Magic The Gathering-Jdr
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Jeu de rôles inspiré du jeu de cartes
 
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 Elryann, provocatrice ingénue

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AuteurMessage
Elryann
Nouveau-né Ravnican
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Elryann


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MessageSujet: Elryann, provocatrice ingénue   Elryann, provocatrice ingénue Icon_m18Jeu 20 Jan 2011 - 22:32

Comme si j'avais besoin qu'on m'y autorise pour parler. Dans 5 ridicules petites minutes, vous serez à mes pieds, hoquetants, me suppliant de me taire. Et là, dans un splendide élan de compassion, je la bouclerai.
Ma mère était une avoquiste Orzhov, du genre vindicatif, et mon père un commerçant, non moins militant - tout deux ont toujours été très remontés contre la législation, pourtant flexible, qui entoure le marché de Zavnica. Voyez-vous, je suis l'incarnation des proéccupations pécunières de mes deux parents : ma mère m'a conçu par intérêt, afin de d'éloigner le spectre d'une séparation avec mon père; mon père quand à lui, s'est inquiété de sa réputation et d'éventuelles vengeances de clients abusés, privé de son avocate de femme. Il a sagement quitté sa maîtresse, qui s'est, paraît-il, suicidée. Les selesnya vivent très mal les chagrins d'amour, d'ailleurs ça me défrise quand je pense à ce qu'ils prêchent; un monde en paix ! Si cette guilde existe, c'est qu'il ne l'est pas, pourquoi en ce cas s'aventurer en dehors si l'on n'est pas capable de tomber amoure...Mais je m'éloigne.

Ma mère ne m'a jamais supportée, et se montrait d'un laxisme frôlant l'irresponsabilité. Dans mes premières années, je me suis tenue vertueusement à carreaux, écolière brillante et disciplinée. Mon adolescence fut une succession de joyeuses tribulations. Progressivement, je me lassai des études, et me tournai vers les bibliothèques Azorius, séchant allègrement mes cours convenus. Tout me fascinait, tout ce qui était nouveau m'enchantait, et la perspective de me cantonner aux spéculations banquières de Ravnica me plongeait dans une mélancolie qui indignait mes enseignants. Agaçée par leurs remontrances, je m'opposai violemment à tout ce qui avait trait à l'économie et à la rationalité. J'appris le sarcasme, les pirouettes réthoriques et me tournai gaiement vers l'extérieur.
C'est à ce moment là que je fis la connaissance de mon père, avec lequel je n'avais entretenu que des rapports conventionnels - c'est à dire distants. Exédés par mon insolence et mes évasions, mes professeurs l'avaient menacé de me renvoyer de leur établissement coûteux. Le soir même, j'eus pour la première fois à me défendre verbalement. Stupéfait par ma verve et mon implacable argumentation, il se prit de passion pour moi. Il découvrait sa fille, ce cher homme. Il décida de me former à son métier, ce que ma mère n'avait jamais songé à faire. J'étais très douée pour embobiner les gens, disserter sur les mérites de biens de piètre qualité, charmer les acheteurs à l'aide de suggestions attrayantes. C'est ainsi que je me retrouvai, à 16 ans, l'assistante de mon père. Je sortais enfin ! Je rencontrais de drôles d'individus, appartenant aux différentes guildes, je parlais avec eux, ils m'apprenaient le monde ! Je me croyais suffisamment avertie, je n'avais plus peur de rien. J'étais persuadée d'être protégée par mon verbe, coupant comme une dague. Naturellement, je me trompais.

J'échappai, un soir de plus, à la surveillance de mon père pour suivre un curieux jeune homme, nommé Ejö. Un Rakdos. Il m'entraîna à travers des faubourgs de plus en plus sordides. C'est là que je découvris mon irrésistible attirance pour le pyromana ! Ejö m'avait interrogée sur mes affinités magiques, et j'avais été assez humble pour avouer mon absence flagrante d'alchimie avec le nécromana, pourtant imposé par ma guilde. En contrepartie, je maniais le photomana avec une habileté plutôt scolaire...Mais il me révéla le somptueux volcanisme du mana rouge, et plus jamais je ne touchai au nécromana. En passant, je ne sais pas pour vous, mais j'ai toujours trouvé horriblement frustrant de s'escrimer contre un mana récalcitrant, c'est un peu si j'avais des mains-aimants qui repoussaient résolument l'objet de l'exercice. Puis le nécromana, ne soyez pas hypocrites, ça fait penser à un vers noir et obèse qu'on meurt d'envie d'écrabouiller ! Lorsque j'eus mon premier pyromana dans la paume, je ressentis l'exaltante sensation que mon être s'alanguissait, pétillait, frémissait au contact de cette énergie ! J'avais perdu le sens commun, sous le choc de la révélation. Et soudainement, comme si un gong invisible s'était ébranlé sous l'effet d'un monstrueux coup de masse, je réalisai où je me trouvais, et avec qui. Lorsque je me sentis enfin en danger, et voulu rebrousser chemin, il ne me laissa pas faire. Pour la première fois - et la toute dernière, je vous l'affirme - on m'a fait taire. Je vous passerai les détails de ce qu'il m'a fait d'autre, je m'en suis amplement remise. Seulement, je pris la décision d'apprendre à me battre, pour ne plus laisser personne me couper la parole et me forcer à quoi que ce soit.
Forte de mon inexpérience entêtée, je m'enfuis définitivement de chez moi - non sans avoir emporté de quoi subsister un bon moment - et m'en allai retrouver un jeune Boros, un aspirant caporal épris, rencontré au cours de mes escapades. Je logeai chez lui, et le persuadai de m'apprendre à me défendre. Il s'éxécuta. Secrètement, craignant d'éveiller ses soupçons, je m'entraînais avec mes adorables filaments de pyromana.
J'aimerais bien affirmer que je n'ai pas revu Ejö, mais autant de dignité de ma part serait suspecte, non ? Loin d'être gêné par la proximité de Valstoren - prénom de ce jeune fou de Boros - et encore moins par ma toute nouvelle, et par ailleurs jouissive, propension à dégainer des objets tranchants, il se réjouit au contraire de mon évolution. N'étant pas d'un naturel de lamantin, j'écoutai ce qu'il avait à me conter. Il allait continuer à m'apprendre !
Le moment est peut-être venu de vous décrire Ejö ? Il ressemble à un oiseau de mauvaise augure, mais doit être le piaf le plus charismatique du monde. De grande taille, à la musculature nerveuse, il avait quelque chose d'une gracieuse et pâle araignée. A première vue, il dégage une étonnante bienveillance. Sa mâchoire est fortement accentuée, ses joues un peu creusées, et le genre de bouche qui semble s'adresser directement à la vôtre. Des yeux mobiles, expressifs, renfermant toute la langueur des enfers. Laissez passer quelque minutes, et vous vous apercevrez que cette aura de bonté est tout simplement ironique, et qu'il n'est pas Rakdos pour rien. Ne vous leurrez pas : il n'y a rien de bon, ni de compatissant chez Ejö. Il n'est pas n'importe quel Rakdos, d'ailleurs. Je ne raconterai certainement pas ici les divers endroits dans lesquels il m'a conduite, je tiens à passer pour raisonnable. Mais il me semble que pour disposer d'une résidence privée chez les Rakdos, il faut y présenter une certaine importance.

Bref, je revois régulièrement Ejö, et chaque rencontre est riche en apprentissage, mais je ne prévois jamais nos entrevues. Il débarque par surprise - ce doit être génétique, mais il possède un irréductible don pour surgir de nulle part. J'en profite pour ajouter à l'intention de ceux qui trouveront que je n'ai pas la rancoeur tenace, et encore moins de pudeur, que s'il fallait que toutes les ravnicanes se métamorphoses en choses larmoyantes après ce genre d'agressions, on s'rait pas rendues. En outre, que je le veuille ou non Ejö peut m'atteindre; et si je suis intelligente, il m'apprend des choses, m'en offre d'autres. J'en étais donc à ma cohabitation avec Valstoren ! Tout se passait à merveille, mais quelques mois après, lassé que je ne lui rende aucun de ses poèmes, aucunes de ses déclarations, il entra dans une intense mélancolie. Désireuse de l'épargner, craignant également une manifestation excessive d'affection, je quittai ce quartier après une engueulade toute mémorable. Bon, en fait, c'est faux : après avoir esquivé trois assiettes, deux chaises et avoir échappé au triste destin d'être attachée dans ma chambre, je m'enfuis prestement. C'était il y a quelques jours. Je vis, pour le moment, dans une auberge du centre de Ravnica. Non, je ne suis pas perdue, c'est faux. Je suis simplement...dans l'expectative ? Je suis sans-guilde, ce qui n'est pas de la plus extrême prudence lorsqu'on s'est fait un ennemi chez les Boros - pauvre Valstoren - et que l'on craint les Rakdos. Avec l'un d'entre eux aux trousses. Cela dit, entre deux expéditions "touristiques" dans Ravnica, je finirai bien par trouver une guilde assez puissante pour canaliser mon énergie et survivre à ma grande gueule, non ?




Aspect physique : Elryann n'est pas grande, c'est l'une de ses contrariétés. Ses 17 ans sont masqués par un corps aguicheur, qu'elle aime à revêtir de corsages et de jupes écarlates. On la reconnaît grâce à son épaisse chevelure chataîgne et sa bouche d'un rouge vif. Elle porte un cimeterre à la taille, une dague dans la sacoche en cuir qu'elle porte systématiquement, et un stylet, dissimulé quelque part. Lorsqu'on lui dit qu'elle est jolie, elle rétorque qu'elle est peut-être "physiquement mangeable". Elle bouge sans arrêt, et dispose d'un panel d'expressions qui permettent à ses interlocuteurs de connaître très précisément l'intention qu'elle nourrit à leur égard; sauf, naturellement, quand elle s'efforce d'être impassible, ce qui se solde généralement par un rire nerveux.

Psychologie : Elryann a ses propres notions de danger, de prudence et d'ironie. Son code moral est complexe et décousu, elle alterne cynisme et compassion. L'important, selon elle, est de ne pas s'ennuyer et de garder le sens de l'humour. Irrésistiblement attirée par l'inédit, elle est un curieux mélange de candeur et d'intrépidité. Sa répartie passionnée laisse parfois place à une douceur empreinte de romantisme, ce qu'elle nie en toute mauvaise foi. Empathique, elle conserve généralement un sang-froid ponctué de malice et ne cesse de provoquer ses interlocuteurs. La pensée d'Ejö lui fait repousser la plupart des contacts physiques, et lui inspire parfois des bouffées d'angoisse. Dans ces moments là, si elle s'est levée du mauvais pied, elle affiche une certaine forme d'hystérie mêlée à une agressivité incontrôlée. Sinon, cette agitation est remplacée par une désinvolture narquoise dans le plus pur style Orzhov. Elle est une adorable tarée mais elle le vit bien.

[hrp] Bonsoir ! Je suis nouvelle et larguée, mais néanmoins heureuse de faire votre connaissance; en espérant que ce site n'est ni addictif, ni complètement ésotérique. Merci de votre compréhension navrée, bonne soirée ^^ [/hrp]
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Elryann, provocatrice ingénue
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