Calladus, l'ombre de la loi

Prénom : Calladus
Nom : (Inapplicable)
Race : Démon
Age : 20 ans
Guilde : Orzhov

Histoire :
(Cette histoire se passe dans un futur largement postérieur à l’époque ou nous sommes)

Compte rendu de l’interrogatoire le 8/6/10015

Mon histoire ? Qui vous dit que je vais vous la révéler ? Oh ? Je vois, le cercle de vérité sous mes pieds. Alors pour commencer je vous indique amicalement que je tuerais chaque personne qui écoutera cet entretien en les éviscérant lentement. Vous pouvez vérifier le cercle, mais je vous dis la vérité.

Mon premier souvenir est assez étrange, car il est du point de vue d'une personne que je ne suis pas et que je n'ai jamais été. Mais après avoir enquêté suffisamment je pense que je peux le nommer comme mon « père », ou du moins, comme celui qui a fournit une partie de mon corps originel.

Comment ? Non je ne suis pas sous ma vraie forme actuellement. Celle-ci est trop grande pour mes habits actuels et je n'ai pas envie de les déchirer, j'aurais besoin de me les racheter ensuite. Non, n'insistez pas, la cupidité des Orzhov est plus puissante que votre magie, vous ne parviendrait pas à me contraindre. Mais reprenons.

Du point de vue de mon « père », je vois une femme accueillir une silhouette ratatinée porté par deux esclaves srânes et deux anges imposantes. Le souvenir devient alors flou et les paroles se noient dans un bruit inidentifiable. D'après mes propres recherches, il semble que mon « père » soit torturé à ce moment.

C'est alors que la femme à un sourire cruel et montre mon « père » du doigt. Elle tend alors un poignard effilé à l'homme ratatiné qui le dédaigne au profit d'une des deux anges. La suite est par contre très floue et entrecoupée de blanc. Je me souviens d'un bruit comme des ongles sur un tableau noir, d'un bouleversement et d'un éclair bleuté qui sort d'une faille dans les airs pour frapper mon « père » et l’ange. Je ne sais pas ce qu'il est advenu de mon «père » puisque le souvenir s'arrête là. Je n'ai aucun autre souvenir qui ne soit pas le mien propre.

Non ce n’est pas un délire de fou, je vous assure que cette scène à eut réellement lieu et cela explique également le fait que je sois « né » totalement adulte et qu’aucun démon ne me ressemble même de loin. Heureusement d’ailleurs, car j’ai échappé à la mort plus de fois pendants mes cinq premières années à Rix Maadi que pendant le reste de ma vie.

Je ne vais pas m’étendre sur ce qui s’y est passé, ce ne serait pas plaisant ni pour moi ni pour vous. Mais vous pourriez peut-être comprendre pourquoi tout les Rakdos sont complètement déments. Ce qui dans n’importe quelle autre guilde pourrait apparaître comme le couronnement de ma carrière arriva lors de mes cinq ans, lorsque je rencontrais le maître de guilde Rakdos. Bien sur, le parun est Rakdos lui-même, Mais c’est Lyzolda qui tire les ficelles.

Il vous faut savoir que chez les Rakdos, une entrevue privée avec le maître de guilde est une chose rare, mais peu souvent bénéfique. Et rencontrer Lyzolda dans son boudoir privé était synonyme de mort si on lui déplaisait d’une manière ou d’une autre.
Lorsque je rentrais, je vis immédiatement une marionnette morbide qui avait été un humain, mais qui n’était plus qu’un pathétique zombi. Lyzolda se releva de sa couche en s’étirant comme un chat et dit d’une voix sifflante

_Calladus, approche-toi.

La plupart des démons souffrent lorsque leur nom de naissance est évoqué. Je ne sais pour quelle raison je ne suis pas affectés, mais après tout peu m’importe, je m’approchais avec déférence

_Oui Maître de Guilde ?

Lyzolda souleva une coupe, que j’identifiais comme du sang à l’odeur.

_Qui est-tu Calladus ?

Avant que je ne puisse répondre, la sorcière sanguinaire continua.

_Rakdos m’a montré de bien étrange choses. Tu aurais des souvenirs d’avant ta naissance ?

Cette révélation me choqua, mais je ne pouvais mentir face à mon Maître de Guilde

_Oui Maître de Guilde.

_De quel point de vue ?

__Celui du prisonnier Maître de Guilde.

_Et … as-tu entendu ma conversation avec l’Oncle ?

Vous pourrez vous apercevoir que j’étais déjà versé dans les arcanes du langage. Lyzolda avait employé le mot entendu et non compris, je pouvais donc répondre sans détour :

_Oui Maître de Guilde.

_Calladus, il est des choses que nous nous devons de cacher, j’aurais du te faire exécuter mais puisque tu tiens ta langue depuis cinq ans je peux supposer que tu la tiendras encore. Rakdos m’a montré son mécontentement, nous n’avons pas assez fêté le festival cette année. Et les banquiers Orzhov du troisième district devrait apprendre le mot fête. Tu mèneras la charge.

Cette bataille a été ce que vous appelez la révolte du cuir d’auroch. Tout cela parce qu’un de nos gobelin avait eut l’idiotie de tenter de voler l’habit d’un Gruul. En tout cas vous en savez plus que moi sur le déroulement de la bataille, puisque je n’y ai pas vraiment participé. Le problème quand on choisit de passer par les égouts, c’est que lorsqu’un minotaure écrase tout ce qui monte avec un marteau, c’est dur de passer.

Finalement lorsque je suis sortit dans la rue, la révolte était totalement hors de contrôle, les Gruul s’opposaient aux Boros et les Orzhovs avaient envoyé leurs forces les plus puissante, c'est-à-dire deux anges et un bataillons d’esprit vengeurs. Je dois dire que je n’ai jamais été attiré par l’anarchie Rakdos, même les Gruuls respectaient un semblant de discipline en obéissant à leurs chefs. Les Boros eux était très organisés. Quand aux anges elles éliminaient méthodiquement tout ce qui survivait aux esprits vengeurs.

Comment ? Pourquoi je n’ais pas été tué ? Je pense que les anges me considéraient comme une nuisance mineure, je venais tout juste de sortir et bien que je sois dans mon armure, je n’avais fais absolument aucun dégâts. D’ailleurs, cela me semblait futile. Lorsqu’une des deux anges s’est jeté sur moi, j’ai été stupéfait, au lieu de la combattre, j’ai soulevé le masque à l’effigie de Rakdos qui me couvrait le crane. Nous nous sommes regardés l’un et l’autre, parce que nos deux visages était les reflets exact l’un de l’autre. Même si je ne l’ai appréhendé que bien plus tard, c’est là que j’ai compris que c’était ma « mère » que j’avais en face de moi. Celle qui avait tué mon « père ».

Au début, j’ai cru que c’était pour le crime de m’avoir conçu. Mais en réalité mon père et ma mère ne se sont jamais touchés. J’étais le fruit d’un accident, cette étrange lumière bleu avait traversé les corps de mes parents et avait continué son chemin dans la citerraine, pour me créer avec les corps fusionnés de mes parents.

Je ne sais ce qui a provoqué cela, mais l’ange semblait incapable de me toucher, comme elle le révèlera plus tard. Au lieu de cela, elle est repartie exterminer les Rakdos, pendant que je repartais dans les souterrains.

Je ne peux vous parler de ma seconde entrevue avec Lyzolda, car les sorts qui la protègent ne pourraient être levés que par votre parun. La seule chose que je puisse vous dire est qu’elle m’a envoyé chez l’Oncle, un Orzhov puissant et le possesseur de ma « mère ». Il m’a pris à son service comme membre a part entière de la guilde.

Au début j’ai été chargé de récupérer les pactes Orzhovs de leurs clients, mort ou non. Pour cela j’ai dut subir une éducation sur les lois de la propriété. Il est amusant de savoir que j’étais censé faire partie d’un commerce et que donc toute personne tentant de m’empêcher de prendre le dû des Orzhov risquait la mort. Très rapidement, mon taux de réussite exceptionnel et mon aptitude naturelle à la trahison m’ont permis de réaliser de tels pactes, en prenant tout simplement la place de mon commanditaire. Mes pactes incluaient une clause me permettant de ramener certains morts à la vie. Bien que la plupart aillent aux Orzhov, j’ai put rapidement créer mon armée personnelle avant de passer au stade suivant. Bien que je n’ai jamais été avoquiste de ma vie, le fait que j’avais une capacité d’apprentissage bien plus grande que mes condisciples me permit de clerc, scribe, assistant et enfin avoquiste en seulement cinq années. C’est aussi en commençant mes études que l’Oncle m’ordonna de prendre ma forme humaine, et de ne pas la quitter devant les Orzhov.

J’ai également rencontré à nouveau ma « mère ». Je pense que l’Oncle avait eu vent de mon projet de la racheter et de la libérer. Lorsque je l’ai vu elle n’avait absolument aucun sentiment maternel envers moi, ni aucun sentiment du tout d’ailleurs. Je dois dire que je jalouse les gens qui ont obtenu ça sans rien faire. Moi avec ma réussite exceptionnelle, je n’avais même pas réussis à inspirer de la fierté à ma génitrice.
Oh, et je crois que mon histoire va s’arrêter là pour vous. Ce que vous avez négligé chers Azorius, c’est que les srânes peuvent prendre des dizaines de forme, même celle d’un serpent caché dans ma robe.

Description physique :

Lorsqu’il plaide à la cours ou lorsqu’il est dans un endroit Orzhov (c'est-à-dire même chez lui) Calladus adopte sa forme humaine, il ressemble alors à n’importe quel légimage, a quelques exception prés. En effet, ces pupilles sont dorées et son visage semble être un masque de porcelaine. Il n’a pas une musculature très développée et n’as pas la particularité de posséder le sang Orzhov, ce qui lui rend difficile les accès aux niveaux élevé de la guilde. Il se drape habituellement dans sa robe d’avoquiste mais possède une garde-robe fournis et luxueuse.

Lorsqu’il est sous sa forme démoniaque, Calladus est bien plus effrayant. Des griffes jaillissent de ses phalanges et des os ressortes à la pluparts des ses articulations. Sa peau se tend et devient noire, mais son visage reste toujours le même. Ses os et ses griffes luisent d’une chaude lueur dans l’obscurité. Enfin, deux ailes angéliques lui poussent dans le dos.

Calladus ne peut manifester un seul aspect de sa forme démoniaque, lorsqu’il se transforme, c’est tout son corps qui subit la transformation.

Description mentale

Lorsqu’on passe la première partie de sa vie dans la fosse la plus vile des Rakdos, là ou la lueur de l’ordre ne pénètre jamais, on ne peut s’attendre à ne pas être corrompu. A Rix Maadi, les pêchés capitaux semble véniels, en ces lieux, seule deux choses priment. La dévotion à Rakdos et soi-même. Calladus est donc un être profondément égoïste. Bien qu’il pense parfois aux autres, il ne le fait que comme les pièces d’un jeu compliqué pour accéder au pouvoir. De plus, l’éducation Orzhov l’a rendu extrêmement cupide et bien qu’il n’hésite pas à dépenser son argent, il ne le fait que si cela peut lui être utile.

Caractéristiques :

Force : 1
Constitution : 2
Esprit : 2
Intelligence : 3
Agilité : 1
Charisme : 3
Dextérité : 1

Grimoire :
_Expiration
_Lance d’ombre
_Ténacité
_Bain de langueur
_Ame des vertueux
_Srâne en deuil
Calladus connait également les enchantements pour tracer un cercle de vérité