Tari Alcarin La Surréaliste

Finn Alcarin était un Izzet presque aussi déjanté que sa femme Simic, Eléa. Ils s’étaient rencontrés au détour d’une explosion, et étaient devenus aussi inséparables que complémentaires. Quand l‘une se dirigeait vers la nature et la vie, l‘autre se dirigeait vers la technologie. Ils partageaient le goût des inventions, plus particulièrement lorsqu’elles étaient dangereuses et totalement farfelues. Ils étaient fous. Totalement fous. Quoi de plus normal que leur fille soit-elle aussi folle ?
Lorsque Tari fut née, ses parents virent là leur plus belle création. Elle était intelligente, et paraissait aimer elle aussi les inventions démentielles. Mais elle ne parlait pas. Elle ne parlait pas, et cela gênait ses parents, car en plus de refuser de leur parler, elle refusait de les écouter. Cette situation était terriblement problématique. Comble du malheur, elle dura jusqu’aux 14 ans de Tari. Avant ce jour fatidique, elle avait eu une enfance tout à fait banale, presque heureuse même.

C’était une journée tout à fait banale, tristement comme les autres. Eléa travaillait sur un tout nouveau projet lorsque sa fille vint se planter devant elle et lui dit :
« Les abricots n'ont pas dit leur dernier mot ! »
La pauvre femme regarda sa seule enfant d’un air interdit. Les abricots ? Mais POURQUOI parlait-elle d’abricots ? Peut-être était-elle encore dans son rêve. Oui, ça devait être ça. C’était la seule explication. Avec un sourire qui se voulait rassurant, Eléa s’apprêta à répondre à l’étrange assertion de sa fille lorsqu’elle celle-ci reprit la parole d’un air dépité :
« Mais toi, tu n’es pas un abricot ! »
La jeune fille se sentait trahie. Elle se mit à pleurer, avant de s’enfuir en courant et en gémissant.
Sa mère alla voir son mari, et lui demanda : « Finalement, tu ne préférerais pas un chien ? » avant de conter cet étonnant épisode. Finn éclata d’un rire semblable à un aboiement. Il décréta que c’était sans importance, et que tout allait s’arranger.

Il se trompait.

Tari ne voulait pas parler à ses parents car ils n’étaient pas des abricots, et passait tout son temps à divaguer. Ses paroles n’avaient aucun sens. Ses parents attendirent un an. Puis deux. A la fin de la troisième année, ils mirent leur fille unique à la porte, en espérant que personne ne la reconnaîtrait comme tel. Secrètement, ils nourrissaient également l’espoir qu’elle meure vite. Mais ça, ils ne le se seraient jamais avoués. Heureusement d’ailleurs, car la jeune femme n’avait pas l’intention de mourir. Malgré ses palabres décousus, c’était une personne intelligente et perspicace. Elle savait fort bien que les gens l’entourant étaient tout sauf de bons samaritains, et avait résolu de les éviter le plus possible. Elle avait donc appris l’art de la dissimulation. Mais à Ravnica, on ne peut pas passer sa vie caché. Les aléas de la vie lui apprirent rapidement comment se défendre face à des personnes malintentionnées (ce n’était sûrement pas des abricots !). Elle usait de sa souplesse naturelle, qui valait bien la force de certaines créatures, aussi bien pour se battre que pour voler. Car elle n’aimait pas travailler. De toute manière, personne n’aurait voulu d’elle; elle était donc condamnée à commettre des larcins pour subvenir à ses besoins. Elle le faisait par pure nécessité, et ne prenait jamais trop. Sinon, elle se promenait, les yeux dans le vague, et discutant avec son abricot volant qu’elle avait elle-même fabriqué. Cet abricot s'appelait Abracadabra et avait vu le jour dans le laboratoire de ses parents, bien avant que Tari ne se mette à parler. C'était un mélange de divers matériaux Izzets, très explosifs, qui s'activaient au contact du mana de Tari, conçu à la fois pour protéger la jeune fille d'éventuels agresseurs et pour lui tenir compagnie.

Psychologie :
Tari est gentille. Elle ne pense pas à faire du mal aux autres, et préfère vivre sa vie avec son fidèle abricot. Cependant, elle n’est pas naïve ! Elle sait que des personnes risquent de lui vouloir du mal sans aucune raison, et à appris à se défendre en conséquence. Elle est très observatrice et clairvoyante. Elle n’a pas beaucoup d’amis. En fait, elle n’adresse la parole qu’à son abricot volant. Mais elle le vit bien. En fait, toute sa vie tourne autour des abricots. Elle se sent comme un abricot dans l’âme, et attends de rencontrer des gens plus ou moins comme elle. Elle a également une sainte horreur des raisins, sur lesquels il ne faut pas apparemment pas compter. D’une manière tout à fait surprenante, elle voit la vie en vert. Elle trouve les autres couleurs bestiales (allez savoir pourquoi !). Bref, c’est une personne tout à fait saine d’esprit.

Physique :
Elle est de taille moyenne, svelte, possédant de jolis attributs féminins. Elle a des cheveux rouges ondulés qui lui tombent en-dessous de la poitrine. Son teint est diaphane, et ses yeux sont violets. Cela lui vient probablement de sa mère. Elle a des oreilles moins pointues que les elfes, mais des traits aussi fins qu’eux. Elle a de longs cils noirs qui encadrent joliment son regard. Elle a des dents très blanches, et adore se mordiller la lèvre inférieure. Elle s’habille d’une manière plutôt sobre, ce qui est relativement étonnant. Comme elle n’aime pas que ses mouvements soient entravés, elle met des habits pratiques et confortables, d’une couleur plutôt sombre de préférence.

Caractéristiques :

Force : 10
Constitution : 11
Agilité : 13
Intelligence : 18
Affinité mana : 15
Social : 8