps et qui laissait bien voir sa carrure très mince ce qui pouvait présagé qu'il était plus habile que le gros balourd à coté de lui.
Le marchand c'était réfugié derrière les deux hommes. A ce moment là le géant l'envoya valser à travers l'arrière boutique lui montrant qu'ils n'avaient plus besoin de lui. L'homme devait être assommé car il ne revenait pas...

D'un signe de la tête à Szerak, Konokha montra qu'il voulait s'occuper du plus grand. SOn compagnon avait l'air d'avoir compris.

"Bien je suppose que vous ne parlerez pas de votre groupe alors commençons les festivités..." dit Konokha en sortant une dague de sa poche...

Le combat entre le dimir et le combattant au corps faible semblait avoir commencé. A la vue de l'adversaire qu'il avait en face de lui Szerak avait du sentir que l'homme qu'il avait en face de lui cachait plus d'un tour dans son sac.

"Fais gaffe, si tu perds contre lui, je m'en rappellerai !" avait dit Konokha pour se moquer de son compagnon.

Etrangement, le dimir était passé sur un ton plus familier avec Szerak. Il décida de ne pas s'en soucier car à peine rigolait-il qu'il n'eut pas le temps de voir le coup que le géant lui porta au ventre. Le dimir vola dans les airs pour atterir dos contre l'un des murs latéraux de la boutique. Des étagères s'étaient écroulés avec sa chute mais personne n'y faisait attention. C'était un lieu de bataille, la seule chose qui importait, c'était la victoire et non les dégats.

S'il y avait bien une chose à laquelle il fallait penser en plein milieu du combat, c'était sa survie et non des choses futiles comme les choses matérielles. Il ne fallait pas non plus blaguer sinon on se retrouvait dans le même état que l'était Konokha à l'heure actuelle.

*s'il y a bien une chose que je déteste c'est me faire prendre par surprise*

Le dimir se releva et se concentra sur son combat. Il devait jouer sur les atouts dont il disposait. Il était plus habile que son adversaire et bien plus souple. Sortant une dague de sa ceinture, il se jeta directement sur son adversaire.
Cependant, il n'avais pas fait attention mais en courant sur le plancher, il ne se déplaçait pas aussi vite qu'il le pensait. En regardant attentivement le parterre, il remarqua une sorte de mousse visqueuse qui ralentissait ses mouvements.

A peine l'avait il constaté qu'il se voyait déjà propulsé contre la vitrine de la boutique. Une nouvelle fois, il n'avait pas pris au sérieux son adversaire et cela risquait de lui couter cher. Il avait mal au flanc gauche juste en dessous du coeur jusqu'au bas du ventre, sans doute l'effet du premier coup du colosse.
Il devait la jouer finement, il prit donc sa dague de la main gauche et canalisa avec sa main droite un mana noir qu'il deversa sur sa lame.

Sa stratégie était simple : prendre son adversaire à défaut. Konokha courut une nouvelle fois vers son adversaire mais au moment où celui ci voulut l'attraper, le dimir esquiva et sauta sur le mur pour prendre appui et attaquer son adversaire au niveau du cou. Cela réussit et son adversaire fut quelque peu sonné, le temps pour le dimir d'enchainer à coup de pied dans la tête du géant qui le contra en attrapant la jambe de Konokha.

La partie ne faisait que commencer...

Pendant un instant Konokha était dans les airs, son adversaire l’ayant attrapé par la jambe. Puis en à peine une fraction de seconde, le dimir se retrouvait de nouveau au fond de la boutique contre le mur, le retour à la réalité s’annonçait très difficile.

Repartant une nouvelle fois à l’assaut le dimir comptait en finir avec ce coup. Le combat avait assez duré et s’il continuait à jouer, il ne resterait de lui plus que des miettes. Au même moment, du côté de Szerak, une épaisse fumée noire couvrait toute l’arrière boutique. Aucune idée de ce qui s’était passé. Konokha lança sa course vers le géant qui fut pris de vitesse. Se faufilant entre ces bras, le dimir arriva derrière le simic et sauta afin d’atteindre sa nuque. D’un geste rapide et bref, la lame de sa dague repassa devant lui pour lui trancher la gorge…

Le colosse ne comprit ce qui se passait que quelques secondes après, lorsqu’une effusion de sang sortie au niveau de sa carotide. Il posa d’abord un premier genou à terre, puis un second avant de s’écrouler monstrueusement sur le plancher de la boutique.
Du côté de l’arrière boutique, une silhouette semblait se rapprocher et se dégager de la fumée. Konokha se demandait si son compagnon avait failli ou réussi. Finalement quelques secondes plus tard, la réponse lui plu. Sortant victorieux de son combat ainsi que de la fumée, Szerak trainait avec lui le simic d’une main qui, quant à lui trainait par terre. Un léger sourire se profila sur le visage de Konokha. Ils étaient tout deux sortis victorieux d’un combat entre deux sbires mais il ne fallait pas trop se réjouir non plus, car ils n’avaient rien obtenus de leur combat.

« Ils veulent jamais rien dire, ça commence à devenir embêtant de les tuer car après on peut plus les faire parler du coup… » ironisait Konokha comme il a toujours su le faire.

Les deux dimirs, se posèrent quelques minutes au sein de la boutique afin de reprendre un peu de leurs forces.

« Je ne sais pas toi, mais j’ai trouvé ces deux simics assez coriaces. Des colosses comme ça, je n’oserais pas m’en faire plus d’un par jour. »

Szerak souriait, et semblait très largement être du même avis que Konokha. Les minutes suivantes passèrent dans le silence et le moment de partir arriva :

« Bien visitons un peu cette ruelle plus en détail. Après tout on n’est plus au bout de nos surprises. »

Ce que disait Konokha allait très vite prendre forme. Lorsque les deux hommes passèrent la porte de la boutique, laissant le « marchand de fleurs » seul assomé avec les corps des deux sbires avec lui, ils purent constater qu’ils étaient attendus.

En effet, devant la boutique se trouvaient au moins, un groupe d’une vingtaine de personnes, qui représentaient visiblement toutes les guildes au vu de leur accoutrement. Les deux dimirs se mirent en marche et tuèrent deux à trois sbires qui n’étaient clairement pas du même niveau que ceux qu’ils avaient battus précédemment.

Cependant, le nombre fit force et malheureusement pour eux, ils furent assommés en pleine ruelle. Du moins c’est tout ce dont Konokha se souvenait. La suite fut qu’ils se retrouvèrent tout deux, dans un entrepôt, attaché par les poignets à une chaine au plafond et dangereusement surveillé par des gardes, aussi balèzes ou fourbes que les deux simics qu’ils avaient battus à la boutique.

Le dimir regarda son compagnon qui, visiblement, reprenait peu à peu ses esprits. Et au moment où ils pensaient qu’ils allaient être battus à mort...une femme arriva, sans aucun doute une rakdos, de part ses habits mais aussi sa rage dans ses yeux de les tuer tout deux afin de faire une boucherie, comme l’aimait tant les gens de sa guilde.

« Notre chef va venir vous voir, misérables. Vous avez intérêt à le respecter, sinon je ne ferais qu’une bouchée de vous ! »prononça la femme.

« Allons, calme toi Maadi, ce sont nos invités en quelque sorte. Il ne faut pas les brusquer sinon ils ne vont rien me dire après. »avait dit une voix masculine qui venait de l’ombre de l’entrepôt.

Rapidement, l’homme se fit connaitre. Il fit signe aux gardes et à Maadi de partir rapidement, le laissant seul avec les dimirs.

« Alors, que me vaut votre visite, maudits dimirs ? Vous n’êtes pas content que je m’en prenne à votre guilde c’est ça ? » ricana l’homme.

Konokha et Szerak savait à présent qu'il était au courant de l'existence de leur guilde et cela se révélait problématique.

L’homme avait la partie gauche du visage balafrée, synonyme d’une trace de combat ancienne. Il était de taille moyenne, c'est-à-dire environ 1m75, et portait un long manteau imposant qui le couvrait des épaules jusqu’aux genoux.

« Enchanté je m’appelle Arthurus, et je suis le chef des activistes. »

Arthurus souhaitait faire d’eux les premiers dimirs de son groupe. N’était ce pas prématuré ? Il leur proposait cela comme si cela faisait des années qu’ils se connaissaient. Konokha ne sentait rien de bon là dedans. Soit le chef du groupe avait confiance en eux et dans ce cas il était vraiment rapide pour accorder sa confiance, soit il savait que dans tous les cas, il ne pourrait faire qu’une bouchée des deux dimirs. Cette deuxième réflexion était la plus à craindre et la plus réaliste. Si les deux compagnons s’engageaient sur ce terrain là, il leur faudrait faire très attention.

En dépit des mises en gardes qu’il se donnait à lui-même, il avait vu Szerak essayé de le convaincre de rejoindre le groupe, par la seule question de la survie. De toute manière, s’ils n’allaient pas au bout de leur mission, nul doute que les nécrosages les attendaient de pieds fermes pour les punir.

*il va falloir choisir et vite : mourir sous les coups de ce groupe, ou perdre la face envers les nécrosages. Le choix est vite fait*

Konokha trouvait que Szerak n’était pas du tout convaincant et il eut donc la possibilité de penser que celui-ci avait aussi réfléchit à un moyen d’infiltrer le groupe et de retourner la situation. Se sachant observé, de quelque manière que ce soit, le dimir ne pouvait répondre à son compagnon de manière ouverte en exposant leurs véritables intentions.

« Ce groupe nous propose que nous montions de grade, ou plutôt que nous soyons considérés comme de vrais tueurs, plutôt que comme des insectes contrôlés par des fous. Je suis plutôt d’ accord avec le fait que nous les rejoignions. »

Konokha avait joué le rôle de la cupidité : mieux vaut penser à sa gloire personnelle qu’au service commun. En espérant qu’ils soient crédibles vis-à-vis d’Arthurus.
Aussitôt pensait-il au chef des activistes que celui-ci arriva.

« Je me doutais que vous alliez choisir la bonne voie. Seulement, vous comprenez qu’il m’est difficile de vous croire dès vos premières paroles. »

Le dimir commença à douter : avait-il remarqué quoi que ce soit ?

« C’est pourquoi je vais vous faire assigner deux gardes, deux soldats très bien entrainés qui vous surveilleront pendant quelques temps : appelons cela…Une période d’essai ? Je ne peux pas vous infligez une séance de torture comme chaque personne qui a rejoint le groupe. Je sais que vous êtes très bien entrainés, à ne rien dire, quelque soit le supplice. »

Apparemment, il les avait un peu cru, étant donné qu’il acceptait leur…candidature, si l’on peut appeler cela comme ça. Rien n’était joué, ils ne savaient pas combien de temps leur couverture allait durer. Ce qu’ils savaient c’est que leur contact avec les nécrosages se trouvaient rompus. De plus, le temps d’infiltration serait probablement long : des semaines voire des mois ? Dans quelle situation s’étaient ils fourrés ? Une situation qui leur permettrait, s’ils réussissaient, de mettre à mal ce groupe.

« Une dernière chose : faites attention, vous n’allez pas forcément être aimé tout de suite par le groupe. Vous n’avez pas subi les tortures qu’eux ont subies. Qui plus est, ils ont une certaine haine contre les dimirs, peut être qu’un jour vous saurez pourquoi. En attendant, je vous laisse avec Maadi qui vous présentera vos deux nouveaux coéquipiers, ainsi que vos appartements. »

A peine, avait il prononcé ces mots, qu’il se retira et laissa place à Maadi, qui leur lança un regard noir, à glacer n’importe quel non-dimir. Elle les détacha rapidement, sans faire attention à les blesser ou non, de la position dans laquelle ils étaient depuis le début. Après cela, ils quittèrent le hangar et se retrouvèrent face à un autre bâtiment, à plusieurs niveaux, qui semblait être une sorte d’entrepôt aménagé. Une fois arrivé au second étage, après être passé devant nombre d’activistes, les deux dimirs accompagnés de Maadi, arrivèrent dans un couloir qui semblait être le dortoir.
Ils s’arrêtèrent devant une porte où étaient inscris les noms de Garguanta et Patriel.

« C’est ici que vous dormirez, pour ce qui est du repas, descendez en bas et voyez s’il y a quelque chose à manger. N’attendez pas à ce qu’on vous en garde, surtout à des nouveaux. »

Après cela, elle partit, laissant les deux dimirs devant la porte. Une fois entrés, ils purent constater que c’était assez petit. Une fenêtre dont la vitre était cassée ainsi que 2 lits superposés. Deux personnes occupaient les deux lits, sans doute les fameux « Garguanta et Patriel ».

« Tiens, tiens ces vous les deux nouveaux. Moi c’est Patriel, on m’appelle aussi l’ingénieux » avait dit le plus mince des deux.

Le second, plus balèze, n’avait rien dit. Visiblement, les deux dimirs allaient devoir se séparer pour ce qui était des lits.

« Moi c’est Grey, Grey Allenstein. » dit Konokha, en regardant Szerak pour essayer de lui montrer qu’il fallait donner de fausses identités.